Les Princesses Egyptiennes
Egypte, XXème dynastie. Alors que le règne de Ramsès III est à son terme, un dangereux complot sème le trouble au Palais. Les conspirateurs souhaitent hâter la fin du pharaon afin de placer sur le trône l'héritier de leur choix. Ignorantes de cette machination, Kiki-Néfer et Titi-Néfer, filles inséparables de Ramsès III, se trouvent elles aussi cibles de la cabale.
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Egypte, XXème dynastie. Alors que le règne de Ramsès III est à son terme, un dangereux complot sème le trouble au Palais. Les conspirateurs souhaitent hâter la fin du pharaon afin de placer sur le trône l'héritier de leur choix. Ignorantes de cette machination, Kiki-Néfer et Titi-Néfer, filles inséparables de Ramsès III, se trouvent elles aussi cibles de la cabale. Victimes d'un guet-apens dont elles réchappent, elles vont faire la connaissance d'un étrange personnage, le vieux sage Amenhotep Hapou, revenu d'entre les morts pour percer le mystère de la sépulture du Pharaon maudit. Pourchassées par leurs ennemis et entraînées malgré elles dans la quête du vieillard, Kiki et Titi vont pénétrer dans les arcanes du Savoir interdit, de la nécromancie et de la magie noire et ainsi mêler leurs destins à celui de l'Empire. Igor Baranko dévoile dans ce nouveau grand récit en deux tomes, une façon poétique et facétieuse de s'approprier l'Histoire. Il s'affirme encore une fois comme l'un des auteurs les plus singuliers de la jeune génération de la bande dessinée mondiale.
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Date de parution | 23 Juin 2010 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Je découvre par hasard cette série, qui mérite bien mieux que le relatif anonymat dans lequel elle semble végéter. Car elle possède d’indéniables qualités. D’abord, il faut prévoir d’investir du temps pour sa lecture. C’est en effet très dense, avec un texte parfois abondant – surtout dans le second tome (en plus les deux albums font quand même près de 120 pages chacun !), avec, en sus des intrigues de palais qui nourrissent l’intrigue, une foule d’informations à ingurgiter. Car Igor Baranko a glissé dans son histoire des liens avec les « peuples de la mer » (dont les invasions ont bouleversé le Croissant fertile, même si l’Égypte s’en est mieux sortie), les Achéens, l’Atlantide, certains passages célèbres de la Bible hébraïque (autour de Moïse) et, au cœur du royaume d’Égypte, les questions laissées en suspens après le règne monothéiste et atypique d’Akhenaton, l’hérétique honni par ses successeurs. Les débats théologiques occupent une bonne partie du deuxième album. Le dessin est vraiment très chouette. Avec un trait semi réaliste très beau, un jeu de multiples contre plongées très cinématographiques, et une utilisation d’un Noir et Blanc tranché, pur, Baranko (dont le trait a sensiblement évolué – mais en s’améliorant – depuis Jihad (L'Empereur-Océan), avec laquelle je l’avais récemment découvert je crois), nous livre un graphisme dynamique, fluide, que j’ai particulièrement aimé.
Je rejoins les avis positifs sur cette série. C'est une bonne série quoiqu'un peu exigeante pour le lecteur. J'étais un peu confus au début tant le récit est complexe. Ce n'est pas le genre de bande dessinée qu'on peut lire facilement en 10 minutes. Les deux albums sont longs, denses et remplis d'informations. L'intrigue est prenante et cohérente malgré sa complexité. Je pense que pour accrocher il faut tout de même un peu aimer l'histoire et la mythologie antique parce que je ne vois pas comment quelqu'un qui n'aime pas ces deux sujets peut aimer le second tome qui est très érudit dans ces matières. Le dessin est bon et j'ai aimé qu'il soit en noir et blanc car c'est le genre de trait qui semble moins bon avec la couleur.
