En fait, cette trilogie (bien que non définie comme telle) ne peut laisser indifférent. On adore ou on déteste. Vous l'aurez compris à ma note, j'ai adoré ! Alors oui, les planches sont sombres, l'histoire n'avance pas vite, les personnages sont parfois à l'ouest, l'ensemble est complètement barré.... mais c'est justement ce que j'ai apprécié ! Plus de norme, plus de règles, plus de repères... de quoi être complètement transporté... ailleurs !
Comme pour mes commentaires concernant Animal'z et "La couleur de l'air", je dis OUI pour l'achat MAIS seulement si l'on a lu les 2 autres !
Album très sombre tant sur le plan de la couleur que de l'histoire. Dans la lignée de Animal'z, j'ai apprécié la lecture de cet album. Je pense qu'il faut avoir lu les 3 volets (avec Animal'z et La Couleur de l'Air) pour que l'album prenne sens. En lecture isolée par contre, je comprends que certains lecteurs puissent être déçus. Donc achat conseillé "oui" MAIS si on lit aussi les deux autres titres cités dans mon post.
Oui, 4/5 bien que les premières pages ne m'aient a priori pas emballé. Mais c'est dans sa globalité que cet album s'apprécie, et j'irai même plus loin en disant que c'est dans la trilogie (Animal'z / Julia et Roem / La couleur de l'air) que chaque album se délecte.
Rarement une BD du genre (post apocalyptique) m'a autant plongé dans une atmosphère aussi sombre et pourtant très poétique. Les couleurs (je devrait presque dire LA couleur), les dialogues et l'histoire complètement... comment dire... indescriptible !
Je peux comprendre certains lecteurs n'ayant pas particulièrement apprécié, car le genre est bien décalé (mais c'est aussi ce qu'on attend d'un Bilal non ?) ; moi je me suis en tout cas régalé !
En voilà un début de série prometteur !
Tous les ingrédients sont là pour en faire, à mon avis, l'une des futures séries du top ten de bdthèque.
Parlons dessin : rien à redire, même si au départ les visages semblent un peu étranges de par leurs déformations parfois exagérées, au final ils collent parfaitement à l'univers quasi onirique dans lequel se déroule ce premier opus.
L'ensemble fourmille de détails, les scènes sont bien travaillées, les couleurs sont magnifiques : du bel ouvrage que nous propose ici Andreae !
Les strips sont très habilement organisées et contribuent nettement au rythme de l'histoire ! Un bonheur que de savourer ce dessin !
Côté scénario, on est en plein burlesque, avec des scènes vraiment drôles le tout ficelé dans une histoire qui tient bien la route ; mais attention, le monde décrit ici risque de ne pas plaire à tout le monde, avec ses créatures improbables que sont les "saugres", mi-organiques mi-mécaniques... Cet aspect me dérangeait un peu au début, puis finalement on s'y fait très vite, l'esprit de l'album étant à mon sens l'épopée tragico-comique d'une bande de trublions attachants.
Ce qui m'amène aux personnages : pas de faute de goût, tous travaillés de façon égale et assez approfondie pour un début de série en 46 planches. Chaque personnalité ressort bien, il ne manque vraiment rien.
Pour info, je ne sais pas si je suis le seul à avoir cette impression, mais cette série me rappelle étrangement De Cape et de Crocs : un monde proche du rêve, des personnages sympathiques et attachants (pas tous certes, mais à toute bonne histoire il faut son méchant non ?), un premier tome se terminant avec panache, de l'aventure avec un grand A, et même le saugre-lapin qui par certains traits me rappelle Eusèbe... Aux futurs posteurs : suis-je le seul à avoir pensé cela ?
Je n'ai pas mis 5/5, attendant de voir la suite avec impatience, mais le coeur y est !
Que dire de plus qui n'a déjà été dit ?
Je ne suis pas fan du tout du genre zombie, mais le conseil d'un ami m'a poussé à tenter l'aventure... Et je suis conquis ! Les zombies ne sont finalement que secondaires dans l'histoire : bon, s'ils n'étaient pas là il n'y aurait pas d'histoire certes, mais ce n'est pas le sujet principal traité dans cette série.
Le scénario s'enrichit progressivement au fil des tomes (il y a bien quelques légers coups de mou par moments, mais quelle série de plus de 10 tomes n'en connait pas ?).
Je dois avouer que ce n'est qu'au 3ème volet que j'ai réellement accroché à l'histoire, il faut absolument lire au moins ces 3 premiers tomes pour se faire une idée objective de la série.
Rien n'est gratuit : le choix du noir et blanc, les vignettes redondantes, les effets de lumière, les dialogues, la structure des planches. Tout contribue à nous plonger dans une ambiance flippante, dans le quotidien d'un groupe de désespérés où ressurgissent les fléaux de notre société.
