Black Butler (Kuroshitsuji)
Sebastian est majordome au service de Ciel Phantomhive, héritier d'une grande famille de la noblesse anglaise. En matière d'érudition, d’éducation, d'art culinaire, rien à redire, il est parfait. Mais ne vous fiez pas à sa distinction, si vous vous en prenez à son jeune maître, vous découvrirez sa vraie nature… Ciel aurait-il signé un pacte avec le Diable…?!
Diables et démons Ere Victorienne Shonen Square Enix
Sebastian est majordome au service de Ciel Phantomhive, héritier d'une grande famille de la noblesse anglaise. En matière d'érudition, d’éducation, d'art culinaire, rien à redire, il est parfait. Mais ne vous fiez pas à sa distinction, si vous vous en prenez à son jeune maître, vous découvrirez sa vraie nature… Ciel aurait-il signé un pacte avec le Diable…?!
Scénario | |
Dessin | |
Traduction | |
Editeur
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Collection
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | 06 Novembre 2009 |
Statut histoire |
Série en cours
(34 tomes parus au Japon, série en cours)
34 tomes parus
Dernière parution :
Moins d'un an
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Les avis
Je pense que j'aurais davantage mis un 2,5 mais n'ayant pas cette possibilité j'ai mis 3, jugeant 2 un peu sévère. Tout le monde connait à peu près l'histoire. Ciel Phantomhive, un jeune comte anglais de la fin du XIXème siècle passe un pacte avec le diable et celui-ci prend alors l'apparence d'un majordome impeccable: Sebastian. Parlons-en de ce majordome... Il est grand, classe, fort, beau (pas selon mes critères mais vu que toutes les ados fan de ce manga se pâment devant son physique...) bref, il est parfait. Cette perfection qui, aux yeux de certains, rend Sebastian si charismatique moi, m'agace plus qu'autre chose... On dirait que ce manga est fait de manière à ce que tout le monde s'extasie devant ce ténébreux majordome... Je trouve ça légèrement horripilant (et je pèse mes mots !). Quant à son jeune maître il ne vaut guère mieux... Il aura beau avoir perdu ses parents dans des conditions tragiques et avoir souffert de traitements inhumains... Il n'en reste pas moins exécrable. Condescendant, menteur, manipulateur... Ce duo fait de ce manga un récit sombre et tourmenté. Le style impeccable de Yana Toboso contribue aussi au coté gothique de Black Butler. Le dessin est fin, soigné et détaillé et est un vrai plaisir pour les yeux. Cependant, les chevaux sont ratés car horriblement disproportionnés et déséquilibrés et demandent à être améliorés, ces animaux faisant partie à part entière de l’univers de la haute société victorienne. Ce récit, bien sombre, est tout de même animé par le cynisme et l’humour noir du duo Ciel-Sebastian. Mais l’humour est présent surtout grâce aux serviteurs des Phantomhive : May la soubrette myope, Bard le cuisinier destructeur, Finny le jardinier gaffeur et le mystérieux Monsieur Tanaka… Mais ne vous fiez pas aux apparences… Ces personnages maladroits cachent des talents bien particuliers… Bien que leurs bourdes sont parfois un peu lourdes ils animent le récit et apportent un peu de comique dans des situations parfois critiques… Ces personnages sont mes préférés dans le sens où ils apportent un peu de chaleur humaine dans cette histoire peuplée de personnages sans cœur… Et je ne vous cache pas que je continue à lire ce manga uniquement pour cette brochette pour le moins originale ! Je voulais poursuivre cette critique par ce qui m’a le plus dérangé : les erreurs historiques, beaucoup trop nombreuses. Certes, on voit que Yana s’est documentée sur l’époque mais quand on est à cheval sur l’exactitude historique, ce manga peut déranger… Déjà, pour les us et coutumes de l’époque. Certains personnages faisant partie de la Haute société se comportent de manière extrêmement inconvenante en soirée (je pense notamment à la flamboyante Madame Red, partie malheureusement trop tôt). Ciel et Lizzy se rendent à des soirées alors qu’ils sont bien trop jeunes. Les dames gardent leurs couvre-chefs en soirée privée et montrent parfois leurs bras nus sans gants longs, ce qui était très vulgaire ! Il y a également des erreurs au niveau des costumes : Lizzy est trop jeune pour porter des corsets, certaines robes remontent au dessus du mollet et sont lacées derrière ou encore sont remontées de manière à ce qu’on voit les dessous (je pense notamment à la très aguichante robe rose de Ciel… Ce qui est purement impensable pour l’époque ! Seules les courtisanes se permettaient de telles extravagances et débordements ! D’ailleurs, la mère de Lizzy, pourtant très à cheval sur les convenances, porte une tenue d’homme pour faire de l’équitation et monte à califourchon… Quoi de plus incorrect pour une lady de cette époque ? Pour terminer sur les erreurs historiques, les armes ne collent pas à l’époque. Je pense notamment au lance-flamme de Bard, la première arme de ce type n’ayant été lancée qu’en 1901 (je rappelle que l’histoire ce déroule en 1888 ). Le Carpatia n’a été mis en service qu’en 1903 alors que Ciel s’offre une croisière à son bord ! Et encore plus énorme : (Attention risque de spoiler pour ceux qui n’ont pas encore lu le tome 10) Bard, le cuisinier était un soldat américain. Il a été recueilli par Sebastian en 1884. Par son uniforme, dans le flash-back, on en déduit que c’était un officier de la cavalerie Nordiste lors de la Guerre de Sécession… Or cette guerre s’est déroulée de 1861… à 1865 ! Qu’est-ce que Bard faisait sur ce champ de bataille alors qu’on était censé être en 1884 lorsque Sebby l’a récupéré ?! Je vous le demande… (fin du spoiler) Il y aussi quelques manques de rigueur : Finny porte un tatouage dans le cou… Et ce numéro tatoué sur sa peau a changé d’un chapitre à l’autre ! Malgré tous ses défauts, Black Butler a un rythme enlevé (quoique un peu ralenti ces derniers temps) et des intrigues souvent intéressantes, mêlant fantastique et faits historiques dans un climat d’angoisse et d’horreur. Si vous aimez les récits gothiques, les enquêtes et que vous n’êtes pas trop pointilleux sur la réalité et l’exactitude historique, ce manga vous plaira sûrement !