L'aventure de ces Princesses égyptiennes recèle de nombreuses surprises. Tout commence comme un récit d'aventures somme toute assez classique : les deux filles de Pharaon tentent d'échapper à des conspirateurs qui visent leur père, elles trouvent refuge dans la cité royale abandonnée du pharaon “hérétique” Akhenaton, où elle rencontrent un étrange magicien… L'originalité vient alors du cadre historique, celui de l'Égypte antique, populaire, mais – paradoxalement – rarement traité (correctement) en bande dessinée. Et puis tout s'emballe, surtout dans le second tome, lorsque le récit, dense et érudit, se met à mêler habilement faits historiques et grands mythes de l'humanité : la tentative de réforme monothéiste d'Akhenaton, l'exode biblique, la fin de la civilisation minoenne, la catastrophe de Santorin, les sept plaies d'Égypte… L'auteur manie avec maestria ces récits en les reliant aux croyances égyptiennes, leur conférant une dimension magique aux yeux du commun, tandis que seuls les sages savent que la magie est avant tout la science des coïncidences. Bien sûr, suivre Igor Baranko et apprécier son talent de conteur exige quelques notions historiques, mais son récit est bien assez fluide pour passionner le lecteur un peu curieux. Je trouve qu'il manie aussi magistralement le pinceau et la plume. Ses reconstitutions des palais et temples, tant dans les vues d'ensemble que dans les scènes d'intérieurs plus intimistes, sont somptueuses. Il maîtrise aussi parfaitement ses personnages, qu'ils soient princesses graciles ou vieux prêtres à faces de momies. Je suis d'accord avec Ro, il y a de l'Eduardo Risso chez cet auteur, c'est dire son talent d'illustrateur. Peut-être que ces deux albums gagneraient à être colorisés, mais rien n'est moins sûr, car le noir et blanc de Baranko dégage une grande force. En somme, je viens de découvrir les princesses égyptiennes à l'occasion d'une promo chez les Humanos (2 albums pour le prix d'un) et c'est une très belle surprise. Voici un auteur complet, qui nous livre une histoire touffue, dans un style très personnel. A suivre, vraiment !
Deux tomes dans l’Egypte lointaine, une intrigue de pouvoir au cœur d’une civilisation disparue, des dessins en noir et blanc encrés avec talent, voici les ingrédients de ce diptyque intéressant. Mais comme la lecture fut délicate. Le premier tome semble particulièrement confus, et pourtant il y a quelque chose qui nous fait continuer la lecture que je ne saurais qualifier. L’attente entre les deux tomes fut longue car le premier tome seul ne nous mène pas bien loin, mais la lecture du second fut un vrai bonheur. Les fils installés laborieusement au premier se tendent à merveille ; malgré une complexité narrative l’auteur porte le lecteur dans un univers passionnant et totalement prenant. Un poil d’ésotérisme vient parfaire notre récit avec une dose infime mais parfaitement maîtrisée qui m’a fait adorer cette seconde partie. La crainte d’une fin trop abrupte se dissipe devant la fluidité du second tome qui contraste sérieusement avec le premier. Le graphisme constitue le vrai point fort du récit. Ce noir et blanc tranché sublime place l’intrigue dans un écrin et s’adapte parfaitement à toutes les ambiances nécessaires à l’adéquation du récit et son contexte. Par exemple ces planches de découverte dans la cité maudite où des statues semblent vibrantes de détresse et inquiétantes mettent le lecteur dans une angoisse patente, de même que ces planches somptueuses de visites de chantier aux détails fourmillant illustrent une administration structurée parfaitement organisée. Ce pur moment d’encre de chine m’a valu de m’intéresser aux planches originales et la magie fut au rendez vous, les contrastes sautent à la figure. Au final il fallait s’accrocher dans le premier tome pour arriver à cette osmose du second tome. Si le sujet du passage au monothéisme au cours d’une dynastie égyptienne constitue l’un des sujets favoris lorsque l’on parle d'Égypte ancienne, jamais le sujet ne m’avait paru traité de façon aussi pertinente dans le cadre d’un récit. Ici pas question d’avoir l’impression d’ouvrir un livre d’histoire, le lecteur vit au cœur du sujet même si tout cela se fait par narration interposée auprès d’un vieillard un peu magicien ! Les deux destins au début simplistes se complexifient au cours du récit pour finir en très bon cru. Une très bonne BD à ressortir de temps en temps.
