Zombillénium
Angoulême 2012 : Prix Jeunesse (tome 2) Francis von Bloodt, vampire de son état, gère en bon père de famille le parc d'attractions Zombillénium.
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Francis von Bloodt, vampire de son état, gère en bon père de famille le parc d'attractions Zombillénium. On n'embauche pas n'importe qui, chez Zombillénium : les simples mortels n'ont qu'à passer leur chemin, ici on ne travaille qu'avec d'authentiques loups-garous, vampires et momies. C'est ce que va découvrir Aurélien, un homme au bout du rouleau, trompé par sa femme ; et qui va se retrouver embauché malgré lui dans cette étrange entreprise. Gretchen, sorcière stagiaire, va l'aider à faire ses premiers pas...
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Date de parution | 27 Août 2010 |
Statut histoire | Série terminée (ou cycle terminé en 6 tomes) 6 tomes parus |
Les avis
C’est la déception qui domine, en définitive, alors que la série commençait très bien et demeure plaisante par intermittence jusqu’à son terme. Oui, mais voilà, les ellipses présentes entre les tomes 3 et 4 et les tomes 4 et 5 sont tellement importantes qu’elles cassent l’homogénéité du scénario. Cet aspect très décousu de ce dernier en vient à dominer tout le reste et à gâcher mon plaisir de lecture. Pourtant, tout avait très bien commencé. J’avais vraiment bien aimé les deux premiers tomes. Le dessin très informatisé d’Arthur De Pins est plaisant à lire et parvient à bien faire passer les émotions des personnages. Ceux-ci se révèlent rapidement très intéressants et/ou attachants. Enfin, ce concept de parc d’attraction géré par des démons et dont les employés sont des âmes damnées était amusant. Oui mais voilà, au fil des tomes, Arthur De Pins me semble avoir de plus en plus de mal à définir ce qu’il veut nous raconter. Le scénario part un peu dans tous les sens. La mère de Gretchen par ici, sa sœur par là. Un parc qui devient l’enjeu d’une compétition. Des employés prêts à se rebeller pour pouvoir vivre leur vie. En quatre tomes, on saute d’une thématique à l’autre, avec de grosses cassures, à un point tel que je me suis demandé si je n’avais pas loupé quelque chose dans le tome précédent ou si je n’avais pas sauté des pages dans le tome que je lisais. Malgré tout, ça se laisse lire. Le mariage humour/horreur fonctionne bien (même si la balance penche plus du côté humour que dans l’horreur pure). Le dessin reste bon du début à la fin. Le dernier tome offre une conclusion satisfaisante… Ca reste ‘pas mal’ mais j’espérais tellement plus !
Originale et agréable à lire, cette série peut surprendre par certains côtés... Notamment son graphisme au style très "bd moderne" surtout sur la mise en couleur mais aussi par le décalage entre le scénario fantastique et son traitement plutôt réaliste et terre à terre. Les héros sont humains (enfin certains plus que d'autres, surtout littéralement) et ont des réactions normales... ça devient étonnamment rare. C'est un peu comme ces recettes qui, sur le papier paraissent indigestes et s'avèrent pourtant savoureuses une fois terminées... on se dit que c'est idiot, que ça ne prend pas...et on se rend compte qu'on a tout lu et qu'on en veut encore. Bref, une bonne bd originale et décalée.
Voilà une série relativement originale, qui possède de réelles qualités, mais qui ne m’a pas emballé plus que ça. La faute en grande partie à un dessin entièrement informatique et une colorisation qui ne sont pas du tout ma tasse de thé. Je ne suis pas fan non plus du style arrondi de certains visages. Bref, l’aspect visuel est en grande partie responsable des réserves ressenties lors de ma lecture (les trois premiers tomes de la série). Pour le reste, il y a quand même quelques côtés originaux et amusants, autour de ce parc d’attractions qui n’emploie que de véritables « monstres » (loups-garous, vampires, sorcières, etc.). Quelques vacheries pour relever la sauce d’une pincée d’humour noir. Mais pas assez à mon goût. Cela se laisse lire, mais ce n’est pas assez transcendant pour me faire oublier ce dessin qui ne me plait pas.
