Zombies (Soleil)
Aux États-Unis où un prisonnier du couloir de la mort semble avoir été oublié par tout le monde dans sa cellule en plein milieu d’une apocalypse zombie. A voir aussi : Zombies Néchronologies
Apocalypse et fin du monde Après l'apocalypse... Lanfeust Mag Séries hélas abandonnées Soleil Survival Zombies
L’être humain ne règne plus au sommet de la chaîne alimentaire. Les zombies lui ont volé sa place et rien ne semble pouvoir les arrêter. Est-ce la fin de l’Humanité ? Pas sûr… pour certains ce n’est qu’un recommencement. Que six milliards d’êtres humains couverts de mouches essaient d’en tuer quelques autres ne change pas grand-chose au sens du mot civilisation. C’est ce que réalise Sam, un homme qui ne doit son salut qu’à Smith & Wesson et à un peu de chance. Il a fui les grandes villes et laissé sa fille derrière lui. Pourtant, maintenant que le silence règne sur les États-Unis, il la croit toujours en vie… Et sa conscience, traîtresse jusque-là chloroformée, lui rappelle que rester humain c’est garder espoir. Il doit la retrouver, il ne survivra qu’ainsi. Autant chercher un brin de paille dans une botte d’aiguilles.
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Date de parution | 23 Juin 2010 |
Statut histoire | Série abandonnée (1 tome zéro + 1 cycle de 3 tomes + 1 nouveau cycle) 5 tomes parus |
Les avis
Du très bon dans les genres: survival + post-apocalypse Ces BD sont très complémentaires au cinéma et séries, Nous avons en BD ce que nous n'avons ni dans les séries telles que The Walking Dead ou Z Nation ni dans les films du même genre... Une vraie réussite qui tient le lecteur en haleine ! Ce serait bien de classer cette superbe série dans les genres suivants: "survival" et "post-apocalyptique" merci
Une nième série sur les zombies éditée par Soleil cette fois et dont le titre principal et la couverture du premier tome ne peuvent tromper sur le contenu. On pense tout de suite refermer l’ouvrage tant le sujet convenu a été rabâché jusqu’au dégoût sur tous les médias. De ma première claque dans le genre par le film "Zombie – Dawn of the Dead" de Romero à la saga Walking Dead qui n’ont, à ce jour selon moi, pas été surpassés. Sachant que ces deux monuments ont été copiés, remakés, voire adaptés, que peut-on attendre de cette nouvelle œuvre ? Et bien déjà une approche un peu plus européenne que ce soit dans le traitement du dessin, fort joli et bien mis en scène ou dans le traitement de l’histoire par voix off et qui rappelle à juste titre cet autre chef d’œuvre que je vous recommande en nouvelle : "Je suis une Légende" par Richard Matheson. Le héros ici n’en est pas un et on peut douter de sa santé morale. Bel exemple contemporain de la réussite professionnelle et familiale (il est gros, séparé et promu gérant de son Mac Donalds !!!), cet homme va rapidement s’adapter à son environnement que l’on devine hostile et immoral, évoluant seul tel un pion dans l’échiquier et tour à tour traqueur et fugitif. Sa rencontre avec un enfant de 12 ans va lui redonner un sens à une vie qu’il sent condamnée, mu par l’espoir de retrouver sa propre fille et un semblant d’espoir dans une existence dont il a oublié les règles. Pour le coup on ne sait trop vers quelle issue fatale ou pas les auteurs vont nous amener et c’est ce qui maintient un intérêt qu’on devine croissant malgré le peu de pages et son cliffhanger inattendu. C’est également ce qui caractérise ce thème populaire : les histoires de zombies sont forcément cruelles et celle-ci ne déroge pas à la règle. Les reproches à faire sont que la progression de l’intrigue est à la fois trop rapide et pas assez détaillée mais l’excellente utilisation de la voix off permet de s’attacher et c’est un excellent compromis entre un Walking Dead de plus haut niveau immersif certes, mais à la fois à la narration beaucoup plus lente car développée sur plus de 100 chapitres… Difficile de savoir si la qualité sera encore au rendez-vous (en espérant également que Soleil n’abandonnera pas cette belle série) mais pour une fois qu’une œuvre portant sur les zombies peut intéresser un lectorat étendu et est aussi bien réalisée, il serait difficile de bouder son plaisir de lecture et le pari de coexister dans ce