Le blog BD de marcel

L'avatar du posteur marcel
Inscription : 16/05/2006
Nombres d'avis : 8
Nombre de séries : 4
Score trophées : 15

Par marcel
Note: 4/5
Couverture de la série James Dieu
James Dieu

La série n'est aujourd'hui plus dans la collection 32 mais un deuxième volume vient de sortir et améliore la déjà bonne impression que j'avais eue sur le premier. Une histoire très délirante, des personnages incongrus, Elvis alias James Dieu en tête, créateur de la Terre... avec son vomi, après une bonne cuite... Le dessin et la mise en scène de Pontarolo sont également très réussis, avec des trognes incroyables. Pour ceux qui n'ont pas peur du grand n'importe quoi.

07/12/2007 (modifier)
Par marcel
Note: 4/5
Couverture de la série Runaways (Les Fugitifs)
Runaways (Les Fugitifs)

Les trois albums des Fugitifs publiés dans la collection Marvel Mini-Monster (des gros volumes brochés de 6 numéros US) sont très divertissants : des persos bien campés, du rythme, des cliffhangers à la fin de chaque épisode... Bref, l'oeuvre très maîtrisée de l'excellent Brian K. Vaughan, par ailleurs auteur des très réussis Y, Le Dernier Homme et Ex Machina (entre autres). Le dessin, lui, est quelconque mais efficace. La seule bonne série issue de l'éphémère collection Tsunami. Maintenant que j'ai lu le Deluxe, qui réunit les 12 premiers épisodes de la seconde série dans un volume cartonné, je peux dire que la seconde série est pour moi aussi bonne que la première, toujours très drôle et surprenante (dialogues, situations, etc...). Avec l'intérêt supplémentaire qu'elle est plus intégrée à l'Univers Marvel, avec notamment la présence des Vengeurs ou même d'une rescapée de Puissance 4, dont seuls les plus pointus (pour ne pas dire les plus vieux) des lecteurs de Marvel se souviennent.

08/11/2007 (MAJ le 09/11/2007) (modifier)
Par marcel
Note: 4/5
Couverture de la série 100 bullets
100 bullets

La sortie (enfin !) du tome 3 chez Panini me donne l'occasion de donner mon avis. L'agent Graves, personnage mystérieux, rend visite à différentes personnes à priori sans lien (si ce n'est un drame personnel passé) et leur propose le même deal : dans une mallette, un flingue, 100 balles et une photo. Sur la photo, la personne responsable de leurs malheurs. Et grâce à l'arme et aux balles non-identifiables, l'assurance absolue de ne pas être poursuivis. Sur cette idée de base maligne, Azzarello développe des histoires autonomes sur 1 ou plusieurs épisodes, mais finalement toutes liées par la trame générale de la série, qui prend lentement forme en filigrane. Que veut Graves ? Qui manipule qui ? Et pour servir son scénario, le formidable Eduardo Risso, tout en ombres savamment réparties, fait merveille pour traduire l'ambiance polar. Bref, un must.

18/01/2007 (modifier)
Par marcel
Note: 4/5
Couverture de la série Kaamelott
Kaamelott

Tout d'abord, je précise sans contestation possible, que cet album est complètement hors de la catégorie des Caméra café, L5, et autres Joséphine. D'abord, Dupré est un vrai dessinateur, qui n'a pas bâclé son travail, qui sait ce que sont un avant et un arrière-plan. Une mise en scène, donc, dynamique et réussie. Côté scénario, certes, c'est moins drôle parce que le jeu des acteurs manque (encore que je les "entendais" parfaitement) mais les personnages sont bien là, bien campés, ressemblants, mais avec des libertés graphiques pour renforcer les mimiques, avec toujours cette manière de parler particulière. L'intrigue en elle-même, c'est bêtement une quête. C'est infiniment mieux construit que bien des merdes pseudo celtiques que proposent Soleil et consorts. Au moins, ça ne se prend pas au sérieux. En fait, au-delà du produit dérivé, je pense que cette série est surtout une occasion pour Astier d'utiliser des choses beaucoup trop chères pour la télé : une armée de morts-vivants, une créature gigantesque dans une caverne, etc... Bref, du travail plus qu'honnête qui, même s'il faut connaître un peu le caractère des personnages, peut être lu indépendamment de la série télé.