J'ai enfin lu cette série que je voulais lire depuis longtemps et mon avis est un peu mitigé. J'aime l'idée d'un parc d'attraction avec des vrais monstres et l'univers créé par l'auteur est à la fois imaginatif et cohérent. Je trouve toutefois qu'il manque un petit quelque chose pour que je trouve la série et les personnages mémorables. J'ai été un peu déçu en lisant le premier tome. Il y a des bons moments et j'ai rigolé plusieurs fois, mais le personnage principal est ennuyeux et l'histoire est moyenne à cause de lui. Le deuxième tome est un peu mieux car il met au premier plan plusieurs personnages et possède deux-trois histoires. Il y a malgré tout un truc qui m'a gêné durant ma lecture : j'ai eu l'impression que l'auteur avait mis trop d'idées dans cet album. Ça manque un peu de structure et ça part un peu dans tous les sens.
Avis après 2 tomes Avis Tome 1 Il fallait bien lire cet opus qui semble illuminer la rentrée. Il faut dire que l’auteur a rapidement fait son trou par son graphisme ayant envahi l’érotique coquin et redonné impulsion à ce style que tant d’éditeurs avaient abandonné. Nous voilà donc transporté dans un étrange univers de personnage de fiction à ceci près que les monstres ne sont pas des faux. Le scénario part bien, honnêtement la scène du bar et celle ou les deux types de monstres se battent pour transformer le macchabée en loup garou ou vampire m’ont bien plu. De même que les zombies syndicalistes et autre joyeuseté. Franchement il y a plein de trucs à côté de l’intrigue vraiment sympa. Oui mais voilà quelle est donc l’intrigue principale. A mon sens là le bât blesse, car l’intrigue « amoureux déçu » à deux francs peut être drôle de façon temporaire, mais de là à en faire un running gag, bof. Il reste que si notre héros vilain n’a pas l’air très futé, la jeune sorcière dégage de suite un je ne sais quoi d’intéressant. La fin est décevante de ce côté, elle n’aurait pas pu être simplement ordinaire ? La galerie de portraits bien trouvée illustre un scénario présentant l’univers dans lequel va avoir lieu l’intrigue. Il y a de quoi faire avec ce que l’on a vu dans ce tome même si pour l’instant on ne voit pas grand-chose en terme d’intrigue intéressante. A noter des répliques souvent bien percutantes Le dessin est fidèle au trait de De Pins, inutile de le décrire vous l’avez tous vu en zieutant les dessins coquins. Je dirai que son style simple et avec peu de trait présente une lisibilité étonnante. Il emprunte le style manga dans les expressions de visage mais la colorisation pastel douce et un travail léger sur les fonds donne un rendu européen. J’ai énormément de mal à comprendre comment cet auteur fait pour rendre autant d’expression avec si peu de forme. Simple efficace, que demander d’autre ? Au final ce tome introductif souffre d’une absence d’intrigue tout en posant une base pouvant autoriser de sacrés délires dans l’avenir, en attendant des suites construites je ne peux que conseiller l’immersion dans cette ambiance délirante. Le tome 2 nous fait pénétrer un peu plus dans cet univers. Si l’intrigue ne semble pas avoir de plan préparé, l’on se prend toujours à apprécier cet univers morbide. On est hélas certainement parti pour une longue série inégale avançant au gré d’épisodes one-shot scénarisés au fur et à mesure, il faudra maintenir la cohérence globale pour rester dans la bonne série. On perd de vue le franchement bien par manque de construction et un gentil chaos comique.
Que diriez-vous de travailler à Zombillénium, le parc d'attraction, le plus effrayant, le plus disjoncté, mais aussi le plus en faillite de France ? D'abord, il faut que vous soyez ... mort ou vampire, ou sorcier, ou zombie, ou démon... Bref que vous soyez un monstre, un vrai et que vous fassiez vraiment, mais vraiment très peur, sans quoi les actionnaires n'auront aucun scrupule à vous virer sur le champs. Allez retrouver du boulot quand on a deux têtes. Voilà exactement le contexte dans lequel notre héros se retrouve après avoir été tué sur le coup, renversé par une voiture conduite par le chef du personnel de Zombillénium. Une seconde chance, direz-vous, surtout si l'on a été mordu par le vampire de service pour renaître de ses cendres, ah et aussi par un loup-garou jaloux... oui évidemment ce mélange ça ne peut donner rien de bon... si en plus le Diable, le CAC 40 et une belle espionne qui se vante d'avoir mis Harry (Potter évidemment) dans son lit, s'ajoutent à tout ceci, vous imaginez bien que le scénario ne sera pas de tout repos. Pari gagné pour cette bande dessinée totalement réalisée en images de synthèse qui vous fera bien marrer. Quand les morts vivants ont peur de se retrouver au chômage, c'est vraiment que le monde ne tourne plus tellement rond. Le tome 2 m'a laissée un peu plus perplexe. Ce qui redescendrait la note à 3,5/5. Je l'ai trouvée un peu fouillie. Par contre je trouve toujours aussi jouissive la manière dont les auteurs traite du domaine de l'entreprise au travers de ce parc d’attraction pas comme les autres.
