Lady Doll

Note: 2.63/5
(2.63/5 pour 8 avis)

Gaja ne parle qu’à ses poupées. Il faut dire que son visage déformé lui vaut d’être rejetée du monde, des autres enfants comme de son propre père. La seule personne à pouvoir comprendre Gaja est sa mère, Claire.


Auteurs italiens Contes funèbres La BD au féminin

Mais Claire a une santé précaire, qui ne s’améliore qu’avec cette drogue étrange que lui fournit son époux...

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Juin 2010
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Lady Doll © Soleil 2010
Les notes
Note: 2.63/5
(2.63/5 pour 8 avis)
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24/06/2010 | Miranda
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Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Voilà donc une ode à la différence et qui invite chacun d'entre nous à voir au delà des apparences. Selon l'adage populaire, la beauté est intérieure et il est bon de ne pas s’arrêter à la surface des choses. Propos forts louables mais assenés ici de manière un peu lourdingue à mon goût. Est-ce dû à la platitude consternante des dialogues, au scénario lui même qui nous donne l'impression que Dickens écrivait des histoires de Bisounours ? Quoiqu'il en soit, heureusement que le dessin est là sans quoi je ne serais jamais allé au bout. Le dessin donc, et particulièrement sa colorisation en jette, on en prend plein les mirettes. Nous sommes face à un mix d'inspiration manga et de l'univers de Tim Burton. Le climat instillé est particulièrement réussi et l'ensemble possède une ambiance "so british " du plus bel effet. Pas mal mais ce sujet fort aurait à mon sens mérité un traitement moins léger que celui présenté.

14/10/2015 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
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Le scénario est efficace quoiqu'il manque vraiment d'originalité. Donc il y a la pauvre fille qui est considérée comme un monstre à cause de son handicap, elle vit avec ses poupées, les adultes sont méchants avec elle sauf sa mère et puis son père il a juste marié sa femme pour l'argent et il est très méchant ! Malgré le fait que le scénario est prévisible, j'ai tout de même eu un certain plaisir à lire cette série quoique j'ai un peu décroché lorsqu'il y a l'histoire d'amour. La narration est fluide et le récit se lit sans problème. Je crois que la plus grande qualité de 'Lady Doll' est son dessin. J'adore l'atmosphère qu'il crée et je crois que c'est la raison pour laquelle je ne me suis pas ennuyé. Si le dessin avait été quelconque, je me serais surement ennuyé face à ce manque d'originalité.

