Le Clown
Début du XXe siècle, dans une grande ville anonyme d’Europe. Beiluo, acrobate manchot, se donne en spectacle sur les places et les marchés avec son chien Apollon, pour gagner de quoi vivre jusqu’au lendemain. Lorsqu’il rencontre Danbio, un clochard qui vole pour nourrir tout un groupe de vieillards démunis, Beiluo se retrouve confronté aux fantômes de son enfance tragique…
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Début du XXe siècle, dans une grande ville anonyme d’Europe. Beiluo, acrobate manchot, se donne en spectacle sur les places et les marchés avec son chien Apollon, pour gagner de quoi vivre jusqu’au lendemain. Mais les rues ne sont guère accueillantes et son bras lui manque cruellement lorsqu’il s’agit de se défendre contre des forces de l’ordre, impitoyables avec les saltimbanques. Lorsqu’il rencontre Danbio, un clochard qui vole pour nourrir tout un groupe de vieillards démunis, Beiluo se retrouve confronté aux fantômes de son enfance tragique… Le Clown signe la première publication occidentale de ZHANG Xiaoyu, dont l’évidence de la virtuosité graphique explose littéralement à chaque page. Avec ce récit baroque et virevoltant, ce jeune dessinateur déjà largement reconnu dans son pays s’impose comme une valeur de référence, dont on reparlera à coup sûr (Texte éditeur).
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Date de parution | 09 Novembre 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je ne sais pas trop pourquoi, mais je n'ai pas accroché à cette BD. Pourtant elle avait de quoi me plaire, le dessin est pas trop mal (mais je crois que je ne suis vraiment pas fan de ce style, voila plusieurs BD que je lis comme ça et ça ne passe pas), l'histoire contient des bons éléments, mais ... Mais je n'ai pas apprécié ma lecture. Je l'ai lu il y a de ça plusieurs mois et je n'ai toujours pas envie de le relire. Je n'ai pas retenu grand chose, et je crois que c'est parce que la lecture ne fut pas convaincante. L'auteur essaye de faire passer plusieurs sentiments, mais ça n'a pas pris. Je n'ai pas été touché par le personnage principal ni par ceux autour, et j'ai refermé la BD sans avoir été pris dans l'histoire. Dommage, ça s'annonçait bien, mais la sauce n'a pas pris.
Me voilà mitigé après la lecture de cet album : d’un côté je lui reconnais une ambiance graphique exceptionnelle, et de l’autre j’ai malheureusement constaté que le récit manquait de structure. L’histoire est décousue et il m’a par moment semblé ne plus très bien suivre les relations entre les différentes scènes ; dommage, en regard de la qualité graphique hors du commun ! Il s’agit selon moi de l’unique défaut, certes embêtant, de cet opus. Néanmoins, je dois avouer avoir été séduit par la poésie qui émane de ce récit. L’ambiance est intriguante, mystérieuse, romantique et triste à la fois, un peu comme dans MangeCoeur. Au final, le bilan est donc en demi-teinte. Le manque de cohérence du récit m’a perturbé. Une nouvelle lecture serait sans doute plus aisée. Je vous conseille néanmoins cet album, car il émane de ces quelques 200 planches une ambiance toute particulière…
Ce qui m’a décidée à acheter ce « Clown » c’est son magnifique dessin en noir et blanc. J’ai rarement vu une telle précision du trait, et des regards aussi justes et expressifs que ceux dessinés par Zhang Xiao Yu dans cet ouvrage. « Le clown » nous raconte quelques moments de la vie d’un jeune homme manchot et sans le sou, qui gagne sa vie en faisant un spectacle de clown dans les rues de la ville (que je situerais en Italie même si l’éditeur parle de ville anonyme européenne). C’est une histoire assez triste dans l’ensemble. Le personnage principal mène une vie difficile, fait des rencontres bizarres, se rappelle son enfance malheureuse, tombe amoureux d’une femme inaccessible pour lui, bref, rien de bien folichon pour le moral. C’est même assez poignant par moments. Le côté très romantique du héros pourra déplaire à certains, c’est un clown triste et il continue à jouer le rôle même lorsqu’il n’est pas grimé. Le découpage souffre parfois de transitions un peu hasardeuses qui, ajoutées à quelques envolées un peu obscures rendent parfois la lecture difficile, mais rien d’insurmontable non plus. En 220 pages, c’est tout de même une vraie belle histoire qui nous est contée. C’est un one shot qui vaut au moins le coup d’œil, et la lecture pour qui aime ce genre de récit.
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