registre particulier sans en dénaturer les originies ni sans copier trop d’œuvres américaines vaut aisément un coup de cœur agrémenté d’un 3/5 qui ne demande qu’à être augmenté. EDIT : A présent que le premier cycle de cette série est achevée, il est enfin temps d’éditer cet avis qui ne concernait que le premier tome et s’est vu compléter par un tome 0 et 2 autres albums sans tenir compte du spin-off « "Zombies Néchrologies" ». Le dessin de Sophian Cholet s’est amplement amélioré, l’auteur mettant un soin particulier à affiner les détails et à multiplier les vignettes comme les plans amples. La couleur en pastel orangée rappelle littéralement un lever ou coucher de soleil constant (référence à la traduction littérale de « Dawn of the Dead » de Romero ?) faisant baigner l’ensemble dans une palette bien plus chaude que l’univers putride décrit. Et voici à la fois le point faible et fort de cette série. D’un côté l’ensemble est très prenant mais d’un autre, une certaine noirceur inhérente à ce genre de récit post apocalyptique fait défaut. Ici on a l’impression que la plupart des personnages sont pétris de bonnes intentions. On passe aussi rapidement d’un groupe à un autre. Plusieurs groupes ? Oui ici les humains s’entendent « presque » tous ensemble et aiment porter des t-shirts de groupes ou de films connus. Autant dire qu’on est aux antipodes d’une série comme Walking Dead. Par contre, Olivier Péru n’oublie pas qu’on évolue dans une série pessimiste… C’est en effet la grande force de cette série. Alors que tout pourrait paraître confortable et finalement peu stressant, il n’a pas son pareil pour redistribuer les cartes et bouleverser les rôles de personnages que l’on aurait pu croire comme étant « protégés ». Il y a également une belle part d’humour noir qui arrive toujours au moment le plus inattendu comme si Péru annihilait tout espoir. L’ensemble forme donc un tout cohérent de grande qualité dont il ne faudrait pas se priver tant cette série a un potentiel de relecture bien plus important que d’un Walking Dead dont on finit invraisemblablement par se lasser. A noter que le tome 0 peut se lire comme un one shot à part entière en relatant le début de l’apocalypse par un des personnages clés de cette aventure. Sophian Cholet laisse volontiers sa place au profit d’un Léoni tout aussi convaincant si ce n’est davantage pour les scènes d’action et de tension. C'est d'ailleurs mon tome préféré à ce jour ! Très divertissant à défaut d’être révolutionnaire et inspiré, si vous êtes fans de zombies, ruez-vous sur cette collection.
Ça c'est de l'histoire de zombies bien tournée ! Certes, le scénario n'invente rien au genre et n'innove pas vraiment, mais le rendu final est 'franchement bien'. Juste pour citer : je ne vois pas trop de liens entre Walking Dead et cette série. En effet, elles reposent sur des procédés communs, mais les personnages, l'histoire et les zombies n'ont rien à voir ! Le scénario est rempli de surprises et de rebondissements, ce qui rend la lecture captivante. Le tout est agrémenté de quelques doses d'humour (très bien dosé, bien pensé et efficace) et d'hémoglobine ! Le "prologue" du récit est génial à mes yeux ! Côté dessin, rien à dire, le trait est précis, les visages expressifs, les décors bien retranscrits et les couleurs agréables. La double planche vers la fin du premier tome est impressionnante et augmente l'angoisse (si l'on peut dire) de la situation. Les petits 'hics' : les visages non dessinés sur les vues de loin et le visage trop manga du petit garçon. Une série de zombies excellente dont je conseille vivement l'achat et dont j'attends impatiemment la suite ! --------------------------------------------------------------- Jusque là la série allait bien, le scénario était prenant, quelques passages originaux ; l'ensemble respectant assez bien les codes des films de zombies. Le dessin colle bien et est maîtrisé avec des couleurs bien trouvées pour le cadre. MAIS : le tome 0 est nul ... A quoi sert-il ? Honnêtement, je ne lui trouve aucun intérêt et en regrette presque l'achat... L'histoire est molle, décevante et n'apporte rien de plus à la série... Le dessin reste correct mais il ne sauve pas le scénario.... Tome 0 : à éviter... !
