Cet album sort du lot de la bande dessinée courante et aborde un plan intéressant de la pensée :
Une dérive fabuleuse en plusieurs panneaux, décrivant l'oubli lent et irrémédiable d'un monde qui fut.
Une œuvre magistrale, sur l'importance de la position sociale d'individus, qui loin des clichés de la Science-Fiction, s'approprient les décisions, la gestion, les opportunités, l'exploration, et au final la réalité controversée, d'un événement catastrophique, dont le souvenir s'étiole d'époques en époques. Jusqu'au retrait d'une référence, sa dernière mémoire, permutée avec une autre plus réaliste...
Cette bande dessinée retrace les histoires intimistes, de personnages touchés de près ou de loin avec un événement qui semblait donner du sens à leurs propres existences.
Jusqu'à la disparition enfin de tous ces psychismes, qui semblaient en relation avec cet ancien évènement.
Comme si le temps nettoyait ces âmes de leur immaturité, pour les renvoyer encore et encore travailler sur leurs véritables personnes, en les affranchissant d'un passé révolu et lourd...
Une photographie de la pan humanité et de ces convulsions existentielles, à acquérir coûte que coûte !!
Clarke et Kubrick, un univers génial :
Le dessin de l'école Espagnole est non seulement percutant, mais aussi empreint d'une grande contemplation des formes technologiques et architecturales. Image d'un pays résolument moderne dans ses réalisations contemporaines décomplexées.
Un pur chef d’œuvre qui renvoie souvent à l'esprit des vacances où tout devient possible alors, avec quelques plages de sable fin, des ports anachroniques en apparence, et des soirées dans l'ombre des remblas, où se trament des aventures joyeusement inquiétantes.
Des péripéties absolues, dans lesquelles nos héros se sortent par des triomphes à la Pyrus.
Cet aspect peu orthodoxe de leurs tribulations, apporte une grande fraicheur dans cette vision d'aventures où tout reste possible.
Scénario plus fouillé que ce qu'on peut en penser de prime abord, si on se contente juste de se poser sur le déroulé simple des aventures.
Car derrière cette apparente simplicité, se dévoile pour celui qui y entre totalement, un esprit d'ouverture sur un futur tel qu'on pouvait le penser.
Un futur positif et aventurier dans le sens des grands espaces, avec une technologie décrite, facilitatrice des choses et plutôt fun, à contrario de cette technologie de contrôle qui se répand aujourd'hui dans le réel.
Une vision d'un univers moderne et libérateur, dans lequel nos héros sont confrontés à d'autres pensées, d'autres projets de vies des personnages bizarres, tant physiques que psychiques, qu'ils croisent....
Parfois retords, ou totalement déjantés, ou bien calculateurs et cyniques, ou encore sans moralité, sauf celle de leur intérêts.
Sans parler des jeux atypiques relationnels de nos deux acteurs, croqués par Alfonso Font.
Dont l'un passe son temps les bras au ciel à dénoncer avec une conception ravageuse, les malheurs hallucinants qui leur arrivent. Et dont l'autre en assure une reformulation rationnelle douteuse...
Trois albums à ma connaissance, à se procurer illico, pour se projeter dans des aventures positivement jouissives.
La plus fabuleuse histoire stéréoréaliste qui m'ait été donné à lire. Un pur récit de SF. Une intrigue passionnante, qui se joue dans le monde réel et le monde virtuel de cette œuvre. Une histoire où les enjeux sociétaux sont tiraillés entre deux camps opposées : Adeptes des machines pour l'exploration spatiale, contre les volontés de libération de l'homme dans l'espace.
Cette série dotée d'une intrigue et de rebondissements cosmiques, vaut l'effort de la lire vraiment afin de rentrer dans l'histoire. On y gagne une autre vision du monde, une perception positiviste qui se révèle au fil de sa lecture et se renforce au fil de ses relectures.