Mes deux camarades ont su très bien cerner les qualités de ce diptyque, qui est pour le moins... imposante, avec 120 pages rien que pour le premier tome. Comme Pasukare il m'a fallu un peu de temps pour accrocher. En effet le début de l'histoire est un peu brouillé, besogneux, voire complexe. Cela s'éclaire par la suite, mais Baranko en profite pour ouvrir de nouvelles pistes narratives, qui semblent toutes très intéressantes. L'air de rien, c'est un véritable voyage dans le temps et dans l'espace, en particulier dans la civilisation égyptienne antique. On apprend beaucoup de choses, et mis à part l'utilisation un peu étrange d'Amenhotep Hapou, l'ensemble a l'air très cohérent. Le style graphique de l'auteur n'est pas forcément très lisible ni accessible de prime abord, mais au bout de quelques pages on s'y fait. Par contre je ne suis pas convaincu que le noir et blanc soit la meilleure option pour cette histoire, un traitement des couleurs aurait pu être vraiment intéressant, sans écraser son trait. Le second tome propose une histoire encore plus complexe, et Baranko réussit à retomber plus ou moins sur ses pieds. On entre un peu plus dans le patrimoine de l'Egypte antique, dans son histoire. Au final, l'histoire reste assez plaisante, mais souffre d'une narration un peu confuse. Le dessin de Baranko est tout de même très particulier et particulièrement efficace sur ce diptyque.
C'est vrai que c'est franchement bien, mais j'ai mis du temps à en être vraiment convaincue ! Mon début de lecture a été vraiment laborieux, sur près de 40 pages j'ai eu beaucoup de mal à accrocher, tant à l'histoire qu'aux personnages et rien que de savoir qu'il y avait plus de 120 page à ce pavé était franchement décourageant. Et puis d'un coup la mayonnaise a pris et j'ai pour ainsi dire englouti les 80 pages restantes de ce premier tome ! Il y a quelques années déjà j'ai dévoré tout ce qui me passait sous la main comme romans ayant pour cadre l'Egypte des pharaons ou l'Egypte en général, de Pauline Gedge et sa "Dame du Nil" à Christian Jacq (ah, "Le Juge d'Egypte", un des rares bouquins que je ne voulais pas finir tellement c'était trop bien !) en passant par Wilbur Smith et son mythique "Septième papyrus", sans oublier "Le roman de la momie" de Théophile Gautier, et j'en oublie. J'ai retrouvé ici (une fois passées les 40 premières pages donc) l'engouement de mes lectures de "jeunesse" : des complots au sommet, des luttes de pouvoir, des femmes fortes en caractère et le cadre grandiose de cette grande Egypte des Pharaons. Le dessin d'Igor Baranko est superbe, même si j'ai parfois regretté l'absence des couleurs chaudes qu'aurait permis ce cadre. Elégant, précis, hyper détaillé pour tout ce qui touche aux fresques, aux bâtiments, avec parfois des angles de vue (je pense notamment à une contre-plongée dans un des temples de Khnoum) excellents ! Les visages surprennent un peu au départ, surtout ceux des femmes qui ont des traits assez disgracieux parfois. Cette BD n'est en tous les cas pas une galerie de femmes fatales improbables, elle est d'autant plus réaliste et appréciable de ce point de vue. Les quelques scènes d'action ne sont pas en reste, le dynamisme et le mouvements sont là pour entraîner le lecteur dans la bagarre. J'attends la suite (et fin) avec impatience, tous ces mystères autour du pharaon maudit Akhenaton sont insoutenables !! Et en outre, cela me donne une furieuse envie de découvrir les autres œuvres de l'auteur. En résumé : ça valait le coup de s'accrocher. ;) Le T2 vient de paraitre et je suis finalement déçue par cette série. Premièrement parce que l'éditeur annonçait de la couleur et qu'il n'y en a pas. Deuxièmement parce que je n'ai pas bien compris la logique du scénario. Certes, j'ai trouvé très intéressant de me rafraichir la mémoire sur l'histoire d'Akhenaton, mais l'histoire en elle-même des princesses égyptiennes ne m'a finalement pas passionnée. Et puis j'ai trouvé la lecture parfois bien pénible et ennuyeuse (hormis l'histoire du pharaon maudit). Je descend ma note d'un point, je conserve l'option d'achat, mais sans grande conviction...