04/05/2014 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Erik

Une petite fille rejetée à cause de son visage déformé ne parle qu'à ses poupées : voilà pour le concept de cette bd qui ne vous laissera pas indifférent entre la haine, la solitude et la souffrance. Il y a en effet beaucoup d'émotions lorsque l'on sait que la seule personne au monde à la comprendre, à savoir sa maman, est très malade et va partir la laissant seule aux prises avec un soi-disant père ne s'intéressant qu'à l'argent de la famille et une gouvernante incompétente. C'est malheureux de voir que le seul réconfort de cette pauvre petite fille est de parler à ses poupées. Gaja refuse tout contact avec autrui car les gens la rejettent ou se moquent d'elle. Et même quand deux camarades de classe se prennent de pitié pour elle en tentant une approche, elle les repousse violemment ce qui lui vaut d'être exclue définitivement de l'école. Lady Doll est le genre d'histoire poignante qui me touche réellement. C'est vrai qu'il y a déjà eu pléthore de récits sur le thème de la différence. Cependant, celui-ci a quelque chose de vraiment spécial, de presque burtonnien (cela fait penser notamment au film Edward aux mains d'argent). Il faut dire que le dessin typiquement féminin apporte de la grâce et de l'élégance entre expressionnisme des visages et dynamisme du trait. Bonnes trouvailles également que de changer la colorisation pour les faits passés ou de nous présenter un texte d'entrée qui va nous donner le ton et l'envie d'en savoir plus. La couverture intrigante et insolite est également une réussite du genre. Le rose et le rouge sont les couleurs dominantes pour appuyer une ambiance très sombre et oppressante. J'étais presque hypnotisé par tous ces yeux surdimensionnés qui restituent les pensées les plus noires. Quand on referme cette bd, on a presque une larme à l'oeil tant on ressent cette souffrance qui est devenue insupportable dans une réalité dominée par le mensonge et l'hypocrisie.:(( Ceci est un conte dramatique dans une ambiance inquiétante. Cela ne sera pas à mettre dans toutes les mains sans doute à cause de la dureté des événements ainsi que de la perfidie et de l'abjection du père dont les mots sont plus terribles qu'une violence physique. Un album d'un romantisme fracassant indispensable dans une bdthèque ! Ajout à l’avis initial: Après un premier tome qui m’avait fortement marqué, j’attendais une suite à la hauteur dans ce drame presque burtonien. Or, celle-ci n’est pas parvenue à me satisfaire entièrement au niveau de l’intrigue notamment. Cependant, il s’est quand même passé quelque chose au travers du message véhiculé par ses auteurs. L’action se déroule une bonne dizaine d’années après sans la moindre transition explicative. Le propos se concentre sur les prétendants à Lady Doll qui se succèdent dans cette bâtisse où le père mécréant conserve sa place. Les relations entre les personnages sont plutôt bizarres ce qui rend le tout peu crédible. Notre héroïne est réellement traumatisée et a perdu tout contact avec le genre humain en se repliant sur elle-même et en se confiant totalement à ses poupées. L’émotion est passée et il ne reste plus grand-chose malgré de très beaux dessins. Lady Doll est surtout une bd réservée aux femmes. On sent une sensibilité qui la rend presque charnelle malgré un côté sombre et gothique. En tout cas, cette ambiance particulière m’a bien surpris dans le bon sens du terme. Le lecteur regrettera que le scénario ne soit pas à la hauteur de ce graphisme vraiment exceptionnel. Quoiqu’il en soit, la fin de ce diptyque est plutôt touchante. Le physique ne devrait jamais compter. Il faut voir l’être au-delà de la surface des choses. Malheureusement, peu de gens en sont capables.

30/01/2011 (MAJ le 25/03/2014) (modifier)

"Lady Doll" trônait dans les rayons de ma librairie habituelle. Au milieu des autres albums, les couvertures de ses deux tomes m'avaient envoûté de par leurs côtés à la fois gothique, criard, enfantin, poétique... Une aura relativement malsaine mais très attirante émanait d'elles... J'en fis l'acquisition... Malheureusement, "l'habit ne fait pas le moine" dit-on. Et "Lady Doll" confirme très bien cet adage. La complexité qui ressortait des très belles couvertures s'est évaporée dès les premières pages : des dialogues plats, des personnages secondaires caricaturaux, une héroïne dont la personnalité n'a pas été poussée à l'extrême (alors que les ingrédients étaient réunis pour le faire), et une intrigue attendue. Malgré ce constat sévère, "Lady Doll" est néanmoins à présenter aux jeunes ados de par le message véhiculé par l'histoire et l'aspect classique du scénario, qui me semblent être une bonne base de départ pour explorer le monde de la bande dessinée.

