"Servitude" peut passer pour un ovni dans la production standard de chez Soleil. Certes, on reste dans leur genre de prédilection mais, on oublie tous les côtés adolescents qui ont fait le succès des Lanfeust et consort.
Les auteurs ont su créer un monde fantasy bien cadré et sérieux celui-ci. En plus, le traitement graphique est intéressant puisque seule des variations du beige et du marron sont utilisés. Rien que pour cela, la découverte vaut le coup.
Par contre, la narration ne permet pas vraiment de se passionner pour l’histoire. Les deux premiers tomes sortis jusqu’à présent ne parlent pas des mêmes personnages et ethnies. Du coup il est assez difficile de s’attacher à des héros qui n’ont pas eu le temps de gagner en charisme. Espérons que c’en est fini de poser les bases de l’aventure et que l’on va pouvoir bientôt se passionner pour cette guerre où, point intéressant, les deux points de vue nous serons exposés et sans manichéisme.
Les auteurs semblent savoir où ils vont, ce qui est plutôt bon signe pour la suite. Pour l’instant, je garde mes réserves mais il y a des chances que ce soit le genre de série que l’on ne pourra que juger dans son ensemble.
Après lecture du tome 3 :
Je passe ma note à 4 étoiles car comme je l'espérais, on commence à rentrer un peu plus dans le vif du sujet... Et puis, après une relecture sérieuse, je me rends compte qu'on tient là un futur incontournable... Les intros avec le chant du premier et les lettres des 2 suivants finissent de nous transporter dans ce monde imaginaire. Les révélations d'Ulfas donnent vraiment envie de connaître la suite et d'en connaître un peu plus sur les puissances et ce dieu avide de pouvoir...
Ce second cycle de La Quête de l'Oiseau du Temps nous permet au moins de voir quelques marches de ce monde à l'agonie au temps de leur grandeur. Il ne casse pas trop le mythe comme j'avais pu le craindre à la lecture du 1er tome mais est quand même un peu moins bon parce qu'un peu moins sombre.
Une fois ce prequel terminé, il sera intéressant de lire les deux ( puis trois ? ) cycles à la suite pour voir la déchéance d'Akbar et des personnages secondaires comme Bodias ou Bulrog qu'il est agréable de retrouver plus jeune.
En attendant l'enseignement du Rige du tome 3...
Vu le temps que j’ai passé ( et que je passe encore ) sur la licence vidéoludique, je me devais de lire son adaptation…
Franchement, ça n’a aucun intérêt.
Premièrement, si vous n’avez pas joué aux jeux, il est fort probable que vous ne compreniez qu’une partie de l’intrigue. Dès lors cette série est clairement destinée aux assassins en herbe. Malheureusement, l’histoire de la bd n’est pas en accord avec celle des jeux ; c’est mal barré.
Je voulais en apprendre plus sur l’univers et au final, je connaissais déjà la moitié du scenario et l’autre moitié n’est pas cohérente. Pour l’instant, la seule chose intéressante est de connaître un nouvel ancêtre du héros : Aquilus, que l’on aimerait bien diriger dans la Rome antique.
La partie graphique est confiée à l’acolyte favori de Corbeyran, Défali. J’ai beaucoup de mal avec ses proportions parfois approximatives et ses personnages que je trouve moche. Et puis… ses assassins n’ont pas le quart de la classe d’Altaïr ou Ezio.
Le point de départ de cette uchronie est un peu facile ; j’ai du mal à croire qu’il aurait pu se passer un changement aussi radical au cœur même du symbole du capitalisme… Comme si la Mecque pouvait être transformée en Wall Street en deux coups de cuillères à pot… N’importe quoi.
Cela dit, ce postulat farfelu permet d’établir une toile de fond originale et propre à nous intriguer. Le premier tome est donc assez sympa ; on découvre le système de New Byzance avec intérêt.
Cette idée d’un New York oriental permet aussi au dessinateur de s’éclater point de vue architecture, les extérieurs comme les intérieurs sont recherchés et dans chaque immeuble ou appartement, on se sent en orient.
Au niveau des personnages, je le trouve beaucoup moins convaincant. Les proportions sont bonnes mais je trouve que les visages manquent de finesse et de détails. Sur certaines images, c’est vraiment flagrant : sans la couleur, on se retrouverait devant un premier jet crayonné ( pas mal fait, certes, mais quand même… )
Les deux tomes suivants sont beaucoup moins sympas, ils développent cette idée de réalités alternatives mais pas vraiment de façon surprenante, surtout si vous avez déjà commencé les deux autres séries en parallèle. La fin est quand à elle pas trop mal, assez surprenante et elle donne relativement envie de lire les autres série.
