Fahrenheit 451 (Ray Bradbury's Fahrenheit 451: The Authorized Adaptation)
L'adaptation du roman culte de Ray Bradbury.
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Guy Montag exerce le métier de pompier depuis dix ans. Un soir en quittant son service, il rencontre une jeune fille très intrigante, Clarisse Mc Clellan, avec laquelle il sympathise. La jeune fille a des goûts étranges – marcher dans les bois, regarder la lune, déambuler sous la pluie –, et raconte des choses saugrenues mais troublantes, comme cette curieuse histoire selon laquelle autrefois, les pompiers éteignaient les incendies au lieu de les allumer. Car dans ce monde-là, oui, les pompiers mettent le feu : ils ont pour mission de brûler les livres interdits par la loi… Texte : Editeur.
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Date de parution | 19 Mai 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Fahrenheit est un roman qui a marqué – à juste titre – avec cette histoire triste, quasi désespérée et désespérante (quoi qu’une petite lumière d’espoir soit distillée quand même), qui a des résonances énormes avec l’actualité du XXème siècle. On pense évidemment aux autodafés nazis. Mais les livres retirés des librairies et bibliothèques aux États-Unis sous la pression de ligues d’extrême droite relèvent de la même logique. Et ici, j’ai trouvé l’adaptation plutôt réussie. Simple mais efficace, fluide, implacable. Le grand classique du petit grain de sable qui grippe la machine totalitaire. Orwell avait fait de même avec Winston Smith dans « 1984 », mais en laissant moins d’espoir au lecteur. Ici c’est moins asphyxiant, même si cette société, où l’on brûle TOUS les livres, et occasionnellement ceux qui en possèdent et ne s’amendent pas, est d’une terrible force, une vision allégorique d’un totalitarisme qui nous menace toujours. Le dessin d’Hamilton est classique pour ce type de comics, avec une colorisation forcément très noire (du coup certains passages sont parfois difficiles à déchiffrer). Une bonne adaptation d’un très bon récit. Note réelle 3,5/5.
Très bonne adaptation d'un roman majeur ! Comme le révèle Ray Bradbury, auteur de l'oeuvre originale, cette histoire provient de plusieurs nouvelles qu'il avait écrites précédemment. Il la portait en lui depuis plusieurs années, et elle devait bien sortir un jour. C'est aussi, après une adaptation en film réussie (bizarre qu'il n'y ait pas eu de remake récent, tiens...), une adaptation graphique de haut niveau. D'abord au niveau du dessin de Tim Hamilton, dont la parenté avec ce que fait Frank Miller est évidente. Sans toutefois tout faire en noir et blanc comme dans Sin City, Hamilton joue beaucoup avec les ombres, les contrastes, conférant une atmosphère à la fois désincarnée et impressionniste à sa vision des choses. seul point faible : la plupart des visages, notamment celui de Montag, qui manquent de régularité. Ensuite, au niveau de l'histoire, c'est un cheminement imparable, un cheminement insidieux qui nous oblige à réfléchir à notre propre monde, et on a l'impression que plus on avance (j'ai dû lire ce roman il y a 30 ans...), plus l'acuité du futur imaginé par Bradbury s'affine. La perte du sens, une société policée et uniforme, la peur de la différence... On peut y voir beaucoup de choses qui ont cours aujourd'hui. En somme, un album précieux, miroir de notre société.
Avec Fahrenheit 451 nous sommes plongés dans une société où la possession de livres est un grave délit, une société cauchemardesque pour l’amateur de livre que je suis. BD intéressante car originale, finalement personne n’est montré du doigt, trop facile, nous sommes tous responsables, l’auteur incrimine le désintéressement progressif de la population aux vraies valeurs, une déshumanisation progressive et inéluctable de la société. Bref une BD pour réfléchir à notre société actuelle. Je me suis parfois ennuyé, à la limite j’aurais préféré lire le roman plus adapté à ce genre de récit mais finalement le mérite de cette BD est de m’avoir fait connaître Fahrenheit 451. Le dessin sans être génial est correct.