Pfiou j’ai rien compris… Au bout de 8 longs et pénibles tomes (et oui, j’en ai lu quand même 8 !), j’ai toujours le sentiment que l’histoire est bricolée avec 3 bouts de bois et 2 bobines de ficelle. C’est d’un ennuyeux… C’est l’histoire d’un majordome qui semble être le diable, lié à un Ciel Phantomhive, un jeune garçon héritier d’une famille de la noblesse anglaise. Il leur arrive des aventures rocambolesques entre combats et enquêtes. Autant vous dire tout de suite que Sebastian le majordome, est un redoutable adversaire. Bon en fait je ne suis jamais parvenu à rentrer dans l’histoire. Malgré un graphisme attrayant, j’ai parfois l’impression de ne pas lire un seinen (cette histoire me semble un peu dure et gore par moment pour être classée en shonen) mais un shojo pour les plus grands. J’attends encore qu’il se passe quelque chose, que l’histoire me surprenne, ce qui n’est toujours pas le cas, même au bout de 8 tomes. Et de toute façon, j’ai peu d’espoir que ce manga puisse me surprendre, j’abandonne. Je laisse ce petit garçon et son majordome à leurs histoires. A noter un petit détail amusant : retirez la jaquette et comparez l’image de la jaquette avec celle de la couverture cartonnée… C’est peut-être le seul truc qui m’a étonné dans ce manga !
J'ai eu un peu de mal au début à rentrer dans la série. Les gags sont lourds et pas très amusants (pourquoi le comte ne vire pas des employés aussi nuls ?) et le côté enquête ne m'intéressait pas trop. Je me suis même ennuyé durant la majeure partie du second tome. Puis, j'ai commencé à trouver cela pas mal après que j'ai su qui était Jack L'éventreur dans cette série. À partir de là, j'accroche vraiment. Il y a de bonnes idées et le fantastique est assez bien maîtrisé. Les gags pas drôles sont moins présents et les enquêtes m'emballent de plus en plus. J'ai bien envie de savoir ce qui va se passer dans le tome 8. J'ai tout de même un problème avec le majordome que je trouve souvent trop bon dans ce qu'il fait. Ça m'énerve un peu.
Cette série est un étonnant cocktail entre enquêtes dans l'ère victorienne, fantastique et humour. Les protagonistes sont assez particuliers. Il y a d'abord Ciel Phantomhive, jeune héritier d'une famille noble anglaise, à la tête d'une entreprise de jouets et de bonbons, mais aussi en charge de missions particulières et secrètes pour le compte de la Reine. Taciturne malgré son jeune âge, il cache un secret douloureux concernant la mort de ses parents. Il y a ensuite et surtout son majordome Sebastian, strict et élégant, incroyablement doué dans tous les domaines... et pour cause puisqu'il apparait à partir de la fin du premier tome qu'il s'agit probablement d'un démon ayant passé un pacte avec Ciel. Dans quel but ? Quelle est leur relation exacte ? C'est l'un des mystères qui se révèlent doucement de tome en tome. Et puis il y a les autres serviteurs de Ciel, tous aussi incompétents les uns que les autres. Ce sont eux qui apportent la première touche d'humour dans le récit. Mais cet humour côtoie en permanence des passages nettement plus noirs. Ambiance victorienne légèrement anachronique, tueurs en série, combats de démons, vengeance et haine forment les composants des aventures de Ciel et Sebastian. Cela permet donc de mettre en scène des intrigues véritablement prenantes tout en gardant une légèreté permanente et des touches d'humour appréciables. C'est donc un manga assez original, entre shonen et seinen, obscurité et humour, doté d'un graphisme de très bonne qualité. Le premier tome est plutôt introductif, présentant les personnages tout en étant plutôt orienté vers les gags. Puis, jusqu'au tome 5 en tout cas pour ce que j'en sais, nos héros vont mener des enquêtes différentes qui s'étaleront chacune sur deux tomes, celle des tomes 2 et 3 étant plus marquante que celle des tomes 4 et 5 pour lesquels le rythme retombe un peu.
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