La personnalité des personnages est remarquablement travaillée, chacun évoluant sensiblement et en douceur d'un tome au suivant, au gré de leurs mésaventures.
Oui, sincèrement, cette série est sympa comme tout !
Quelle déception... mais quelle déception !!
N'étant pas du tout un féru de mangas japonais, je m'étais pourtant "forcé" à acheter cet album tant encensé par la critique, notamment sur ce site. Les quelques planches d'extrait m'avaient plu au premier coup d'oeil, l'histoire semblait sympa comme tout sans pour autant verser dans l'ultra fantastique... bref, tout cela présageait un bon moment de lecture.
Eh bien le moment de lecture je l'ai bien eu, un "bon" moment... mais quand je dis "bon" c'est au sens de "long" qu'il faut l'entendre : que de lenteurs dans ce récit !! J'ai mis facilement 15 jours à ingurgiter l'intégrale qui pour une raison qui m'échappe apparait dans la section immanquable de bdtheque.
Pour ma part, j'ai dû manquer quelque chose, car je n'ai rien compris (ou presque) au sens de cet ouvrage ; où l'auteur veut-il en venir exactement ? Mystère... Je n'ose croire que l'unique message fut "profite du moment présent, car le passé ne peut être changé" (bon, je suis réducteur, mais au final que reste-t-il ? Franchement ?)... Ou alors je suis un idiot fini dont l'innocence n'a su filtrer le parfum subtil de l'album.
Je comprends que certains puissent aimer ce genre de roman graphique à l'eau de rose, mais en ce qui me concerne, je regrette amèrement mon achat ; comme le disait un autre internaute de cette oeuvre, "c'est à dégouter de lire les mangas" (c'est bien le cas pour moi).
Côté graphique, le dessin est propre, sans bavure, précis... parfait, et c'est ça le problème : c'est TROP parfait, trop convenu, trop mielleux... et pas assez dynamique à mon goût, ce qui colle parfaitement au rythme du pavé, remarquons bien. Il n'y a aucune originalité dans l'organisation des planches ni dans les phylactères.
J'y ai pourtant cru jusqu'au bout, enfin, lorsqu'il ne restait plus que 50 planches, je me suis dit que c'était cuit, que j'avais vu le principal, mais que la fin méritait probablement d'être lue, je le voulais, ce côté immanquable ! Eh bien non, rien, mais alors rien de rien, jusqu'à la dernière planche je suis resté sur ma faim... dommage !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
La Couleur de l'Air (Coup de sang)
En fait, cette trilogie (bien que non définie comme telle) ne peut laisser indifférent. On adore ou on déteste. Vous l'aurez compris à ma note, j'ai adoré ! Alors oui, les planches sont sombres, l'histoire n'avance pas vite, les personnages sont parfois à l'ouest, l'ensemble est complètement barré.... mais c'est justement ce que j'ai apprécié ! Plus de norme, plus de règles, plus de repères... de quoi être complètement transporté... ailleurs ! Comme pour mes commentaires concernant Animal'z et "La couleur de l'air", je dis OUI pour l'achat MAIS seulement si l'on a lu les 2 autres !
Julia & Roem (Coup de sang)
Album très sombre tant sur le plan de la couleur que de l'histoire. Dans la lignée de Animal'z, j'ai apprécié la lecture de cet album. Je pense qu'il faut avoir lu les 3 volets (avec Animal'z et La Couleur de l'Air) pour que l'album prenne sens. En lecture isolée par contre, je comprends que certains lecteurs puissent être déçus. Donc achat conseillé "oui" MAIS si on lit aussi les deux autres titres cités dans mon post.
Animal'z (Coup de sang)
Oui, 4/5 bien que les premières pages ne m'aient a priori pas emballé. Mais c'est dans sa globalité que cet album s'apprécie, et j'irai même plus loin en disant que c'est dans la trilogie (Animal'z / Julia et Roem / La couleur de l'air) que chaque album se délecte. Rarement une BD du genre (post apocalyptique) m'a autant plongé dans une atmosphère aussi sombre et pourtant très poétique. Les couleurs (je devrait presque dire LA couleur), les dialogues et l'histoire complètement... comment dire... indescriptible ! Je peux comprendre certains lecteurs n'ayant pas particulièrement apprécié, car le genre est bien décalé (mais c'est aussi ce qu'on attend d'un Bilal non ?) ; moi je me suis en tout cas régalé !
