Catacombes
Il a suffi de quelques heures pour que le monde s’écroule et que Jeanne Chiavarino perde tous ses repères. Le 14 Juin 1940, les Allemands investissent Paris, et le même jour, son père disparaît corps et bien dans les Catacombes.
1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Cannibalisme La Vie sous terre Paris
Il a suffi de quelques heures pour que le monde s’écroule et que Jeanne Chiavarino perde tous ses repères. Le 14 Juin 1940, les Allemands investissent Paris, et le même jour, son père disparaît corps et bien dans les Catacombes. Pourtant chargé de surveiller les anciennes carrières et donc rompu à ses dangers, il reste introuvable. Seule et démunie dans ce Paris occupé, Jeanne part à sa recherche. C’est dans les entrailles de la ville, où les échos troubles de la surface sont amplifiés, que Jeanne devra faire face au monstre, le diable vert ! Une macabre course-poursuite s’engage, qui trouvera son dénouement vingt-trois ans plus tard… En mai 68 exactement. Se laisser emporter par le destin ou l’embrasser et se battre ? Découvrez la réponse de la jeune Jeanne dans l’ouverture de cette œuvre d’amplitude.
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Date de parution | 09 Juin 2010 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Un triptyque qui me laisse perplexe. Un récit qui commence à Paris sous l'occupation allemande et qui se termine sous les pavés de mai 1968. Deux périodes historiques qui me plaisent et pourtant... Cette histoire de diable vert dans les catacombes de Paris est ubuesque. J'ai eu du mal à accrocher au scénario, il est peu crédible, beaucoup trop de situations invraisemblables et les personnages sont un tantinet simplets. Heureusement la narration rythmée m'a permis te tenir jusqu'à la fin. Le petit plus, c'est qu'on peut choisir comment se termine cette histoire. Un dessin agréable à regarder, il ne fait pas partie de ceux que j'aime, mais en y regardant de plus près, j'ai apprécié les expressions des visages et les décors sont soignés. Note réelle : 2,5.
Très sympathique trilogie même si elle n'est pas exempte de tout reproche. Le positif tout d'abord, et ce qui frappe d’emblée, c'est l'originalité du propos. Traiter de l'occupation parisienne par les Allemands en y intégrant une sombre histoire de secte cannibale dans les catacombes, le tout agrémenté de références au cinéma pendant l'occupation, est audacieux. L'ensemble fonctionne ma foi plutôt bien et le scénario est construit de manière à retenir l'attention et l'intérêt du lecteur. Si on ajoute à cela un dessin réaliste de très bonne facture, un cadrage et un découpage dynamiques, vous comprendrez que la lecture est un régal. Du côté négatif, c'est justement ce brassage de thèmes forts différents qui désoriente parfois la lecture, à trop vouloir en mettre les auteurs perdent un peu le lecteur. Si les deux premiers tomes lancent l'histoire sur des rails très prometteurs, le troisième quant à lui me semble un peu précipité. Est-ce dû au changement d'époque (puisque nous voilà transporté pendant mai 68 ) ? Quoi qu’il en soit, j'ai trouvé le dénouement finalement assez ouvert mais bien rapide, j'aurais souhaité pour ma part que ce monde souterrain soit plus exploité. Pour autant voilà une histoire divertissante, agréable à lire et si je ne recommande pas l'achat, l'emprunt est lui plus que conseillé.
Du bon, et du moins bon. En moins bon, cette histoire de secte avec son gourou et ses adeptes cannibales … ça ressemble un peu à du grand n’importe quoi. Enfin, je n’aime pas le clôture du triptyque. Je la trouve mal choisie. En point positif, le dessin très personnel, dynamique, et joliment stylisé. Les décors et la colorisation sont soignés. Cadrages et mise en page réussis. De très chouettes passages à la lecture, assez originaux. En résumé : un bon moment de lecture dans l'ensemble, mais avec quelques faiblesses scénaristiques.
Oui ben moi, je n'ai pas été du tout convaincu par cette série, avec ce mélange de réalité (les Allemands dans Paris) et d'imaginaire (cette histoire de diable vert). Il y a un petit côté granguignolesque qui plombe ce récit qui aurait pu juste s'attacher à la réalité historique qui est elle, bien cernée et bien restituée, jusque dans les grands films français de l'époque comme Drôle de drame ou Gueule d'amour... et l'intervention du personnage de Henri Jeanson qui reste un fabuleux dialoguiste. Malgré un dessin très beau, vigoureux et précis, et une mise en page aérée qui sont pour moi les seuls atouts essentiels de cette Bd, je trouve celle-ci sans génie, confuse par endroits, avec un réel manque de profondeur et d'intérêt dans la partie fantastique, alors que le potentiel des catacombes aurait pu générer quelque chose de plus mystérieux dans le concret et de plus fascinant. Du pas terrible quoi... dommage pour le dessin qui sert un scénario bancal et mal fagoté..
