Moby Dick (de la Fuente)

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

A la poursuite de la baleine blanche...


1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Adaptations de romans en BD Auteurs espagnols La Pêche Moby Dick Vieux gréements

Un jeune marin, Ishmael, rêve de s’embarquer sur un navire baleinier et de vivre l’extraordinaire aventure de ces hommes qui passent trois ans sur un bateau à traquer les cétacés au péril de leur vie. Il fait la connaissance de Quiequeg, un fascinant indien harponneur et tous deux s’engagent sur le Pequod, dont le mystérieux capitaine va les entraîner dans une vengeance personnelle contre le cachalot qui lui a arraché une jambe. Mais Moby Dick se laissera-t-il faire ?

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 1985
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Moby Dick (de la Fuente) © Larousse/Dargaud/Auzou 1985
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

12/08/2010 | Spooky
Modifier


Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Tout comme pour l’autre adaptation « fidèle » (Moby Dick (Casterman)), j’ai été assez déçu par cet album de Chiqui de la Fuente. Mody Dick, roman que j’ai lu et étudié de façon assez précise, est une œuvre difficilement adaptable, du moins sur un format court, que ce soit au cinéma ou en bandes dessinées. La majeure partie du public ne retient que l’histoire du doublon d’or cloué au mât, la lutte avec un calamar géant et bien sûr la scène finale avec la baleine blanche démoniaque. Mais Moby Dick ce n’est pas que ça. C’est d’abord un formidable roman d’aventures maritimes, nous faisant plonger au cœur des baleiniers d’autrefois, c’est un roman d’ambiance avec Nantucket à l’atmosphère si particulière, c’est une histoire d’amour-haine très ambiguë entre Achab et Moby Dick… Le roman original est chiant sur sa plus grande longueur, mais foisonne tellement qu’on ne peut s’empêcher de s’y intéresser. Comme les autres, de la Fuente a gommé l’ensemble de tous ces éléments pour ne garder que les plus connus. En ce sens il n’apporte rien de plus, par exemple, que le film de 1956 avec Gregory Peck. Queequeg n’est plus ce géant océanien si étrange et impressionnant, Achab n’est qu’un vieillard cacochyme sous le pinceau simpliste du dessinateur, et la scène finale, qui atteint un sommet paroxystique (voire orgasmique) dans le roman original est expédié assez vite, même si de la Fuente élargit son champ de vision avec des pleines pages. Pire, des passages cocasses trahissent vraiment l’esprit du roman. Comme souvent dans ces rééditions à portée pédagogiques, ce sont les bonus du naufrage intellectuel. Descriptions spatio-temporelles précises, biographie d’Herman Melville, l’auteur du roman original, articles sur la biologie des baleines, l’ensemble est de bonne tenue et permet d’éviter de justesse une note négative.

12/08/2010 (modifier)