Pour ce qui est du dessin ; passé la surprise architecturale du premier tome, il ne m’a plus fait aucun effet.
Cette uchronie me semble beaucoup plus crédible que la première. Le pays a radicalement changé de couleur mais suite à quoi ?
L’intérêt de cette série par rapport aux autres, c’est que les raisons du changement ne nous sont pas jetées à la figure dès la première page. Et ces raisons et conséquences qui en découlent me semblent bien plus plausibles que la prise de pouvoir par Al-Qaïda faisant directement suite à des attentats terroristes.
Mais c’est presque tout ce qu’il y a à sauver de cette partie.
Le dessinateur est clairement le moins bon des trois. Il débute sûrement et les contraintes de la série lui auront probablement imposé des contraintes de temps qui l’ont sévèrement handicapé.
Niveau scénario, ça suit la première série, mais c’est plutôt chiant. On se retrouve dans un univers de complots, de politique et de problèmes financiers, un truc assez lourd en somme. Et puis les capacités de Zack sont totalement différentes que dans New Byzance ce qui manque de cohérence.
Seule la fin est vraiment intrigante… La seule des trois d’ailleurs. Il est probable que l’épilogue parte de cette fin puisque c’est la seule qui attend des réponses.
La dernière uchronie n’en est pas une, puisqu’il s’agit de notre réalité, celle d’où démarre l’histoire de Charles Kosinski et de Tia Brown qui voyagent entre ces mondes parallèles.
Alors forcément, comprendre un peu plus le pourquoi du comment, c’est toujours intéressant. Pourquoi diable Tia est-elle partie cherché Kosinski à New Byzance ? Tia qui par ailleurs a un comportement très différent par rapport aux deux premières séries, ce qui est plutôt surprenant.
Mais au bout de la troisième série, relire les même explications à propos de la fusion noire, des rêves de Zack et des réalités alternatives, ça commence à être un poil lourdingue. Et puis ici, point de changement de notre histoire qui pourrait donner une nouvelle toile de fond et capter notre intérêt.
Donc ça se lit pour compléter les deux autres mais en aucun cas, cela se montre plus passionnant.
Au niveau du dessin par contre, on a ici le meilleur des trois ( pour peu que l’on aime le trait un peu gras de Défali ). Même si c’est loin d’être parfait et que l’on aimerait qu’il soit un peu moins prolifique ( Le Syndrome de Hyde, Assassin's Creed, Pulsions ) pour être un peu plus appliqué.
Autant le dire, tout de suite, je l’ai lu pour le scénariste. Et j’ai retrouvé ce qui me plait dans les scénarii de Gloris ; Densité, bonne intrigue, situations inattendues et des dialogues recherchés. Je dois quand même avouer que les thèmes abordés sont plus classiques que dans ses autre séries ( Le Codex angélique, Waterloo 1911 ), la complexité de l’histoire est donc la bienvenue, ça évite la redondance avec toutes les séries ésotériques que l’on a pu lire.
Donc une histoire dense, servi par un dessin… dense. Effectivement, Dellac, nous la joue pattes de mouches et les dessins se retrouvent confinés dans de toutes petites cases. Ce qui n’empêche pas son trait d’être assez plaisant dans un style classique et dynamique à la Alex Alice.
On soulignera, toutefois, que le dessinateur a voulu aérer son travail dans le tome 2 puisqu’on a le droit à quelques doubles planches assez sympas.
En bref, c’est une série que j’ai trouvé très sympa à lire ; elle ne prétend pas devenir une référence mais juste divertir de façon intelligente. L’histoire avance bon train, et dès la fin du 2nd tome, on a déjà quelques réponses. L’ami Gloris, n’est de toutes façons pas du genre à faire des séries à rallonges : pas le temps de s’ennuyer, c’est déjà un très bon point.
Petit, voir gros bémol qui tronque la note d’une étoile ; des fautes de phylactères dans le tome 2 où un personnage parle à la place d’un autre et inversement. Je n’avais jamais un tel manque de professionnalisme chez un grand éditeur. Ca a le don de vous faire sortir de l’histoire instantanément.
Une fois encore le genre n'est pas renouvelé. Jarry reste sur ses références comme pour ses brumes. Mais ayant apprécié la lecture de cette première série, je me suis forcément lancé.