Azimut
En voilà un début de série prometteur ! Tous les ingrédients sont là pour en faire, à mon avis, l'une des futures séries du top ten de bdthèque. Parlons dessin : rien à redire, même si au départ les visages semblent un peu étranges de par leurs déformations parfois exagérées, au final ils collent parfaitement à l'univers quasi onirique dans lequel se déroule ce premier opus. L'ensemble fourmille de détails, les scènes sont bien travaillées, les couleurs sont magnifiques : du bel ouvrage que nous propose ici Andreae ! Les strips sont très habilement organisées et contribuent nettement au rythme de l'histoire ! Un bonheur que de savourer ce dessin ! Côté scénario, on est en plein burlesque, avec des scènes vraiment drôles le tout ficelé dans une histoire qui tient bien la route ; mais attention, le monde décrit ici risque de ne pas plaire à tout le monde, avec ses créatures improbables que sont les "saugres", mi-organiques mi-mécaniques... Cet aspect me dérangeait un peu au début, puis finalement on s'y fait très vite, l'esprit de l'album étant à mon sens l'épopée tragico-comique d'une bande de trublions attachants. Ce qui m'amène aux personnages : pas de faute de goût, tous travaillés de façon égale et assez approfondie pour un début de série en 46 planches. Chaque personnalité ressort bien, il ne manque vraiment rien. Pour info, je ne sais pas si je suis le seul à avoir cette impression, mais cette série me rappelle étrangement De Cape et de Crocs : un monde proche du rêve, des personnages sympathiques et attachants (pas tous certes, mais à toute bonne histoire il faut son méchant non ?), un premier tome se terminant avec panache, de l'aventure avec un grand A, et même le saugre-lapin qui par certains traits me rappelle Eusèbe... Aux futurs posteurs : suis-je le seul à avoir pensé cela ? Je n'ai pas mis 5/5, attendant de voir la suite avec impatience, mais le coeur y est !
Walking Dead
Que dire de plus qui n'a déjà été dit ? Je ne suis pas fan du tout du genre zombie, mais le conseil d'un ami m'a poussé à tenter l'aventure... Et je suis conquis ! Les zombies ne sont finalement que secondaires dans l'histoire : bon, s'ils n'étaient pas là il n'y aurait pas d'histoire certes, mais ce n'est pas le sujet principal traité dans cette série. Le scénario s'enrichit progressivement au fil des tomes (il y a bien quelques légers coups de mou par moments, mais quelle série de plus de 10 tomes n'en connait pas ?). Je dois avouer que ce n'est qu'au 3ème volet que j'ai réellement accroché à l'histoire, il faut absolument lire au moins ces 3 premiers tomes pour se faire une idée objective de la série. Rien n'est gratuit : le choix du noir et blanc, les vignettes redondantes, les effets de lumière, les dialogues, la structure des planches. Tout contribue à nous plonger dans une ambiance flippante, dans le quotidien d'un groupe de désespérés où ressurgissent les fléaux de notre société. La personnalité des personnages est remarquablement travaillée, chacun évoluant sensiblement et en douceur d'un tome au suivant, au gré de leurs mésaventures. Oui, sincèrement, cette série est sympa comme tout !
Quartier lointain
Quelle déception... mais quelle déception !! N'étant pas du tout un féru de mangas japonais, je m'étais pourtant "forcé" à acheter cet album tant encensé par la critique, notamment sur ce site. Les quelques planches d'extrait m'avaient plu au premier coup d'oeil, l'histoire semblait sympa comme tout sans pour autant verser dans l'ultra fantastique... bref, tout cela présageait un bon moment de lecture. Eh bien le moment de lecture je l'ai bien eu, un "bon" moment... mais quand je dis "bon" c'est au sens de "long" qu'il faut l'entendre : que de lenteurs dans ce récit !! J'ai mis facilement 15 jours à ingurgiter l'intégrale qui pour une raison qui m'échappe apparait dans la section immanquable de bdtheque. Pour ma part, j'ai dû manquer quelque chose, car je n'ai rien compris (ou presque) au sens de cet ouvrage ; où l'auteur veut-il en venir exactement ? Mystère... Je n'ose croire que l'unique message fut "profite du moment présent, car le passé ne peut être changé" (bon, je suis réducteur, mais au final que reste-t-il ? Franchement ?)... Ou alors je suis un idiot fini dont l'innocence n'a su filtrer le parfum subtil de l'album. Je comprends que certains puissent aimer ce genre de roman graphique à l'eau de rose, mais en ce qui me concerne, je regrette amèrement mon achat ; comme le disait un autre internaute de cette oeuvre, "c'est à dégouter de lire les mangas" (c'est bien le cas pour moi). Côté graphique, le dessin est propre, sans bavure, précis... parfait, et c'est ça le problème : c'est TROP parfait, trop convenu, trop mielleux... et pas assez dynamique à mon goût, ce qui colle parfaitement au rythme du pavé, remarquons bien. Il n'y a aucune originalité dans l'organisation des planches ni dans les phylactères. J'y ai pourtant cru jusqu'au bout, enfin, lorsqu'il ne restait plus que 50 planches, je me suis dit que c'était cuit, que j'avais vu le principal, mais que la fin méritait probablement d'être lue, je le voulais, ce côté immanquable ! Eh bien non, rien, mais alors rien de rien, jusqu'à la dernière planche je suis resté sur ma faim... dommage !