Alors histoire de faire court, j'ai lu Walking Dead il y a peu de temps et je trouve très étrange qu'une comparaison puisse être faite entre les deux.... Toutes les histoires de zombies se ressemblent et ces deux-la pas plus que deux autres... Passons maintenant à la bd en elle-même: Graphismes inconstants... On a parfois des très beaux dessins (notamment la double page) et parfois une absence de travail notamment dans les visages de personnages en second plan... Bon ça ne perturbe pas la lecture mais c'est tout de même dommage... Au niveau de la colorisation, c'est bien joué. Sombre tout en laissant des cases lumineuses par moment. Ce petit jeu de couleurs permet de bien mettre en relief les sensations de notre personnage et ainsi comprendre ce qu'il ressent. Cela permet par ailleurs un travail intéressant sur le ressenti des personnages et leur psychologie. Ce n'est pas seulement une histoire gore de zombies, c'est aussi une analyse du comportement humain lors de situations de crise. Ici, l'aspect psychologique est bien transmis et permet une fluidité parfaite de l'histoire laissant place à des transitions bien jouées et des ellipses bien calculées. Cela nous rend un récit épuré, clair et surtout efficace. On n'a pas le temps de s'ennuyer! Cette bd est un bijou pour les amateurs d'histoires de zombies (comme moi !!). A avoir absolument car elle gagnerait à être aussi connue que son homologue en comics!
Je n’ai pas encore lu « Walking Dead »... cela m’évitera donc de comparer, à tord ou à raison. Attiré par une bien belle couverture, j’ai lu l’introduction de l’album avec un apriori très négatif : Zombies + Soleil Production = moisi. La claque n’en a été que plus forte. Cela m’apprendra à préjuger d’une bande dessinée avant de l’ouvrir. En effet, l’introduction de cet album est l’une des toutes meilleures qui m’ait été donnée de lire, à la fois palpitante, intéressante, bien narrée et forte en émotion. Le début de cet album permet de faire connaissance avec la narration en voix off qui prévaudra tout au long de ce tome. Je n’en dirai pas un mot de plus, de peur de gâcher votre plaisir. Une narration en voix off donc... une voix off magistrale, celle de Sam, un rescapé d’un mal qui a fait de l’humanité une troupe de zombies affamés de chair humaine. Si les grands thèmes des films, livres et autres supports « zombiesques », tels que « 28 jours plus tard » ou « Resident Evil » sont bien là, « Zombies » se démarque très nettement de la concurrence par cette narration dont je fais état plus haut ainsi que par son personnage central, Sam. Ce dernier, luttant pour sa survie tout en étant désabusé, évolue dans un univers finalement assez réaliste, même en tenant compte de l’aspect fantastique, forcément omniprésent compte tenu du thème zombie. Le tout est par ailleurs rythmé et orienté vers l’action mais de manière intermittente et non excessive. Quant au dessin, il est très réussi, dans la lignée de la couverture, de belles couleurs lui donnant vie. Voilà donc une série très bien partie et qui mérite largement, tant la lecture que l’achat. Je rêve déjà d’une reprise par le cinéma !
Jusqu'à présent seule la série de zombies Walking Dead m'avait vraiment convaincu. C'est avec appréhension que j'ai acheté ce premier tome franco-français de Zombies, principalement à cause de ma colorisation qui m'a paru somptueuse au feuilletage. Bien m'en a pris : l'histoire est plutôt bien lancée, parfaitement rythmée, très cynique, et s'autorisant même quelques moments touchants. Bref, c'est violent, gore à souhait, extrêmement beau (j'ai parlé des couleur, mais le dessin est vraiment extra pour une première œuvre). Vivement le tome 2, tiens ! C'est rare que je dise ça sur des productions Soleil...
Pour moi ça a été la claque ! Une bd cultissime ! Dans cette divine comédie, tout est vraisemblable. Hormis un certain Lapointe, un acteur de films de série B (une très bonne idée), les personnages sont des gens normaux poussés vers la survie et contrairement aux clichés habituels, ils ne s'en sortent pas si mal... au moins pendant un temps. De plus, les auteurs développent quelques concepts qui me semblent assez novateurs dont je me garderai bien de parler pour ne pas saccager leur histoire. En prime, les dialogues sont d'une qualité rare, empreints d'humour et de cynisme, et la scène d'intro ainsi que la dernière case de l'album sont à tomber par terre. Du grand art ! L'histoire me reste tellement dans la tête que j'ai déjà relu l'album. J'en oublie presque de parler du graphisme. Cholet et Champelovier font un travail d'ambiance très réussi. Les ciels sont souvent magnifiques et restituent véritablement les couleurs d'une fin du monde. Mention spéciale à tous les petits clins d'œil dessinés un peu partout. Les tee-shirt des héros fourmillent de petites choses à découvrir en deuxième lecture (mon préféré : I survived H1N1). Bref, un grand moment de lecture et de zombies ! S'il vous plait messieurs les auteurs, donnez nous une suite très vite !