Un peu à la manière d'Arleston avec son monde de Troy, Jarry développe son univers avec la richesse des histoires en plus (ça vaut les 12 euros réglementaires) et la bouffonnerie en moins.
Deplano nous offre une illustration très satisfaisante pour ce genre d'histoire, sans doute meilleure que celle d'Istin.
Bon, faut quand même avouer, que au bout de trois tomes, il n'en ressort pas grand chose. L'histoire se termine, c'est déjà ça. Et on comprend mieux la situation des nabdirs dans la série mère. Mais il aurait été préférable de finir cette dernière plutôt que de développer cette petite histoire qui ne restera pas dans les mémoires.
De l'heroïc-fantasy pas trop débile, comparé au reste de la production, inspirée de plusieurs piliers du genre mais qui leur reste aux niveau des chevilles... Allez, des genoux peut-être...
Très bonne histoire se déroulant pendant la seconde guerre mondiale. On sent un peu l’inspiration des quelques bons films américains sur la dite guerre et de Gibrat, effectivement.
En tout cas, en l’espace de deux tomes, on a beaucoup de points de vues différents sur le conflit (enfants juifs, soldats américains, soldats allemands, citoyens allemands… ), tout en restant dans une histoire presque intimiste puisque l’on reste concentré sur un petit groupe de gens.
Au début, ça m’a un peu dérangé mais finalement, cela permet de s’attacher rapidement aux personnages et le manque d’envergure est compensé par le récit du soldat allemand, fort en émotion et en images marquantes.
Une très bonne histoire courte, rien à dire…
Hey, c’est pas mal, ce truc, pourtant, je n’en attendais rien.
Le dessin est très classique mais plutôt bon. Pas de problèmes de proportions, les scènes d’action sont bien mises en scène. C’est pas l’extase mais c’est juste bon.
Pour l’histoire, le début est un peu confus, surtout à cause des jumeaux qui passent leurs temps à déblatérer des mots incompréhensibles pour expliquer l’évolution de l’humanité. Mais la solitude et les sentiments de l'héroïne sont plutôt bien rendus. On y croit...
En fait, c’est juste un bon premier tome qui intrigue le lecteur et introduit bien l’univers. Malheureusement, la suite se fait attendre depuis un bon moment.
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Servitude
"Servitude" peut passer pour un ovni dans la production standard de chez Soleil. Certes, on reste dans leur genre de prédilection mais, on oublie tous les côtés adolescents qui ont fait le succès des Lanfeust et consort. Les auteurs ont su créer un monde fantasy bien cadré et sérieux celui-ci. En plus, le traitement graphique est intéressant puisque seule des variations du beige et du marron sont utilisés. Rien que pour cela, la découverte vaut le coup. Par contre, la narration ne permet pas vraiment de se passionner pour l’histoire. Les deux premiers tomes sortis jusqu’à présent ne parlent pas des mêmes personnages et ethnies. Du coup il est assez difficile de s’attacher à des héros qui n’ont pas eu le temps de gagner en charisme. Espérons que c’en est fini de poser les bases de l’aventure et que l’on va pouvoir bientôt se passionner pour cette guerre où, point intéressant, les deux points de vue nous serons exposés et sans manichéisme. Les auteurs semblent savoir où ils vont, ce qui est plutôt bon signe pour la suite. Pour l’instant, je garde mes réserves mais il y a des chances que ce soit le genre de série que l’on ne pourra que juger dans son ensemble. Après lecture du tome 3 : Je passe ma note à 4 étoiles car comme je l'espérais, on commence à rentrer un peu plus dans le vif du sujet... Et puis, après une relecture sérieuse, je me rends compte qu'on tient là un futur incontournable... Les intros avec le chant du premier et les lettres des 2 suivants finissent de nous transporter dans ce monde imaginaire. Les révélations d'Ulfas donnent vraiment envie de connaître la suite et d'en connaître un peu plus sur les puissances et ce dieu avide de pouvoir...
La Quête de l'Oiseau du Temps - Avant la Quête
Ce second cycle de La Quête de l'Oiseau du Temps nous permet au moins de voir quelques marches de ce monde à l'agonie au temps de leur grandeur. Il ne casse pas trop le mythe comme j'avais pu le craindre à la lecture du 1er tome mais est quand même un peu moins bon parce qu'un peu moins sombre. Une fois ce prequel terminé, il sera intéressant de lire les deux ( puis trois ? ) cycles à la suite pour voir la déchéance d'Akbar et des personnages secondaires comme Bodias ou Bulrog qu'il est agréable de retrouver plus jeune. En attendant l'enseignement du Rige du tome 3...