Ca faisait longtemps qu'une BD ne m'avait pas autant diverti ! La qualité principale de cette série, c'est qu'elle est drôle. Elle ne se prend pas au sérieux, et j'aime beaucoup cet humour, avec un comique de situation, des répliques cinglantes, quelques gags dans le décor. Il y a même une certaine forme de moquerie envers Harry Potter et Twilight (ce que ça fait du bien de conspuer cette série écoeurante de vampires à l'eau de rose !) Le scénario est original, et ça j'apprécie également. Raconter une histoire de monstres qui dirigent un parc d'attractions, dans la Nord de la France qui plus est, fallait le faire !...et c'est fait avec brio en plus ! A aucun moment je n'ai eu envie de lâcher ma lecture, on ne s'ennuie pas. J'ai un peu tiqué sur le scénario à la fin du tome 2 avec l'histoire des frères jumeaux, mais après relecture, mon interprétation personnelle est que l'auteur a été un peu maladroit dans les dialogues pour l'expliquer. Comme je le disais plus haut, cette histoire se déroule dans ma région, et sans être lourdingue avec des allusions aux ch'tis à tout bout de champ ! (ça aussi ça fait du bien !) Le deuxième tome est d'ailleurs muni d'un ex libris: une coupure de la "Voix du Nord", célèbre quotidien du Nord-Pas-de-Calais. C'est très bien fait et ça ajoute vraiment un plus à cet opus. Côté dessins, l'origine informatisée m'a rebuté....pas plus d'une page. C'est très fluide, agréable à lire, les couleurs sont bien dosées. Bref, une vraie bonne surprise. J'attends le tome 3 !! (73)
Tome 1 C’est pas mal du tout, c’est même assez bon, mais pas encore excellent. Le scénario est sympa mais il manque un peu d’originalité, j’attends la suite en espérant un peu plus de surprises car en définitive c’est assez basique comme récit, cette histoire de foire aux monstres. A décharge ce n’est qu’un premier tome qui met en place les personnages et les premiers évènements et qui se révèle au bout du compte suffisamment riche niveau lecture. S’il y a de l'humour, cela manque aussi de cynisme, c’est trop gentil, trop propre, trop lisse. Arthur de Pins veut cibler un trop large public, ça manque un peu de grossièretés, d’acidité, de méchanceté, de noirceur. En résumé, c’est une lecture tout public et pour ma part j’ai été quelque peu frustrée par tant de politesse et un manque évident d’hémoglobine et de tripaille, dans ce monde de démons, zombies, vampires et autres bouffeurs de viande sanguinolente. L'auteur, à mon goût, reste en deçà de ses possibilités et bride son talent pour plaire au plus grand nombre. Graphiquement, c’est super agréable à regarder, les couleurs sont belles et pas trop vives, les personnages expressifs et surtout ils n’ont pas des têtes d’idiots comme ceux de Péchés mignons. De plus la couverture accroche immédiatement, que cache cette fille derrière ses lunettes noires ?… Une lecture agréable, mais je doute que la pression monte par la suite, affaire à suivre. Tome 2 Plus je regarde le dessin de l'auteur et plus il me plaît, il y a tant de détails et le trait est si fin, que c'est visuellement une petite merveille, pour le genre c'est vraiment parfait. Quant au scénario, j'avais un doute sur cette suite, mais j'ai été agréablement surprise car elle avance avec entrain, et ce qui m'avait un peu gênée lors du premier tome, à savoir que l'auteur n'allait pas au bout de certaines scènes pour ne pas choquer, il passe enfin outre et offre un récit un peu moins gentillet avec même quelques scènes un peu violentes. Par ailleurs, je trouve ce tome un peu plus humoristique que le précédent. J'attends les autres tomes avec impatience.
