L'Esclavage c'est la liberté

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Et si 1984 était une réalité ?


Ecole supérieure d'arts et design de Saint-Etienne La BD au féminin Séries avec un unique avis Utopies, Dystopies

Dans un monde à la 1984, Thor Gibber est au centre de l'Etat, de la société. L'ensemble de celle-ci est régie par un ensemble de règles très strictes. Y'a-t-il un salut ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 1984
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Esclavage c'est la liberté © Les Humanoïdes Associés 1984
Les notes
Note: 2/5
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30/06/2010 | Spooky
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Par Spooky
Note: 2/5
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Pour ceux qui ont lu 1984, de George Orwell, cet album -paru en 1984- rappellera forcément des souvenirs, ne serait-ce qu'au travers du leader de cette société totalitaire, Thor Gibber, dont le nom est l'anagramme de Big Brother... Chantal Montellier, infatigable pamphlétaire, propose là encore une critique féroce de la société, construisant son récit comme une suite d'illustrations des articles de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, forcément retravaillés pour coller à la société totalitaire. Un exemple ? "Tous les êtres humains naissent et demeurent esclaves et inégaux en droit." La contestataire phylactérine y développe, quoique sommairement, ses thèmes de prédilection : déni de liberté, soumission sexuelle des femmes, etc. On reconnaît la patte de Montellier dans le dessin également, avec des hommes à l'aspect très froid, lisse, au regard vide. Il y a aussi un jeu sur la mise en scène, avec des images éclatées sur chaque tête de chapitre, et une omniprésence de Thor Gibber dans les images. Une façon d'exprimer à plusieurs niveaux ce que l'on veut dire. Je n'ai pas été enchanté par ma lecture. D'abord parce que le style de Montellier n'est pas trop ma tasse de thé, même si son côté désincarné colle ici pas mal au propos. Ensuite au niveau de ce propos justement. Malgré l'actualité renouvelée de certains des travers que Montellier dénonce, je n'ai pas senti un réel intérêt là-dedans. Peut-être par la façon dont c'est présenté ? Je ne sais pas. Cet album, un peu oublié, a cependant pu plaire à toute une vague contestataire à l'époque.

30/06/2010 (modifier)