On reste émerveillés par la découverte d'une société futuriste aux divers aspects, savamment décrite par le scénariste Thierry Smolderen, qui nous ouvre par la un accès direct à son imaginaire extraordinaire. C'est un faiseurs de monde comme Samuel Kolk, un des plus charismatiques personnages de cette œuvre magistrale.
On est séduit aussi par le dessin d'une rare esthétique produit par Philippe Gauckler. Cet artiste à su matérialiser la pensée du scénariste et c'est un pur chef d’œuvre. On mesure l'importance de l'illustrateur, capable de produire les formes nécessaire à la matérialisation d'une BD. Personnages, paysages, vaisseaux, découpage des actions, tout est là. On loue l'imaginaire de cet artiste qui nous émerveille dans ses illustrations de la BD la plus fraiche et la plus fun de l'univers.
Cette œuvre vaut le détour, et on ne saurait que conseiller de rechercher les albums disponibles, afin de pouvoir s'y immerger complètement...
La grosse arnaque, dans le tome 4, le n°5 est annoncé, mais jamais édité... juste 4 planches dans l'intégrale, alors que tout le monde attendait un album complet. Très déçu et je crois que je vais boycotter les éditions Glenat et J-Y Delitte dans ce genre de BD (à suite) ou alors je vais attendre que tous les tomes soient sortis, et encore car chez ce dessinateur c'est presque toujours la même chose, le dernier ouvrage entre-ouvre la porte à une suite possible, mais rien ne sort de sa planche à dessin. Dire que c'est le seul à avoir ce genre de pratique, je ne crois pas, je me souviens de la série Ramiro de W.Vance qui a eu le mérite de me passionner autant que de m'énerver quand la série s'est arrêtée en pleine histoire après 3 tomes du trésor des Wisigoths.
Alors messieurs les éditeurs, les dessinateurs, les scénaristes, si vous voulez que l'on vous suive, essayez de nous respecter, nous les lecteurs, et terminez les séries commencées et lancées avec fracas.....
Je trouve certains lecteurs bien sévères. Cette BD est très sympa et ça détend de lire ça après une journée dure de boulot. Il y a un an que je connais cette série et il ne me manque que 4 tomes. Tous les personnages autour du scrameustache sont attachants. Il vaut mieux lire cela que des BD de guerre. Je souhaite que cette série s'étende au delà du N° 36.
Longue vie à cette BD passionnante.
Signé, un adulte comblé.
"Eloge de la poussière" ! Quel titre ! Il résume parfaitement le contenu de l'album. Baudoin avec son trait nerveux qui semble constamment s'effacer comme le vent emmenant avec lui des grains de sables. Un trait poussiéreux, voilà le dessin ce n'est que ça : de la poussière.
Tout comme les souvenirs... Les souvenirs qui reviennent tout à coup comme une tempête et ses rafales de vent. La mort d'un père, l'amour avec une femme, avec un corps. Un chien trouvé, puis tué avant même qu'on ne l'oublie. La poussière n'existe pas ! C'est l'homme qui la crée. Mathilde fixe du regard une vague avant qu'elle ne disparaisse à tout jamais. Ce n'est qu'en les regardant, en les écoutant tous les jours qu'elle ne mourons plus sur le sable. Elles ne seront plus du sable mais de la poussière : dans les souvenirs, sur une feuille...
Et puis il y a cette mère malade, sans mémoire. La tête ouverte comme un fenêtre : elle laisse s'envoler les derniers souvenirs. Et son fils qui la voit déjà comme un cadavre, comme de la poussière. Pourtant elle est toujours là, elle est toujours cette femme malicieuse.
"L'éloge de la poussière" est un album bouleversant. Il nous amène à Nice, à Beyrouth, il nous fait voyager à travers les années de page en page. Ces images recomposées viennent se nicher à l’intérieur de nous. Certainement l'une des plus belles autobiographie de la bande dessinée, l’une des plus justes, qui décrit parfaitement ce qu’est la mémoire, la véritable réalité humaine. Peu importe le temps, les lieux, ce qui est beau ce sont les grains de poussières qui volent dans cet album proustien.