Assassin's Creed
Vu le temps que j’ai passé ( et que je passe encore ) sur la licence vidéoludique, je me devais de lire son adaptation… Franchement, ça n’a aucun intérêt. Premièrement, si vous n’avez pas joué aux jeux, il est fort probable que vous ne compreniez qu’une partie de l’intrigue. Dès lors cette série est clairement destinée aux assassins en herbe. Malheureusement, l’histoire de la bd n’est pas en accord avec celle des jeux ; c’est mal barré. Je voulais en apprendre plus sur l’univers et au final, je connaissais déjà la moitié du scenario et l’autre moitié n’est pas cohérente. Pour l’instant, la seule chose intéressante est de connaître un nouvel ancêtre du héros : Aquilus, que l’on aimerait bien diriger dans la Rome antique. La partie graphique est confiée à l’acolyte favori de Corbeyran, Défali. J’ai beaucoup de mal avec ses proportions parfois approximatives et ses personnages que je trouve moche. Et puis… ses assassins n’ont pas le quart de la classe d’Altaïr ou Ezio.
Uchronie[s] - New Byzance
Le point de départ de cette uchronie est un peu facile ; j’ai du mal à croire qu’il aurait pu se passer un changement aussi radical au cœur même du symbole du capitalisme… Comme si la Mecque pouvait être transformée en Wall Street en deux coups de cuillères à pot… N’importe quoi. Cela dit, ce postulat farfelu permet d’établir une toile de fond originale et propre à nous intriguer. Le premier tome est donc assez sympa ; on découvre le système de New Byzance avec intérêt. Cette idée d’un New York oriental permet aussi au dessinateur de s’éclater point de vue architecture, les extérieurs comme les intérieurs sont recherchés et dans chaque immeuble ou appartement, on se sent en orient. Au niveau des personnages, je le trouve beaucoup moins convaincant. Les proportions sont bonnes mais je trouve que les visages manquent de finesse et de détails. Sur certaines images, c’est vraiment flagrant : sans la couleur, on se retrouverait devant un premier jet crayonné ( pas mal fait, certes, mais quand même… ) Les deux tomes suivants sont beaucoup moins sympas, ils développent cette idée de réalités alternatives mais pas vraiment de façon surprenante, surtout si vous avez déjà commencé les deux autres séries en parallèle. La fin est quand à elle pas trop mal, assez surprenante et elle donne relativement envie de lire les autres série. Pour ce qui est du dessin ; passé la surprise architecturale du premier tome, il ne m’a plus fait aucun effet.
Uchronie[s] - New Harlem
Cette uchronie me semble beaucoup plus crédible que la première. Le pays a radicalement changé de couleur mais suite à quoi ? L’intérêt de cette série par rapport aux autres, c’est que les raisons du changement ne nous sont pas jetées à la figure dès la première page. Et ces raisons et conséquences qui en découlent me semblent bien plus plausibles que la prise de pouvoir par Al-Qaïda faisant directement suite à des attentats terroristes. Mais c’est presque tout ce qu’il y a à sauver de cette partie. Le dessinateur est clairement le moins bon des trois. Il débute sûrement et les contraintes de la série lui auront probablement imposé des contraintes de temps qui l’ont sévèrement handicapé. Niveau scénario, ça suit la première série, mais c’est plutôt chiant. On se retrouve dans un univers de complots, de politique et de problèmes financiers, un truc assez lourd en somme. Et puis les capacités de Zack sont totalement différentes que dans New Byzance ce qui manque de cohérence. Seule la fin est vraiment intrigante… La seule des trois d’ailleurs. Il est probable que l’épilogue parte de cette fin puisque c’est la seule qui attend des réponses.
Uchronie[s] - New York
La dernière uchronie n’en est pas une, puisqu’il s’agit de notre réalité, celle d’où démarre l’histoire de Charles Kosinski et de Tia Brown qui voyagent entre ces mondes parallèles. Alors forcément, comprendre un peu plus le pourquoi du comment, c’est toujours intéressant. Pourquoi diable Tia est-elle partie cherché Kosinski à New Byzance ? Tia qui par ailleurs a un comportement très différent par rapport aux deux premières séries, ce qui est plutôt surprenant. Mais au bout de la troisième série, relire les même explications à propos de la fusion noire, des rêves de Zack et des réalités alternatives, ça commence à être un poil lourdingue. Et puis ici, point de changement de notre histoire qui pourrait donner une nouvelle toile de fond et capter notre intérêt. Donc ça se lit pour compléter les deux autres mais en aucun cas, cela se montre plus passionnant. Au niveau du dessin par contre, on a ici le meilleur des trois ( pour peu que l’on aime le trait un peu gras de Défali ). Même si c’est loin d’être parfait et que l’on aimerait qu’il soit un peu moins prolifique ( Le Syndrome de Hyde, Assassin's Creed, Pulsions ) pour être un peu plus appliqué.