Après la lecture du premier tome. Je m'étais promis, plus de BD Soleil et je tenais cet engagement facilement. Mais " Zombies " est arrivé et les critiques positives pleuvent sur le net. La curiosité a pris le dessus sur mon côté têtu, bien m'en a pris. L'entame de la lecture est parfaite : le prologue donne le ton, sa fin est excellente. Après quelques pages j'étais déjà satisfait de mon achat !!!! Ensuite le récit débute réellement, le scénario est un modèle de maîtrise, le lecteur est transporté jusqu'à la dernière page en appelant tant d'autres... Le dessin réaliste est d'un très bon niveau, la mise en couleur le sublime : je ne vois pas ce que l'on peut reprocher au rendu graphique. En l'état, cette série promet, son entame est une des meilleures qu'il m'ait été donné de lire. J'espère que la suite sera du même niveau et que l'histoire ne sera pas étirée pour des raisons commerciales. Un futur immanquable en puissance !!!
Le genre du mort-vivant est un genre qui depuis quelques temps revient à la mode. On peut le voir au travers différents supports comme le cinéma, la littérature et forcément la bande dessinée. Malgré tout, le genre a du mal à se renouveler et les perles sont rares. Coté cinéma, on a eu, pour le meilleur, ''Shaun of the dead'', ''L'armée des morts", la série des "28 jours et semaines plus tard" et plus récemment "Bienvenue à Zombieland", mais pour le pire, les titres sont à foison comme "Zombies strippers", "Zombie honeymoon", ou encore "La cité des morts". Niveau B.D, ce qui nous intéresse, on a droit à du pas terrible comme "Loving Dead (Fragile)", à du rigolo comme "Marvel zombies" tome 2 et à du très bon comme ''Zombie" avec Simon Garth. Ici, avec Zombies des éditions Soleil, on a droit, pour ma part, à du très bon. Parlons tout d'abord du scénario. Il est très classique avec une trame basique que l'on retrouve dans tous les films de zombie depuis Romero. En, gros, on a des zombies partout, une pincée de survivants qui se regroupent dans un endroit (centre commercial, immeuble, zone de regroupement), ici des bateaux, et ils essayent de survivre comme ils peuvent en communauté. Jusque là, pas de surprise, c'est classique. Mais dans ce premier tome, on a déjà dès la planche 5 un retournement de situation relativement bien foutu. Puis, bien entendu, on nous laisse sur un pur cliffhanger de fin en attendant un tome 2 qui s'annonce énorme. Au niveau du dessin, on a droit à des illustrations magnifiques. Cholet nous sert des images dynamiques, pas avares en tripailles avec des visages remplis d'expressions. On s'attache beaucoup au héros qui ressemble à monsieur tout le monde mais qui cache un terrible secret. On s'attache aussi beaucoup au petit garçon et à la relation qu'il entretient avec le héros. Une putain de relation qui virera au drame et qui laissera le lecteur pantois. Les zombies sont relativement bien faits et bien variés, et les couleurs donnent un aspect de désespoir qui sied parfaitement au scénario et à l'ambiance. Les tons gris, oranges fonctionnent à merveille. Au final, on obtient un scénario classique mais bourré de bonnes idées, avec plein de rebondissements et des personnages attachants. Vivement la suite pour cette série qui s'annonce énorme.
TOUT, dans cette BD, est réussi. L’introduction est à tomber tellement elle prend le lecteur et le retourne. En quelques pages, Olivier Peru donne le ton (impeccable tout du long) de sa dernière BD. Une fois passée l’intro, l’histoire décolle et on suit notre personnage principal dans une quête qui ne laissera personne insensible. Car ce personnage n’est ni tout bon ni tout mauvais, juste un homme qui cherche à s’en sortir, qui peut se tromper, bref qui nous ressemble… On ne reprend son souffle qu’à la fin, et encore après quelques minutes car justement, la fin, elle nous le coupe, le souffle ! Si bien qu’on se prend, un court instant, à les détester, scénariste et dessinateur, de nous faire ça , nous laisser tout seul, face à cette dernière case, avec l’idée que le tome 2 n’arrivera que dans un an... Un grand bravo à Sophian Cholet pour qui c’est la première bd (il me semble ?) et qui montre un grand talent (j’ai adoré la gamme vestimentaire, c’est normal, je suis une fille !). A la question est-ce ici la meilleure BD d’Olivier Peru ? Pour moi, c’est oui ! !
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