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La Planète oubliée (Légendes de l'éclatée)
Cet album sort du lot de la bande dessinée courante et aborde un plan intéressant de la pensée : Une dérive fabuleuse en plusieurs panneaux, décrivant l'oubli lent et irrémédiable d'un monde qui fut. Une œuvre magistrale, sur l'importance de la position sociale d'individus, qui loin des clichés de la Science-Fiction, s'approprient les décisions, la gestion, les opportunités, l'exploration, et au final la réalité controversée, d'un événement catastrophique, dont le souvenir s'étiole d'époques en époques. Jusqu'au retrait d'une référence, sa dernière mémoire, permutée avec une autre plus réaliste... Cette bande dessinée retrace les histoires intimistes, de personnages touchés de près ou de loin avec un événement qui semblait donner du sens à leurs propres existences. Jusqu'à la disparition enfin de tous ces psychismes, qui semblaient en relation avec cet ancien évènement. Comme si le temps nettoyait ces âmes de leur immaturité, pour les renvoyer encore et encore travailler sur leurs véritables personnes, en les affranchissant d'un passé révolu et lourd... Une photographie de la pan humanité et de ces convulsions existentielles, à acquérir coûte que coûte !!
Clarke et Kubrick
Clarke et Kubrick, un univers génial : Le dessin de l'école Espagnole est non seulement percutant, mais aussi empreint d'une grande contemplation des formes technologiques et architecturales. Image d'un pays résolument moderne dans ses réalisations contemporaines décomplexées. Un pur chef d’œuvre qui renvoie souvent à l'esprit des vacances où tout devient possible alors, avec quelques plages de sable fin, des ports anachroniques en apparence, et des soirées dans l'ombre des remblas, où se trament des aventures joyeusement inquiétantes. Des péripéties absolues, dans lesquelles nos héros se sortent par des triomphes à la Pyrus. Cet aspect peu orthodoxe de leurs tribulations, apporte une grande fraicheur dans cette vision d'aventures où tout reste possible. Scénario plus fouillé que ce qu'on peut en penser de prime abord, si on se contente juste de se poser sur le déroulé simple des aventures. Car derrière cette apparente simplicité, se dévoile pour celui qui y entre totalement, un esprit d'ouverture sur un futur tel qu'on pouvait le penser. Un futur positif et aventurier dans le sens des grands espaces, avec une technologie décrite, facilitatrice des choses et plutôt fun, à contrario de cette technologie de contrôle qui se répand aujourd'hui dans le réel. Une vision d'un univers moderne et libérateur, dans lequel nos héros sont confrontés à d'autres pensées, d'autres projets de vies des personnages bizarres, tant physiques que psychiques, qu'ils croisent.... Parfois retords, ou totalement déjantés, ou bien calculateurs et cyniques, ou encore sans moralité, sauf celle de leur intérêts. Sans parler des jeux atypiques relationnels de nos deux acteurs, croqués par Alfonso Font. Dont l'un passe son temps les bras au ciel à dénoncer avec une conception ravageuse, les malheurs hallucinants qui leur arrivent. Et dont l'autre en assure une reformulation rationnelle douteuse... Trois albums à ma connaissance, à se procurer illico, pour se projeter dans des aventures positivement jouissives.
Convoi - Les Aventures de Karen Springwell
La plus fabuleuse histoire stéréoréaliste qui m'ait été donné à lire. Un pur récit de SF. Une intrigue passionnante, qui se joue dans le monde réel et le monde virtuel de cette œuvre. Une histoire où les enjeux sociétaux sont tiraillés entre deux camps opposées : Adeptes des machines pour l'exploration spatiale, contre les volontés de libération de l'homme dans l'espace. Cette série dotée d'une intrigue et de rebondissements cosmiques, vaut l'effort de la lire vraiment afin de rentrer dans l'histoire. On y gagne une autre vision du monde, une perception positiviste qui se révèle au fil de sa lecture et se renforce au fil de ses relectures. On reste émerveillés par la découverte d'une société futuriste aux divers aspects, savamment décrite par le scénariste Thierry Smolderen, qui nous ouvre par la un accès direct à son imaginaire extraordinaire. C'est un faiseurs de monde comme Samuel Kolk, un des plus charismatiques personnages de cette œuvre magistrale. On est séduit aussi par le dessin d'une rare esthétique produit par Philippe Gauckler. Cet artiste à su matérialiser la pensée du scénariste et c'est un pur chef d’œuvre. On mesure l'importance de l'illustrateur, capable de produire les formes nécessaire à la matérialisation d'une BD. Personnages, paysages, vaisseaux, découpage des actions, tout est là. On loue l'imaginaire de cet artiste qui nous émerveille dans ses illustrations de la BD la plus fraiche et la plus fun de l'univers. Cette œuvre vaut le détour, et on ne saurait que conseiller de rechercher les albums disponibles, afin de pouvoir s'y immerger complètement...
