Jamais en dessous de 130
«C’est bizarre d’écrire un livre sur la moto sans être motard...»
Les petits éditeurs indépendants Motos et motards
Ce livre entièrement réalisé au monotype est une déclaration d’amour à la Moto réalisée par un nonmotard, Etienne Pottier, issu d’une famille de motard n’a jamais sauté le pas mais partage le même amour que ses frères pour les deux roues, un amour platonique. Il raconte dans ce beau livre les légendes du bitume : le chevalier noir, les 24h du Mans, la vieille AT 125 de 1972 de son père... ça parle engins, machine, légende, anecdote, accident et parfois la photo se mélange au récit dessiné. Un hommage poétique qui sent l’huile de moteur.
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| Date de parution | Mai 2010 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Les BD non-humoristiques sur le thème de la moto se font rare, et à ce titre « Jamais en dessous de 130 » sort des sentiers battus. Malgré cela je me suis ennuyé. Je ne suis pas motard, et si je comprends l’esprit « bande de copains, liberté, grande virées etc. », je dois avouer que j’ai plus de mal avec les tarés essayant de battre leur propre record du tour du périf, mettant au passage leur vie et celle des autres en danger. Or cette BD s’intéresse plutôt à cette dernière catégorie de motards. Certes, l’auteur n’est pas motard lui-même, mais son entourage l’est, et on sent quand même une certaine admiration de sa part, qui est retranscrite dans le ton de son récit. Le côté graphique est intéressant, et dégage une certaine poésie qui n’a malheureusement pas réussi à me toucher pour les raisons évoquées plus haut. Voilà, je n’ai pas réussi à être assez ouvert d’esprit pour apprécier cette BD. Je vois que le seul autre posteur est (ex)motard, et a apprécié. Tout est dit ?
Attention, cette BD s'adresse clairement aux motards accros de la poignée dans l'angle. J'ai retrouvé énormément d'éléments vécus en tant que motard. Je me suis d'ailleurs bien retrouvé dans ce récit flirtant avec le documentaire. Le dessin n'est pas beau mais il retranscrit bien le propos. C'est ce dernier que je juge pertinent. Quand je pense aux passages des 24H du Mans, je me dis que l'auteur n'était pas loin car ses souvenirs sont si proches des miens !!! L'auteur n'est paradoxalement pas motard mais dans sa famille ils le sont presque tous. Il est pourtant passionné par ces engins et ce milieu, mais il est lucide sur les dangers et les risques encourus. Il faut en effet une certaine dose d'égoïsme et de folie pour monter sur ces 2 roues. A titre personnel, il aura fallu l'arrivée de mon fils et juste après le décès d'un ami pour arrêter les frais. Ce monde si particulier est justement décrit dans cette BD. Cette BD est vraiment à découvrir pour les lecteurs curieux et tolérants, elle me parait indispensable pour les motards qu'ils aient été ou le sont actuellement ou en devenir.
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