La Fille des Enfers (Jigoku Shojo)
Selon une légende urbaine, il est possible d’accéder au site internet Le courrier des Enfers, tous les soirs à minuit pile. Il permettrait à chacun d’inscrire le nom d’une personne afin que celle-ci soit envoyée dans l’autre monde…
Kodansha Shojo
Connaissez-vous le « courrier des enfers » ? Pas besoin de signer avec son sang, dans cette version un peu plus technologique, votre pacte avec le diable. Ici, la fille des enfers est une lycéenne mystique qui exauce n’importe quel souhait morbide en échange de votre âme. Une vengeance facile comme le promet la légende urbaine circulant sur elle. Pour trouver ses victimes, un site nommé le « courrier des enfers » centralise le désespoir d’une brochette d’adolescentes à problèmes qui souhaitent la mort de ceux les ayant blessées.
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Date de parution | 04 Juin 2008 |
Statut histoire | Série terminée 9 tomes parus |
Les avis
A l'origine, la Fille Des Enfers (Jigoku Shoujo en VO) est une série d'anime qui a remporté un grand succès au Japon, au point d'être également déclinée sous forme de série live ([mode pub perso on]j'en parle ici: http://www.toku-onna.fr/index.php?option=com_content&id=3545 [mode pub perso off]) et du manga qui nous intéresse ici. Le gros problème de ce manga, c'est qu'il a été conçu comme un complément à la série animée et ne peut donc pas développer les personnages récurrents, rendant le manga difficilement accessible à ceux qui ne connaissent pas l'anime. De même, les intrigues reposent toutes sur le même schéma : un personnage (toujours féminin) est victime d'une injustice et finit par prendre contact avec la Fille des Enfers pour qu'elle punisse le responsable. Répétitif, donc, mais pas forcément désagréable, les méchants étant victimes de punitions teintées d'humour noir en rapport avec leur méfaits, rappellant certains récits d'horreur des EC comics. Niveau dessin, il y a autant de qualités que de défauts. D'un côté, le contraste entre le graphisme "kawaii" et l'ambiance macabre des histoires fonctionne bien, mais la dessinatrice souffre de grosses lacunes en matière de narration qui rendent parfois l'action difficile à suivre. Dommage, car elle possède un joli coup de crayon. En résumé, un manga pas désagréable mais pas facile d'accès.
Je n'ai pas été emballé par cette série qui est basée sur une légende urbaine. Un site internet accessible uniquement durant un court laps de temps chaque jour devient le point de départ d'une série d'intrigues toujours basées sur le même schéma. L'appel irrationnel à une force invisible devient l'alternative principale des différents personnages acculés. Cette série joue sur la corde sensible de l'injustice. J'ai l'impression que c'est un sous Death Note qui a fait des émules. Le scénario est beaucoup trop simpliste. Les personnages ont des yeux démesurés qui rappellent incontestablement le genre shojo alors que nous baignons dans un film d'horreur japonais. Le contraste est certainement voulu mais cela ne le fait pas. Il y a un sérieux manque de profondeur qui pénalise cette série dont certaines histoires sont sans queue, ni tête mais baignant dans un esthétisme morbide.
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