30/06/2013 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

Une bien belle bd que voici, faite par deux italiens. Ils nous offrent des planches belles à tomber et très féminines, dans un style proche de l’autre couple d’italiens Canepa/Barbucci et leur magnifique Sky-Doll. « Lady Doll », avec un titre aussi très proche, met en avant un monde de poupées, mais celles-ci gardent leur statut premier, celui de jouet. L’héroïne, une petit fille défigurée et rejetée se réfugie dans ce monde peuplé de jolies poupées, dont certaines faites par sa maman. Ce premier tome est assez basique et n’a rien de vraiment original en dehors de son sublime graphisme, le scénario ne dévoile pas encore grand-chose, je ne peux pas trop en dire au risque de tout raconter. Ce conte noir se dirige tout droit vers le conte macabre, qu’il est déjà en partie, mais pas de manière assez appuyée à mon goût, à moins que les auteurs n’aient voulu choquer les plus jeunes et préfèrent ne pas trop tomber dans le gore. C’est dommage car le décalage entre le dessin enfantin aux belles couleurs roses et rouges, aux visages tout en rondeurs, s’accorderait parfaitement avec cadavres et sang à profusion. La voix off aussi est un peu simple, peut-être un peu trop, encore une fois à mon goût, mais ce n’est pas gênant en soi. J’attends la suite en espérant qu’elle soit bien plus sombre que ce premier tome. Suite et fin Ce second tome vient clore le récit de manière honorable. Le graphisme est toujours aussi joli et l'histoire s'enrichit énormément. Le premier opus ne faisait que poser les bases du récit et non seulement celui-ci avance bien mais il revient aussi sur le passé des personnages. Même si je ne me suis pas ennuyée, je ne relirai pas la série, car l'aspect "histoire d'amour" ne me plaît pas plus que ça, et au final mises à part quelques touches d'originalité, le tout reste fort classique à mon goût et peut-être trop axé lecture pour adolescentes.

24/06/2010 (MAJ le 25/03/2013) (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Une lecture mi-figue mi-raisin... Le dessin est magnifique, il y a un potentiel burtonien énorme dans le graphisme de Beatrice Penco Sechi, avec ce côté rose bonbon qui pourrait vite verser dans le gore. Mais de gore il n'y a point dans ce premier tome qui s'avère trop sage... Il manque ce truc en plus, ce grain de folie qui ferait basculer le récit dans quelque chose de beaucoup plus noir (et donc jouissif). Du coup, et malgré le dessin très beau (mais un peu chargé par moments), je ne suis pas sûr de vouloir lire la suite...

10/03/2011 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Cela faisait longtemps qu’un graphisme n’avait plus suscité un pareil effet sur mes pupilles, dilatées pour l’occasion. Magnifique, vraiment ! Ce dessin parvient à combiner couleurs vives et ambiance noire, rondeur du trait et style tranchant. Et le thème me semble en parfaite adéquation avec ce style graphique. Nous sommes en plein conte noir, avec une pauvre petite fille riche, des adultes effrayants (la plupart du temps) ou aimants (exceptionnellement), des décors baroques. Oui, franchement, avec ce genre d’univers, « ça pouvait le faire »… Seulement voilà… le scénario se résume à peau de chagrin. Ce premier tome aurait pu tenir sur 10 planches sans se sentir à l’étroit. La trame est hyper classique et sans surprise. La narration est des plus lentes et (problème de traduction ?) peu dynamique. Les dialogues manquent de naturel, de vivacité, d’esprit. En clair : s’il n’y avait pas eu le dessin, je me serais endormi. Reste à voir si le deuxième (et dernier) tome parviendra à nous offrir (enfin) une histoire digne d’intérêt, auquel cas l’achat se justifierait. Mais, dans l’état actuel des choses, et malgré la beauté graphique de l’objet, ce n’est pas le cas à mes yeux.

08/03/2011 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Après la lecture du premier tome. Quel manque d'originalité dans le scénario !!! C'est du vu, revu et re-revu. Du coup, l'intérêt se réduit considérablement. J'ai terminé le tome par politesse mais le coeur n'y était pas. Pourtant en ouvrant la BD, j'ai été surpris par le dessin très stylé, original et détaillé. Mais au bout de quelques pages je m'en suis lassé. Les pages paraissent surchargées et manquent cruellement de lisibilité. Il aurait peut être fallu diversifier les couleurs et ne pas se cantonner aux couleurs chaudes saturant cruellement les cases. Cette BD n'est pas mauvaise du tout mais elle n'est pas ma tasse de thé.

18/09/2010 (modifier)