Aïe... Bon. Avant toute chose, j'ai lu le livre, plein de fois, la dernière datant d'il y a... 3 semaines. Bradbury est un auteur que j'aime beaucoup. J'ai donc acheté la BD, et je l'ai commencée. Le dessin me plait, et l'adaptation est très fidèle au livre, j'ai retrouvé les sensations que j'ai à chaque fois que je lis ce livre. C'est donc réussi!! Toutefois, j'avoue ne pas avoir terminé ma lecture, et avoir feuilleté la deuxième moitié de la BD... j'ai lu le livre il y a peu, je l'ai déjà dit, et ca revient à relire le même livre en peu de temps. Un peu dur. Toutefois je ne peux que conseiller cette BD. L'histoire, incroyable, intemporelle, de ces nouveaux pompiers brulant les livres interdits dans un monde où seul le loisir et le plaisir prévalent, où la culture et l'intelligence sont bannies... Le dessin, un peu flou, un peu abstrait, pas trop net, est juste, il laisse flotter un mystère sur toute cette histoire, laissant soin aux lecteurs de s'attarder sur les détails cachés, de deviner ce qui se cache derrière... 4/5, donc, car tout me plait, même si j'ai acheté cette BD trop tôt. Je la relirai dans un mois ou deux, le temps de laisser reposer la lecture du livre... Je la conseille absolument à tous ceux qui n'ont pas lu le livre, et qui ne veulent pas le lire. A ceux qui veulent le lire, lisez le, et dans 3 mois achetez cette BD. A ceux qui ont lu le livre, lisez la BD, vous ne serez absolument pas déçus. Et pour répondre à l'auteur du livre, lors de la préface, je dirai "Vipère au poing", d'Hervé Bazin, mon livre préféré sur terre....
"Fahrenheit 451" est visiblement un roman de SF culte que je ne connaissais pas. Cette adaptation en BD me permet de corriger le tir de façon indirecte. Mon avis part sur une base vierge de préjugés. Tout ne fut pas parfait dans la lecture, j'ai surtout regretté le dessin peu à mon goût. Son style typique et commun dans les comics n'est pas des plus beaux. On dirait un dessin noir et blanc produit à l'aide de photos et coloriés avec une palette des plus réduites. Le résultat est assez réaliste mais a un aspect vieillot et sombre. Pour le scénario, c'est bien mieux. Cette fiction développe avec intelligence des idées. La vision pessimiste de l'auteur puise dans les travers humains des extrémistes. L'idée était de rendre les totalitaires majoritaires et de décrire un monde où leurs idées seraient mises en pratique. L'aliénation de la population est complète, tout est fait pour que les concitoyens ne réfléchissent plus et rentrent dans le moule. Le pouvoir a pour cible les livres qu'il est non seulement interdit de lire mais également de posséder. Le héros de cette BD est un pompier tel que l'entend ce monde radical : il n'a plus pour fonction d'éteindre les feux mais au contraire de le produire afin de réduire en cendre les livres. Une jeune voisine va l'interpeller un soir et le faire douter sur le bien fondé des ses convictions. La suite est brillamment orchestrée jusqu'à un final fort en symbolique et plein de sens. Comme beaucoup de romans cultes, cette histoire est intemporelle, elle fait peur avec sa lucidité et démontre l'absurdité des idées radicales se matérialisant. A méditer, mais pour cela il faudra avant lire cette très bonne adaptation. Note finale : 3.5/5 que j'arrondis à 4/5 pour le scénario.
Bizarre, cet album semble être passé inaperçu lors de sa sortie chez Casterman il y a deux mois de cela… Il faut dire que ces adaptations de romans cultes en bande dessinée sont souvent médiocres, et de pâles copies des chefs-d’œuvre originaux. Et bien cette BD est un des meilleurs exercices de ce style que j’ai pu lire ! L’adaptation frise la perfection : le message original est fidèlement reproduit, ainsi que la poésie des textes de Bradbury - une qualité bien propre à ses romans. Les dialogues et autres voix off ne sont pas trop présents (un défaut inhérent à ce genre d’adaptation), et les dessins de Tim Hamilton servent parfaitement le propos (propos qui n’a pas pris une ride, et qui ravira les amateurs d’anticipation), et sont en parfaite adéquation avec la poésie ambiante…. Voila, on pourra toujours dénigrer la démarche qui consiste à vouloir à tout prix adapter un roman classique en BD (c’est vrai ça, pourquoi ne pas lire le roman original ?). Mais étant donné que cette adaptation nominée pour un Eisner Award (catégorie « Best Adaptation from Another Work ») semble enthousiasmer Ray Bradbury lui-même (il en a d’ailleurs écrit son introduction), il y a de quoi saliver non ? Ayant moi-même lu et adoré le roman, je me suis régalé avec cette BD. Un coup de coeur !
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