Missi Dominici
Autant le dire, tout de suite, je l’ai lu pour le scénariste. Et j’ai retrouvé ce qui me plait dans les scénarii de Gloris ; Densité, bonne intrigue, situations inattendues et des dialogues recherchés. Je dois quand même avouer que les thèmes abordés sont plus classiques que dans ses autre séries ( Le Codex angélique, Waterloo 1911 ), la complexité de l’histoire est donc la bienvenue, ça évite la redondance avec toutes les séries ésotériques que l’on a pu lire. Donc une histoire dense, servi par un dessin… dense. Effectivement, Dellac, nous la joue pattes de mouches et les dessins se retrouvent confinés dans de toutes petites cases. Ce qui n’empêche pas son trait d’être assez plaisant dans un style classique et dynamique à la Alex Alice. On soulignera, toutefois, que le dessinateur a voulu aérer son travail dans le tome 2 puisqu’on a le droit à quelques doubles planches assez sympas. En bref, c’est une série que j’ai trouvé très sympa à lire ; elle ne prétend pas devenir une référence mais juste divertir de façon intelligente. L’histoire avance bon train, et dès la fin du 2nd tome, on a déjà quelques réponses. L’ami Gloris, n’est de toutes façons pas du genre à faire des séries à rallonges : pas le temps de s’ennuyer, c’est déjà un très bon point. Petit, voir gros bémol qui tronque la note d’une étoile ; des fautes de phylactères dans le tome 2 où un personnage parle à la place d’un autre et inversement. Je n’avais jamais un tel manque de professionnalisme chez un grand éditeur. Ca a le don de vous faire sortir de l’histoire instantanément.
Les Exilés d'Asceltis
Une fois encore le genre n'est pas renouvelé. Jarry reste sur ses références comme pour ses brumes. Mais ayant apprécié la lecture de cette première série, je me suis forcément lancé. Un peu à la manière d'Arleston avec son monde de Troy, Jarry développe son univers avec la richesse des histoires en plus (ça vaut les 12 euros réglementaires) et la bouffonnerie en moins. Deplano nous offre une illustration très satisfaisante pour ce genre d'histoire, sans doute meilleure que celle d'Istin. Bon, faut quand même avouer, que au bout de trois tomes, il n'en ressort pas grand chose. L'histoire se termine, c'est déjà ça. Et on comprend mieux la situation des nabdirs dans la série mère. Mais il aurait été préférable de finir cette dernière plutôt que de développer cette petite histoire qui ne restera pas dans les mémoires. De l'heroïc-fantasy pas trop débile, comparé au reste de la production, inspirée de plusieurs piliers du genre mais qui leur reste aux niveau des chevilles... Allez, des genoux peut-être...
Airborne 44
Très bonne histoire se déroulant pendant la seconde guerre mondiale. On sent un peu l’inspiration des quelques bons films américains sur la dite guerre et de Gibrat, effectivement. En tout cas, en l’espace de deux tomes, on a beaucoup de points de vues différents sur le conflit (enfants juifs, soldats américains, soldats allemands, citoyens allemands… ), tout en restant dans une histoire presque intimiste puisque l’on reste concentré sur un petit groupe de gens. Au début, ça m’a un peu dérangé mais finalement, cela permet de s’attacher rapidement aux personnages et le manque d’envergure est compensé par le récit du soldat allemand, fort en émotion et en images marquantes. Une très bonne histoire courte, rien à dire…
Hel
Hey, c’est pas mal, ce truc, pourtant, je n’en attendais rien. Le dessin est très classique mais plutôt bon. Pas de problèmes de proportions, les scènes d’action sont bien mises en scène. C’est pas l’extase mais c’est juste bon. Pour l’histoire, le début est un peu confus, surtout à cause des jumeaux qui passent leurs temps à déblatérer des mots incompréhensibles pour expliquer l’évolution de l’humanité. Mais la solitude et les sentiments de l'héroïne sont plutôt bien rendus. On y croit... En fait, c’est juste un bon premier tome qui intrigue le lecteur et introduit bien l’univers. Malheureusement, la suite se fait attendre depuis un bon moment.