Le Neptune
La grosse arnaque, dans le tome 4, le n°5 est annoncé, mais jamais édité... juste 4 planches dans l'intégrale, alors que tout le monde attendait un album complet. Très déçu et je crois que je vais boycotter les éditions Glenat et J-Y Delitte dans ce genre de BD (à suite) ou alors je vais attendre que tous les tomes soient sortis, et encore car chez ce dessinateur c'est presque toujours la même chose, le dernier ouvrage entre-ouvre la porte à une suite possible, mais rien ne sort de sa planche à dessin. Dire que c'est le seul à avoir ce genre de pratique, je ne crois pas, je me souviens de la série Ramiro de W.Vance qui a eu le mérite de me passionner autant que de m'énerver quand la série s'est arrêtée en pleine histoire après 3 tomes du trésor des Wisigoths. Alors messieurs les éditeurs, les dessinateurs, les scénaristes, si vous voulez que l'on vous suive, essayez de nous respecter, nous les lecteurs, et terminez les séries commencées et lancées avec fracas.....
Le Scrameustache
Je trouve certains lecteurs bien sévères. Cette BD est très sympa et ça détend de lire ça après une journée dure de boulot. Il y a un an que je connais cette série et il ne me manque que 4 tomes. Tous les personnages autour du scrameustache sont attachants. Il vaut mieux lire cela que des BD de guerre. Je souhaite que cette série s'étende au delà du N° 36. Longue vie à cette BD passionnante. Signé, un adulte comblé.
Eloge de la poussière
"Eloge de la poussière" ! Quel titre ! Il résume parfaitement le contenu de l'album. Baudoin avec son trait nerveux qui semble constamment s'effacer comme le vent emmenant avec lui des grains de sables. Un trait poussiéreux, voilà le dessin ce n'est que ça : de la poussière. Tout comme les souvenirs... Les souvenirs qui reviennent tout à coup comme une tempête et ses rafales de vent. La mort d'un père, l'amour avec une femme, avec un corps. Un chien trouvé, puis tué avant même qu'on ne l'oublie. La poussière n'existe pas ! C'est l'homme qui la crée. Mathilde fixe du regard une vague avant qu'elle ne disparaisse à tout jamais. Ce n'est qu'en les regardant, en les écoutant tous les jours qu'elle ne mourons plus sur le sable. Elles ne seront plus du sable mais de la poussière : dans les souvenirs, sur une feuille... Et puis il y a cette mère malade, sans mémoire. La tête ouverte comme un fenêtre : elle laisse s'envoler les derniers souvenirs. Et son fils qui la voit déjà comme un cadavre, comme de la poussière. Pourtant elle est toujours là, elle est toujours cette femme malicieuse. "L'éloge de la poussière" est un album bouleversant. Il nous amène à Nice, à Beyrouth, il nous fait voyager à travers les années de page en page. Ces images recomposées viennent se nicher à l’intérieur de nous. Certainement l'une des plus belles autobiographie de la bande dessinée, l’une des plus justes, qui décrit parfaitement ce qu’est la mémoire, la véritable réalité humaine. Peu importe le temps, les lieux, ce qui est beau ce sont les grains de poussières qui volent dans cet album proustien.