27/11/2006 (modifier)
Par marcel
Note: 4/5
Couverture de la série Gueule de bois
Gueule de bois

Mon avis sur le tome 2 mais il peut se généraliser à la série. Deuxième livraison pour cette série, plus réussie que Silex Files, sorte de Starbuck plus destiné aux adultes. A nouveau, le scénario est amusant, sans avoir forcément la mécanique bien huilée des one-shots de Foerster, comme Styx ou Chiens de prairie, mais c'est avec plaisir qu'on plonge dans cet univers ultra-référencé, pour y rencontrer, comme ici, Alice devenue une vieille dame narcoleptique mais toujours un des meilleurs chasseurs de cryptozooides (comprenez "créatures fabuleuses"). La salle des trophées, à ce titre-là, est un régal, le Baron de Munschausen y côtoyant Hellboy. Toujours cette ambiance bizarre et parfois glauque qui faisait la réussite de Starbuck. Pas mal d'humour (noir voire glauque) aussi. Toujours ce dessin unique, pas assez signalé, qui se joue des perspectives et des proportions pour allonger les silhouettes, les ombres et les immeubles pour créer le mystère. Bref, du bon Foerster, très ludique, qui fait de plus en plus penser a un Hellboy franco-belge (enfin, italien : son nez s'allonge quand il prétend être américain).

14/09/2006 (modifier)
Par Marcel
Note: 4/5
Couverture de la série Voies off
Voies off

Evidemment, c'est le nom de Nicolas Pothier qui m'a attiré vers cet album petit format, d'un peu plus de 100 pages, regroupant des histoires courtes indépendantes. Leur seul point commun est l'utilisation (et le détournement) de la voix off en BD. Chacune porte le nom d'un des persos (le premier étant Marcel. Si ça c'est pas la classe...), on part sur des histoires à chute assez classiques, pour de plus en plus utiliser les possibilités qu'offre cette technique de berner le lecteur, l'envoyer sur de mauvaises pistes, jusqu'à ce qu'il ne semble plus y avoir de rapport entre ce qu'il voit et ce qu'il lit. La plupart de ces exercices sont carrément brillants, toujours ludiques, portés par un dessin qui, malgré quelques choix de couleurs un peu hasardeux, est toujours vivant et expressif. Bref, un des one-shot du moment, une très bonne surprise pour moi, je vais vraiment suivre Pothier (Lisez Ratafia !) de près.

20/06/2006 (modifier)
Par marcel
Note: 4/5
Couverture de la série The Fountain
The Fountain

Je ne connaissais que "Pi" du cinéaste Aronofsky, j'ai pas vu "Requiem for a dream". Sans me vanter, j'avais pas compris grand chose. Mais je m'étais laissé happé par l'ambiance. Là, The fountain est tout de même un peu plus compréhensible : un conquistador part à la recherche de la source de vie éternelle chez les Mayas. Mille ans plus tard, on le voit dans l'espace on sait pas trop où (là, c'est pas la partie la plus claire de l'album). Enfin, à notre époque, un chercheur (le même personnage, on ne sait pas trop au début comment) essaye de sauver sa femme malade. Si ce "pitch" fait un peu bordélique, la lecture de cet album amène une poésie et des moments d'émotion assez réussis, aussi (surtout ?) grâce aux dessins de Kent Williams. A classer dans la famille de Dave McKean ou, plus éloigné, de Bill Sienkiewicz, Williams alterne des cases à la limite de l'hyperréalisme et d'autres beaucoup plus brutes, dessin juste au crayon et corps déformés, pas très loin d'Egon Schiele. Par dessus, des couleurs dont la palette surprend par sa justesse rare et l'alternance des grands à-plats avec des modèles plus travaillés. Bref, un beau voyage, pour peu qu'on se laisse porter. Info accessoire : la réalisation de la BD a permis de relancer en parallèle la réalisation de film qu'était le scénario d'origine. Il sort en France en Novembre, avec Hugh Jackman (Wolverine) dans le rôle principal. Pour voir le trailer, c'est ici.

16/05/2006 (modifier)
Par marcel
Note: 4/5
Couverture de la série 80 jours
80 jours

Après Norbert l'imaginaire, Vadot et Guéret continuent de mêler la vie de Monsieur Tout-le-monde et le fantastique. Ils se situent là entre la chronique et le conte. L'idée : un vieil homme, 80 ans, vient d'apprendre qu'il ne marchera plus. Tous les jours, la jeune et belle Juliette vient lui rendre visite. Et ça lui fait du bien. Tellement de bien qu'il commence à rajeunir, d'un an tous les jours. Il remarche, voit plus clair, ... Impossible cependant de parler du "véritable" thème de l'album (en tout cas celui qui le dirige) sans faire de "spoiler". Je dirais juste que, à l'instar de Norbert, on retrouve un récit humain, qui parle forcément à tous, avec cette même petite musique et ses personnages crédibles. Graphiquement, Vadot laisse maintenant directement ses crayonnés et met les couleurs par dessus. C'est souvent très beau et bien mis en scène. Un petit bémol cependant sur certaines cases, notamment avec Juliette, qui semblent un peu "bancales".

16/05/2006 (modifier)