Ce récit qui se situe en Egypte antique sous le règne du Pharaon Ramsès III ne semble pas très crédible au vu des situations rencontrées par les deux princesses. Pour autant, on se laisse prendre au jeu de l'intrigue. Cela démarre d'ailleurs assez fort. Puis, on se laisse envahir par l'exploration de cette mythologie. Le trait en noir et blanc est magnifique dans sa technique des encrages mais j'aurais nettement préféré un peu de colorisation. Je n'imagine pourtant pas l'Egypte sans les couleurs chaudes du soleil. C'est un peu dommage ... On appréciera ce mélange entre l'intrigue et l'Histoire pour autant qu'on soit fasciné par une grande civilisation qui confondait le mystique avec le quotidien. La lecture ne sera pas pour autant des plus faciles. Un récit assez atypique à découvrir néanmoins !
J'ai acheté les Princesses égyptiennes parce que j'ai beaucoup lu à une époque les romans de Christian Jacq, auteur qui préface d'ailleurs ce premier tome. Et à la lecture de la préface, j'aurais dû m'attendre à être un poil déçu : derrière de jolis mots (un peu pompeux parfois), on sent quand même que cet auteur réputé n'est pas toujours des plus enthousiastes sur la BD. Tout d'abord le dessin : concernant les personnages, il est loin d'être gracieux, il me fait furieusement penser à celui d'un auteur que je n'apprécie guère en général, Frank Miller. Très noir, incisif, très rectiligne : pas spécialement agréable aux yeux. Je préfère nettement les décors qui fourmillent de détails, plutôt très bien maîtrisés. Reste le scénario : j'ai du mal à comprendre comment cette BD pourra intéresser le pur néophyte en Histoire égyptienne. Il y a de quoi être perdu dès les deux premiers chapitres. Ce n'est pas un reproche (une œuvre a tout à fait le droit de cibler un micro public), mais j'ai peur que les ventes soient on ne peut plus minimes, pour un titre qui se révèle pourtant très intéressant. J'avoue que sans mes précédentes lectures dans le domaines, j'aurais été largué très rapidement du fait des liens nombreux entre les protagonistes et ceux avec les dynasties royales précédant leur époque, le tout interconnecté à la mythologie greco-romaine et à la naissance du judaïsme. On est là en face d'une appropriation de l'Histoire, certes, mais bon, le liant a parfois un peu de mal à passer, car pas toujours facile à comprendre où va l'auteur. Les Princesses égyptiennes est une œuvre ultra dense qui aurait mérité d'être étirée sur bien plus de pages, mais qui me satisfait quand même toutefois. Par contre, elle semblera bien hermétique à de très nombreux lecteurs (du fait d'un dessin peu agréable, et d'une histoire au fond extraordinairement - trop - riche). Juste pour ça, je n'en conseille pas l'achat impulsif. Je serai en tout cas curieux de lire le 2ème tome.
