Durandal
Charlemagne et ses amis
476 - 986 : Moyen-Âge, Francs, Mérovingiens, Carolingiens... Charlemagne Ecole Jean Trubert Soleil Celtic
Charlemagne a écrasé les Saxons et abattu leur idole païenne, Yrminsull. Le prix à payer a été lourd : Ambroise, porteur de l’épée Durandal a péri dans l’affrontement. La lame légendaire doit revenir à son petit-fi ls, Roland de Bretagne. Roland est trop jeune, Durandal est alors confié à une mystérieuse guerrière venue de la lointaine Islande. Les années passent et la situation du pays se dégrade. Roland comprend que seul Durandal pourra lui donner le pouvoir de rétablir l’ordre...
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Date de parution | 23 Juin 2010 |
Statut histoire | Série terminée (Un cycle complet terminé, en fait) 4 tomes parus |
Les avis
L'histoire des premiers âges de la Bretagne est fort confuse et le peu que l'on en enseigne n'aide pas le pékin moyen à s'y retrouver, si en plus vous y ajoutez un soupçon de mythologie celtique alors là ça devient la catastrophe absolue. Il faut en premier lieu rendre grâce à Nicolas Jarry au scénario pour nous avoir expliqué les choses de manière sommes toutes assez claire. Pour ma part le dessin de Gwendal Lemercier n'est pas le plus lisible qui soit même s'il propose des planches de toutes beautés. Faudrait il alors mettre en cause une colorisation informatisée qui gâche les chose et rend l'ensemble un poil sombre sur certaines planches, alors oui les épées brillent dans la nuit mais pas le reste... Après à lire ce genre d'histoire je ne boude pas mon plaisir, rendons même hommage aux auteurs grâce à qui les gens feront la différence entre Excalibur et Durandal. Ayant rencontrer G. Lemercier sur un petit festival qui m'est chèr, j'ai eu l'occasion de discuter avec lui de cette histoire de colorisation et son prochain projet autour de Nemo ( pas le poisson) et de Cthulhu possède tous les atouts en ce qui concerne la dite colorisation pour être vraiment à la hauteur d'un dessin virtuose. Personnellement je vais aller voir la suite en espérant que les petits défauts cités par mes camarades précédents s'atténuent, ma not ne pourra que progresser.
Voici encore l'exemple parfait d'un beau sujet gâché. En effet, le titre de la série était alléchant, je m'attendais à pénétrer dans un univers riche et peu exploré en BD (Charlemagne, Roland, Roncevaux...). Au lieu de ça, les auteurs mélangent les civilisations celtiques et nordiques, certes fascinantes, mais dont le mariage s'avère peu réussi, à défaut d'être crédible ; pas besoin d'aller chercher Odin pour forger cette fabuleuse épée Durandal, les Celtes étant réputés aussi dans cet artisanat. Alors de 2 choses l'une : où les auteurs n'y connaissent rien aux légendes des peuples anciens, et à ce moment ils devraient s'informer un peu mieux sur wikipédia, ou alors ils ont voulu trop en faire. Misant donc sur l'aspect mystique, ils imposent un beau visuel au dessin riche et chargé, plein de vigueur, à la mise en page correcte et à la richesse du dialogue. C'est une Bd qui possède d'indéniables qualités, mais la narration est rendue confuse par des sauts trop répétés de scènes sans transition ; les personnages sont assez creux, Roland ne fait pas le poids dans un récit de ce type, il fait même chétif, et de plus, les visages de femmes sont pratiquement tous identiques, on a un peu du mal à les identifier dans cette action qui change sans cesse. Une grande déception donc avec cette série qui laissait entrevoir un potentiel d'une grande richesse. Quand on pense que Soleil abandonne des séries qui valent le coup, et que là, il y a déjà 4 albums pour une série très approximative, je ne comprends pas...
Le temps permet de recadrer certains jugements hâtifs, dans ce cas ci il atténuera une appréciation positive survenue juste après la lecture. Dans Durandal vous verrez du graphisme époustouflant. Sublimes à la fois dans les scènes de bataille ou les portraits, les dessins vous feront parcourir un merveilleux voyage. Angles, prises de vues, perspectives et colorisation immergent le lecteur dans un monde merveilleux, mystérieux aux multiples ambiances parfaitement rendues. Il faut noter que l’informatique permet, lorsque la technique est maîtrisée et pas outrancière, de faire de belles choses… Quelques bémols sur certains visages, mais rien de grave. Mais il y a le scénario, et cela se complique. Tout semble confus, les personnages encore trop simplistes paraissent encore superficiels, les situations s’enchaînent avec un côté scolaire entendu ou un silence ennuyeux donnant au lecteur un manque. Même s’il s’agit d’un tome introductif, je ne trouve dans ce récit aucun élément narratif intéressant. Oui des éléments sont posés, les tomes suivants nous diront s’ils arriveront à former un ensemble cohérent. Mais les personnages suivent un chemin trivial avec des réactions si prévisibles que la surprise ne vient que lorsqu’un visage moins parfait vient squatter une page. Rare ! L’immaturité peut justifier certains comportements juvéniles, mais il ne faudrait pas trop en abuser. A suivre pour le graphisme, en espérant que cela ne vienne pas garnir la longue liste des séries abandonnées chez Soleil, voilà mes craintes et pourquoi je ne conseille pas l’achat.
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