Tout ça pour ça ? L’histoire me semblait pourtant partie sur d’excellents rails. La ville de Paris sous l’occupation, les catacombes, un étrange diable vert, du mystère, de la sensualité (avec une héroïne qui, j’en conviens, couche quand même très rapidement avec un (certes) séduisant (mais) inconnu sorti de nulle part) : tout pour me plaire par la même équipe qui m’avait déjà séduit avec son « Albanie - La Loi du Kanun ». Et c’est un fait que les deux premiers tomes vont me tenir en haleine. La narration est fluide, le mystère reste entier et certaines séquences (de cannibalisme) donnent faim… d’en savoir plus. J’ai également apprécié cet emploi de zazous pourtant habituellement oubliés dans ce type de récit. Seulement voilà ! Le troisième tome, qui apporte toutes les explications souhaitées, utilise tellement de ficelles mille fois utilisées (je ne vous en dis pas plus, vous n’aurez qu’à lire la série pour vous en convaincre) que j’en sors finalement déçu. Le dessin, lui, est d’une qualité constante. C’est l’école réaliste française (à la Stalner, si vous voulez un titre de comparaison), très efficace pour illustrer ce genre de récit. La mise en page est particulièrement soignée (voir la galerie) est apporte incontestablement une ambiance noire au récit. Un petit « pas mal » de moyenne. A emprunter plutôt qu’à acheter.
Enfin une BD sur la résistance qui sort des sentiers battus. Un peu de romantisme, un peu de mystère, bref, si l'on peut dire (j'ose), un peu de fraîcheur sur le thème. De plus l'adjonction de personnages réels rend le scénario encore plus vivant. J'attends la fin avec impatience en espérant qu’elle sera aussi spontanée et déroutante que les épisodes précédents.
Cette histoire nous entraîne dans les catacombes de Paris mais pas à n'importe quelle époque. Paris vient tout juste d'être envahie par les allemands. Dans ce contexte bien particulier, notre héroïne Jeanne part à la recherche de son père qui a disparu dans ces fameux catacombes. On dit qu'il y a un monstre surnommé le diable vert qui habite dans les bas-fonds de notre capitale. Je me suis un peu marré par le mot d'avertissement des auteurs du genre "bien qu'inspiré de faits réels, les évènements et personnages de ce récit relèvent de la libre imagination". Pourquoi, fallait-il en douter ? Ce n'est pas la photo de classe réelle présentée tout de suite après la couverture qui jette le trouble. L'intrigue veut mêler réalité historique et fantastique. Cependant, le mélange ne prend pas vraiment. Il n'y a pas de réelles surprises dans le déroulement de cette histoire. Elle semble bien racontée car on ne s'ennuie pas mais il manque le souffle nécessaire. Par contre, on appréciera le magnifique dessin de Michel Chevereau qui fait réellement sensation. Dommage de ne pas être au service d'un scénariste digne de ce nom. Même les dialogues semblent au ras des paquerettes. Bon, il y a assez de suspense pour pouvoir poursuivre sur le second tome. C'est déjà ça !
Premier album très réussi pour un duo d’auteurs très à l’aise dans ce genre. Mêlant adroitement le polar fantastique sur fond de seconde guerre, le scénariste – et aussi coloriste – Jack Manini nous fait entrer au cœur de la vie de Jeanne pour qui le lecteur aura tôt fait de s’enticher, tant la jeune femme nous émeut par sa grâce et son intelligence. Cette vie soudainement bouleversée par l’entrée en guerre de la France est particulièrement bien pensée. Le scénariste s’offre dès lors le luxe de façonner avec aisance le récit, en travaillant sur divers éléments qui s’entrechoquent pour tenir le lecteur en haleine. Michel Chevereau, qui avec Jack Manini avait déjà signé « La Loi du Kanun », confirme son talent de dessinateur. Son trait nerveux et intelligent allié au perfectionnisme sont ses meilleures armes pour mener à bien l’histoire. Décors réalistes, personnages vivants et pas du tout stéréotypés sont aussi des atouts que le dessinateur met au service des lecteurs. Qui plus est son jeu de caméra, avec des avant-plans saisissants, donne un tel « punch » à cet album qu’il faut absolument le découvrir. Non pas qu’il s’agisse de « LA » sortie de l’année, « Catacombes » reste néanmoins une belle production comme Glénat seul sait le faire. Et nous n’allons certainement pas bouder notre plaisir de contempler un très bon travail artistique, tant au niveau du dessin que du scénario.
On retrouve aux commandes de cette série les deux auteurs de l'excellente série La Loi du Kanun. L'idée de placer ce nouveau récit dans les catacombes parisiennes est séduisante, tout du moins au départ. Le pitch et les premières pages laissent espérer une série intriguante, mystérieuse et sombre, comme l'annonce le titre de la série. C'est le cas quelques pages. En pleine seconde guerre mondiale, le père de la jeune héroïne disparait bien étrangement dans les catacombes. Désemparée, elle se lance à sa recherche dans ces souterrains. Il y règne une atmosphère glauque et sombre. Mais bien vite l'intrigue fait place à une histoire d'amour à l'eau de rose, ridicule et absolument pas crédible. En 3 pages, on passe d'une jeune fille perdue, catastrophée, à quelqu'un qui ouvre sa porte à un inconnu, le reçoit pour le diner, vide quelques bouteilles avec lui, et une fois alcoolisée suffisamment finit par coucher avec lui. Sans rire, comment y croire une seconde ? Comment est-ce possible dans l'état où se trouve la jeune fille ? L'homme est immédiatement fou amoureux, s'ensuit alors des déclarations d'amour absurdes. Quand l'intrigue intéressante reprend ses droits en fin d'album, il est trop tard le mal est déjà fait.
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