À Renaud

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)

Maureen Wingrove raconte l'amour de jeunesse de sa tante...


Ecole Emile Cohl La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants Manolosanctis

L’amour est une chose cruelle. On s’aime, on se déchire, on se déteste de toutes ses forces, puis on se retrouve pour mieux se haïr de nouveau. L’histoire de Georgie et Renaud transcende cette règle. Leur romance commence dans les années 1950, ils ont l’avenir devant eux, mais ne regardent déjà plus dans la même direction. C’est avec une intensité destructrice qu’ils vont continuer à se côtoyer, puis s’éloigner, et vieillir loin de l’autre, sans jamais oublier leu amour de jeunesse.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Juin 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série À Renaud © Manolosanctis 2010
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)
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26/05/2010 | Spooky
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Par Ro
Note: 2/5
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BD trop courte, trop rapidement lue et qui ne m'a pas touché. Il faut peut-être une sensibilité que je n'ai pas pour tomber sous le charme de cette étrange histoire d'amour que les deux personnages du récit vivent séparés. Le dessin est plutôt joli même si son aspect figé rappelle plus l'illustration que la BD. L'histoire aurait éventuellement pu être touchante si elle avait été plus développée ou légèrement moins absconse dans sa narration. Là, ça ressemble à une lettre poétique, une narration qu'on comprend mieux en deuxième lecture mais dont les émotions n'ont pas su m'atteindre. Une drôle d'histoire d'amour que je ne comprends pas, le genre de passion destructrice qui m'est vraiment étrangère. Pas convaincu...

23/08/2010 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5
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Comment peut-on juger une bd d’une vingtaine de pages seulement sans trop dévoiler son contenu ? En ne disant qu’il ne s’agit d’un hommage d’une dame pour son premier ( ?) grand amour de sa vie ? Peut-être… pour ma part, je ne vous en dirais pas plus ! J’avoue avoir passé un bon petit moment de lecture avec « A Renaud », j’y ai apprécié la sensibilité et la délicatesse dont a fait preuve Maureen Wingrove, l’auteur, pour raconter ce récit. Cet album m’est apparu comme une belle déclaration d’amour d’une femme pour son amant. Après, fallait-il développer un peu plus cette histoire ? A mon avis, pas sûr ! Car ce récit va à l’essentiel et je ne vois pas trop si la présence de scènes supplémentaires aurait apporté de plus à ce scénario. Saluons l’intelligence de l’éditeur d’avoir proposé cette bd a un prix très correct étant donné la faible pagination de l’ouvrage. J’ai vachement apprécié le coup de patte de Maurren Wingrove. Son dessin m’est apparu très lisible et parfaitement adapté au scénario. De plus, l’auteur a su donner des expressions très convaincantes à ses personnages sans cela ne tombe dans l’exagération. Le découpage m’a semblé très réussi avec des pleines pages qui mettent en valeur les scènes importantes du récit. « A Renaud » est un album qui se lit très vite mais qui a su me marquer l’esprit, j’y ai aimé le coup de crayon de Maureen Wingrove et son scénario plein de tendresse et de sensibilité. J’attends son prochain album qui je l’espère sera plus dense. A découvrir !…

23/08/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

"A Renaud" a un principal défaut : ce roman graphique est beaucoup trop court pour développer et faire participer le lecteur. Du coup on a plus le droit à un poème imagé que l'on regarde tel un étranger. Graphiquement, c'est épuré et propre. Développer davantage mon avis correspondrait à faire plus long que la BD elle même ;) J'aurai plus vu ce récit dans un recueil ou un collectif. Sincère et assumée, cette nouvelle imagée respire la sincérité de l'hommage qu'elle rend. Ma notation est assez sévère car je ne considère pas ce format adapté aux romans graphiques mais plus aux BD inclassables ou conceptuelles.

09/06/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
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Ça commençait bien cette histoire. Maureen Wingrove, apparemment assez connue pour un personnage « girly » appelé Diglee, décide un beau jour de raconter l’histoire d’une autre, celle de l’amour de jeunesse de sa grand-tante. La façon dont elle l’introduit suggère un récit très émouvant, fort, inoubliable. Et, comme elle l’indique, elle choisit non pas de le raconter de façon chronologique et fluide, mais en une sorte de patchwork, une série d’instantanés qu’elle cuisine à sa façon, créant ainsi une sorte de biographie partielle fantasmée. Le problème, c’est qu’une fois qu’elle a terminé son introduction, c’est qu’il n’y a qu’une petite vingtaine de pages pour raconter cette histoire… L’ouvrage étant un petit demi-format, on se rend compte qu’il s’agit VRAIMENT d’instantanés… Malgré tout, l’auteure parvient à proposer une sorte de récit assez poétique, évocateur sans vraiment se livrer, accompagné d’un sens du montage et du rythme assez bluffants. Et on se rend compte qu’en effet, cette histoire d’amour est tout sauf ordinaire, que la passion que Renaud éprouve pour Georgie est destructrice, au sens premier du terme, et que son amour à elle est si fort qu’elle est prête à tout pardonner… Une vision romantique donc, que la grand-tante de l’auteure a gardé pendant 50 ans sans –apparemment- trop embellir la vérité… Je ne porterai pas de jugement sur une telle relation, même si j’aurais plutôt tendance à la fuir. Au final, un petit bouquin qui est une sorte de laboratoire pour une jeune auteure, mais qui possède un seul gros défaut, sa toute petite longueur.

26/05/2010 (modifier)