J’ai acheté « Les Princesses égyptiennes » suite aux nombreux avis positifs qui ont été postés sur le site : je ne regrette pas mon achat. Bien qu’étant un fan de récits historiques, je n’ai paradoxalement jamais été vraiment passionné par l’égyptologie. Je pense que cela est du à ma difficulté à retenir les noms égyptiens qui ne sont pas du tout communs à nos langues européennes et à m’intéresser aux (trop ?) nombreux rois qui ont marqué ces temps pharaoniques. Mais bon, je me suis laissé tenter par cette bd en espérant que ça serait le point de départ pour que je m’intéresse de plus en plus à l’histoire égyptienne. « Les Princesses égyptiennes » met en scène Kiki-Néfer et Titi-Néfer, les deux filles inséparables du pharaon Ramsès III. Sous les conseils de Ka-Bouboui une femme appartenant à la haute société, elles se sont rendues dans un temple afin de consulter leurs horoscopes (Oui, je sais, ça fait un peu bizarre dit comme ça mais ça se passait comme ça à l’époque !). A leurs retours, les princesses et sa garde sont attaquées par des Mahouash, tribu sauvage et ennemi juré du pharaon. Elles parviennent à s’échapper et à se réfugier dans la « ville maudite »… Oh la la ! Que ce récit est riche ! Riche en péripéties ! Riche en intrigues secondaires ! Moi qui ne connaît pas grand’chose à l’égyptologie, j’en ai eu plein la vue en découvrant les nombreuses références à la religion (omniprésente !), à la hiérarchie sociale et politique de l’époque, aux fables qu’ils se racontaient entre eux, à leurs superstitions, à la géopolitique de cette région et j’en passe ! Bien que les indications historiques soient nombreuses dans ce récit, « Les Princesses égyptiennes » est tout d’abord un véritable récit d’aventure. Aventure parce que les scènes de combat y sont fréquentes, parce que les séquences surprises qui n’ont rien à voir avec ce qui s’est réellement passé sont abondantes, parce que certains personnages connus et présents dans la bd ne correspondent pas aux caractéristiques que leur donnent les grands historiens. Si « Les Princesses égyptiennes » ne m’a pas totalement emballé, c’est parce qu’il y a dans cette bd des séquences ésotériques… scènes que je déteste hautement dans une bd, un film ou autres ! J’ai horreur de ça ! A la décharge de l’auteur, imaginons un peu qu’Igor Baranko n’ait pas inséré dans son récit des scènes fantastiques ayant trait aux croyances égyptiennes de cette époque, « Les Princesses égyptiennes » aurait-elle eu cette atmosphère si caractéristique qu’on se fait de l’époque pharaonique ? Ça, je le reconnais, j’en doute fort malgré ma forte aversion aux idolâtries religieuses ! Et puis, les réactions des personnages principaux me sont apparues assez étonnantes : ceux-ci changent souvent et rapidement de comportement d’une séquence à l’autre ! Parlons un peu du graphisme d’Igor Baranko, on peut dire qu’il a le sens du rythme le bougre ! Le lecteur y découvrira des cadrages inhabituels et osés. Les décors sont fouillés et les personnages assez facilement identifiables au premier coup même s’il faudra un temps d’adaptation pour bien faire la distinction entre Kiki-Néfer et Titi-Néfer. Cependant, je serai assez curieux de voir ce que le style d’Igor Baranko donnerait avec de la couleur, je pense que cette initiative rehausserait l’atmosphère particulière de ce scénario et mettrait plus de lisibilité à la bd (le trait d’Igor Baranko est un peu trop fin à mon goût). « Les Princesses égyptiennes » m’a fait découvrir énormément de choses sur l’égyptologie et pourtant, c’est avant tout un récit d’aventure plein de surprises ! Malgré la présence de scènes ésotériques dans ce premier tome, séquences que je déteste, je suis impatient de découvrir les prochaines aventures de Kiki-Néfer et Titi-Néfer !
Après la lecture du premier tome. Les Humanos me surprennent avec la qualité d'édition de cette BD : un format 128 pages avec une couverture au dos arrondi façon Futuropolis. C'est classe et agréable au toucher. Le prix reste contenu pour un tel objet. L'histoire est prenante, l'auteur a fait un beau travail documentaire sur l'Egypte antique. Il intègre à son récit beaucoup d'éléments, de lieux et de personnages ayant existé. La lecture se veut lente car le contenu est dense et prenant. L'histoire se dévoile tranquillement, il y a une intrigue principale mais beaucoup de petites histoires liées à la multitude de personnages. Le projet est ambitieux et maîtrisé, j'espère que le second tome sera de même valeur. Le dessin est superbe mais manque de contraste. On a l'impression qu'il manque la couleur. Les cases difficiles à déchiffrer, j'aurai apprécié l'utilisation de nuances de gris pour apporter de la consistance au dessin. Il n'en demeure pas moins détaillé et de toute beauté. Il faut un peu de temps en l'état pour l'apprécier à cause de son aspect brut. Je souhaite aux humanos et à l'auteur le succès qu'ils méritent avec cet opus. A découvrir de toute urgence.
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