Y'a que les fourmis qui bossent

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Journal d'un flemmard...


Les petits éditeurs indépendants Profession : bédéiste

Dans ce livre, on pourra voir que : 1) Je ne fais pas trop de cases parce que c’est chiant à dessiner, les cases. Même si ça m’arrive tout de même d’en faire quand je suis bien luné. 2) J’aime bien dessiner le carrelage parce que ça se dessine sans réfléchir, et donc je peux le faire tout en écoutant la radio. 3) Que le personnage principal (qui s’apparente quelque peu à un genre de moi-même) n’a pas toujours la même tête. Mais vous avez essayé de dessiner toujours le même personnage ? C’est chiant ! 4) Qu’il y a aussi des monstres, parce que c’est marrant a dessiner, les monstres. 5) Que les portes et les fenêtres des immeubles sont beaucoup trop petites par rapport aux personnages, mais j’ai pas le choix, parce que sinon ça ne rentre pas dans la page. 6) Que j’aime bien les concerts DIY, mais que j’ai une carte d’abonnement pour les cinémas multiplex.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2009
Statut histoire Strips - gags 1 tome paru

Couverture de la série Y'a que les fourmis qui bossent © Les Enfants rouges 2009
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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23/06/2010 | Spooky
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L'avatar du posteur Noirdésir

Comme pour son album précédent, David Snug regroupe ici des histoires courtes. Mais elles sont davantage dans la continuité l’une de l’autre, plus homogènes, formant une sorte de biographie, de journal de bord du personnage que l’auteur fait de lui-même. C’est donc encore (comme la plupart du temps avec cet auteur) très autobiographique, mais sans les passages plutôt délirants autour de l’ours ou d’une souris de l’opus précédent. Ici, malgré l’aspect parfois grotesque de certaines scènes, j’ai trouvé l’ensemble plus réaliste. Déjà sont mises en place des thématiques qui reviennent dans chacun de ses albums : un refus des contraintes, une critique du travail salarié, une présence forte d’une musique assez punk. Et une autodérision rafraichissante (voir en particulier le début de l’album autour de son travail de bédéiste, de l’utilisation de son Rotring), un humour simple et plus léger et subtile qu’il n’y parait. La lecture est agréable. Snug est un auteur que j’aime bien. Son dessin lui aussi simple et sans fioriture passe très bien. A noter que cet album a été tout récemment réédité dans une édition collective reprenant les deux premiers albums de David Snug (avec Je suis très déçue par ton attitude) chez le même éditeur (voir fiche de l’album).

12/12/2021 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

C'est sympa les faux journaux d'auteurs, où ils ne se mettent pas en valeur... Mais n'est pas Trondheim qui veut, et malheureusement David Snug ne l'est pas. Entre séances de glande, écoute de tel ou tel groupe en concert, introspections avinées ou discussions passionnées (ou pas) avec des monstres, l'auteur perd rapidement l'intérêt du lecteur. C'est assez vite répétitif, finalement sans grand intérêt, on baîlle rapidement. Snug a un style graphique assez particulier, qui ne plaira pas à tous, mais qui a le mérite d'être authentique. Snug assume de ne pas avoir la même tête sur tous les récits, et c'est plutôt marrant. Mais c'est à peu près tout...

23/06/2010 (modifier)