Arthur De Pins met son graphisme au service d'un récit d'aventure, de fantastique et d'humour et c'est très agréable. C'est le style informatique du dessin qui saute aux yeux pour qui découvre cet album. L'auteur, qui s'en est fait avec succès une vraie spécialité depuis des années, rend d'ailleurs crédit à son outil de travail, Adobe Illustrator, dans la page de remerciements. Et c'est vrai qu'à voir le rendu des planches, il en fait une belle publicité. C'est beau et très plaisant à la lecture. Les personnages sont parfaitement expressifs et c'est fou le charme qu'il arrive à donner à sa petite sorcière Gretchen malgré ce gros nez sensé masquer sa beauté. Mais une bande-dessinée ne s'arrête pas à son dessin et doit aussi valoir par son scénario. En cela, Zombillénium tient très bien la route. L'idée de base de ce parc d'attractions pour morts-vivants et monstres est amusante et excellemment utilisée par la suite. Les personnages sont bons et crédibles, drôles quand il le faut, touchants quand ils doivent l'être. Certains passages m'ont véritablement fait rire. Je retiens notamment la case se déroulant lorsque Gretchen était à la Fac des Sorciers. :) En 48 pages, Arthur De Pins nous offre un récit dense qui laisse entrevoir une trame ne manquant ni de profondeur ni d'originalité. On a une histoire complète qui fait espérer de nombreuses suites pour permettre à l'ensemble de déployer sa belle envergure. Comptez-moi parmi les clients du Zombillénium ! Après lecture du tome 2, je suis un peu déçu. J'aime toujours autant le graphisme, le contexte et les personnages, mais l'intrigue de ce tome, formant une histoire complexe, est un peu trop fouillis et pas très convaincante par certains points, notamment son explication concernant le jeune Tim. Je conserve ma bonne opinion de la série mais j'espère que les tomes suivants seront plus captivants.
C’est encouragé par la bonne impression laissée lors de ma lecture de « La Marche du crabe » du même auteur (Arthur De Pins) que je me suis à feuilleter le premier tome de « Zombillénium ». Comme « La Marche du crabe », c’est la mise en couleurs informatique qui m’avait empêché de lire « Zombillénium ». Que nous propose Arthur De Pins comme scénario ? « Zombillénium » se situe plus ou moins à notre époque, l’action se passe dans un gigantesque parc d’attraction valenciennois (Pourquoi avoir imposé un lieu réel à ce récit ?! Pour y avoir résidé pendant plusieurs années, Valenciennes est loin d’être une ville désagréable à vivre !) dédié à l’horreur. Le principal protagoniste est un homme qui a été « embauché » de force en tant qu’animateur dans ce parc d’attraction. La particularité de ce gus ? C’est qu’il se transforme en un monstre effrayant dès qu’il s’énerve et du fait de son handicap récent, il ne sait pas bien se contrôler… La particularité des employés de ce parc ? C’est que les visiteurs ne savent pas que ce sont de vrais monstres ! Encore une fois, Arthur De Pins nous a concocté un scénario original, assez hilarant et très plaisant à suivre. Surtout, j’apprécie hautement sa façon de mettre en page son histoire et sa capacité à me « scotcher » à ses récits. Un de ses points forts se situe aussi – à mon avis- sur son talent à rendre attachants tous ses personnages. Mais, contrairement à « La Marche du crabe », je ne suis pas vraiment impatient à suivre les péripéties des employés de ce parc d’attraction, la faute probablement au fait que je ne suis pas friand de récits fantastiques. Le graphisme ? Je vous laisse juge. Je n’aime pas cette mise en couleurs bien qu’elle ne soit pas désagréable à contempler. Pour le reste, les personnages sont facilement identifiables et les décors sont suffisamment fouillés pour nous faire ressentir l’agitation des parcs d’attraction. Plaisant, assez drôle et original : voilà les impressions que j’ai retenues de ma lecture du premier de « Zombillénium ». Je pense que même les lecteurs ayant des réticences à feuilleter des récits fantastiques devraient passer un bon moment à suivre les péripéties de ce parc d’attraction pas comme les autres.
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