Résistances
Le parcours de trois jeunes résistants dans le Paris occupé de la seconde guerre mondiale.
1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale La Résistance Paris
14 juin 1940. Les Allemands occupent Paris et les autochtones fuient par milliers. Parmi eux, Louis, jeune homme débonnaire, est tout à fait disposé à offrir la ballade à Sonia, une jeune Juive communiste peu pressée de rencontrer les nouveaux dirigeants. En revanche, Louis se serait bien passé d'André, le fiancé de Sonia, idéaliste convaincu. Ce dernier ne résistera pas à l'appel du Général de Gaulle et laissera Sonia repartir pour Paris où sa lutte prendra un tour inattendu.
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Date de parution | 18 Juin 2010 |
Statut histoire | Série terminée (en principe) 4 tomes parus |
Les avis
Comme il a été dit plus bas, c'est à une histoire très classique de triangle amoureux que les auteurs nous convient. Par contre, ils inversent les cadres, mettant le triangle amoureux en avant de l'Histoire et de ces résistances. Tant et si bien que je ressors un peu déçu de cette lecture pour ce point précis, car c'est ce que j'attendais principalement. Malheureusement, les protagonistes multiplient les aller-retour et ne s'éloignent jamais trop longtemps, ne laissant pas leur oeuvre dans les réseaux se développer. Les sauts temporels, s'ils ont des vertus dans une narration, et notamment d'éviter une certaine linéarité, ont à mon sens deux problématiques et malheureusement, les 2 pièges ont fonctionné. Déjà, comme l'a dit Mac Arthur, les auteurs nous montrent rapidement l'issue et il ne reste plus que le chemin, mais comme je l'ai dit avant, il m'a semblé trop prévisible et manquant de mordant. Deuxième écueil, les sauts s'enchaînent parfois au rythme de 3/4 planches si bien que cela devient parfois fouillis, pour se souvenir de la période et de ce qu'il s'y passait (1940/1942/1943 etc....). Malgré ces défauts que je ressors et amplifie un peu, c'est une histoire agréable, qui se lit sans déplaisir ni baisse d'envie. Le dessin est inégal mais de bonne qualité malgré tout. Les décors, véhicules, situations, et corps sont de très belle facture. Les visages un peu moins, notamment Sonia, où l'équilibre nez/bouche/yeux est perfectible. Pour autant c'est travaillé et documenté. Bref une belle histoire à lire et faire lire, qui aurait pu être passionnante, qui restera juste sympa.
Résistances est un récit extrêmement classique, tant pour sa toile de fond (la France occupée de la seconde guerre mondiale) que pour son triangle amoureux (deux hommes, l’un « sérieux et responsable », l’autre un peu voyou, et une femme dont tous deux sont bien entendu amoureux). Où est l’intérêt, par conséquent ? Et bien, l’intérêt, c’est que si vous aimez les récits classiques, celui-ci est très bien fait. Jean-Christophe Derrien connait et maîtrise son sujet. Les péripéties s’enchainent avec fluidité. La progression dans le temps permet de mettre en évidence l’évolution du conflit. Les dialogues sonnent « juste ». Les personnages, pour classiques qu’ils sont, ne manquent pas de charisme. Un petit regret cependant. Les flash-back et flash-forward nous privent d’une bonne dose de suspense puisque l’on sait dès la fin du deuxième tome comment tout cela va se conclure (même s’il nous manque encore le cheminement qui mènera à cette conclusion). Par contre, j’aime la petite originalité déjà visible dans le titre. Et oui, résistanceS (au pluriel) s’explique par le fait que nos trois personnages centraux résistent chacun à leur manière face à l’invasion allemande. Ce sont donc trois comportements différents, souvent dictés par la nécessité mais aussi par les convictions de chacun, qu’illustre ce triangle amoureux. Au niveau du dessin, je suis séduit. Certes, je trouve que Claude Plumail a quelques petits problèmes avec les visages de ses personnages sur les deux premiers tomes (des yeux trop en amande et des bouches démesurément grandes et charnues cassent l’harmonie de ceux-ci) mais ce petit problème est bien corrigé dès le début du troisième tome. De plus, les physionomies, elles, sont agréables à l’œil. Quant aux décors, ils sont parfaits. Voilà donc une série qui ne révolutionnera pas le genre mais, pourvu que vous soyez amateurs de récits de guerre (et sur la résistance en particulier) et de bande dessinée classique, qui comblera certainement vos attentes. Pas mal du tout.
Je trouve personnellement que c'est bien de réaliser une bd sur la résistance sous l'occupation allemande en France. La bd pourra constituer sans doute un apport essentiel à l'écriture de l'histoire. C'est en effet une relecture d'un passé revisité. Dans ce premier tome, sur fond de débâcle, on assistera à l'appel du 18 Juin d'un général qui ne voulait heureusement pas se rendre... On suit surtout le parcours de trois jeunes adultes liés par des sentiments assez forts et qui sont pris dans la tourmente. Chacun d'eux va devoir assumer des choix difficiles. Il y a certes quelques facilités scénaristiques et des éléments que l'on retrouve et qui ne sont pas nouveaux. Malgré ce manque d'originalité flagrante, on se laissera embarquer pour une aventure de gens en quête d'idéaux et surtout de liberté face à un oppresseur. La fin de ce premier tome est un peu confuse car on fait un bond en avant de deux ans et l'on se demande pourquoi Sonia est devenue Marianne et comment elle en est arrivé à cette situation dramatique. On aurait aimé également des personnages moins stéréotypés. On laissera cependant une chance à cette bd pour voir la suite. C'est prévu en 4 tomes. C'est signé par le scénariste qui avait réalisé Miss Endicott. J'ai bien aimé également le dessin de Claude Plumail qui s'inspire fortement de Jean-Pierre Gibrat notamment pour son personnage féminin principal.
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