Ash (Soleil)
Le Mythe de Faust revisité.
1800 1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Europe centrale et orientale La BD au féminin La Mort
1850. Royaume de Bohême. Ash est libérée d’une prison souterraine où elle croupit depuis quatre siècles. Qui est-elle et pourquoi a-t-elle été enfermée ? La seule chose dont la jeune fille soit sûre, c’est que son origine est intimement liée à un secret très convoité : celui de la vie éternelle...
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Date de parution | 23 Juin 2010 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Boaf, cette revisite du mythe de Faust ne m'a vraiment pas convaincu, je n'y retrouve pas les éléments qu'on rencontre dans cette histoire fascinante ; pourtant, ce sujet aurait dû inspirer un peu plus les auteurs et offrir une relecture moderne au bon potentiel, au lieu de ça, le mythe est très malmené, c'est plutôt traité dans un style fantastique au ton un peu nauséeux et bizarre qui n'a rien pour m'attirer. Le récit est lent, ça s'étire et ça ne décolle jamais. Le dessin à première vue est soigné et doté d'une certaine esthétique, mais je n'aime pas cette légère influence graphique qui tire sur le manga, et comme je n'aime pas le manga, je ne peux pas rentrer là-dedans, d'autant plus que ce graphisme tranche résolument avec ceux des autres volumes de cette collection 1800, qui garde une certaine unité graphique, avec des auteurs qui ont pratiquement tous adopté un dessin dans le même style. Donc, non, ça peut peut-être accrocher un certain public plus jeune que moi, mais pas moi..
Le dessin de Krystel est plutôt bon, mais j’avoue ne pas trop aimer ce style, qui lorgne vers le manga et semble (re)travaillé à l’ordinateur. Je trouve ça assez froid (même si je le répète le dessin n’est pas mauvais). L’intrigue quant à elle ne m’a pas non plus emballé. Ça part un peu dans tous les sens je trouve (du mythe de Faust en passant par la défenestration de Prague lors de la révolte hussite), sans que François Debois ait clairement choisi un axe fort autour duquel tournerait ce diptyque. Un fantastique ronronnant, une aventure qui traine, sans rien de vraiment original pour relancer mon intérêt. Plutôt une déception.
J’ai trouvé du bon et du moins bon dans cette série. D’une part, j’ai beaucoup apprécié certaines idées tandis que les personnages principaux, bien que très classiques, sont assez attachants. Par contre, certains passages sont mous, primaires, simplistes au possible. Même constat au niveau du dessin. Je n’ai pas trop apprécié son côté « manga ». Par contre, je le trouve très soigné jusque dans les décors. L’intrigue en elle-même est plutôt agréable à suivre mais la fin m’est apparue comme expédiée. En définitive, j’ai trouvé l’ensemble pas mal mais ce n’est pas le genre d’album que je garderais précieusement dans ma bibliothèque. Achat optionnel, donc.
Ouais bof, elle est particulière cette adaptation de Faust même si elle se laisse lire . Dans un premier temps je l'ai trouvée originale, puis elle m'a rapidement ennuyé. J'avoue que cette histoire d'une jeune fille a priori immortelle, traquée par de nombreuses personnes, dont un certain Faust, dans Prague au milieu du XIXème siècle, m'a laissé froid. Pourtant le début du scénario de François Debois paraissait plutôt attirant, puis il prend l'allure d'une histoire banale, médiocre et je dirais même indigeste, même si j'ai réussi à la lire jusqu'au bout. Par contre j'ai apprécié la partie du récit qui s'inspirait de l'univers de Dickens quand notre héroïne est secourue par une bande de jeunes garçons des rues dont l'occupation principale est le vol. J'espérais beaucoup mieux de cette histoire parue dans la collection 1800, car en règle générale les séries de celle-ci m'ont souvent intéressé, mais finalement ce diptyque échappe à la règle. De plus je n'ai pas du tout accroché avec le dessin de Krystel. Ce style manga ne m'a pas du tout plu et je ne pense pas qu'il réussisse à me motiver pour me replonger un jour dans ce diptyque. Les fans du mythe de Faust peuvent essayer de lire cette histoire, les autres peuvent passer leur chemin.
Pour Ash, la première chose me revenant en mémoire est le sous-titre attribué qui serait le plus approprié à mon sens : « le château de cartes ». Ash c’est pourtant lors de la découverte un titre intriguant et court, une jolie couverture ayant davantage sa place dans la collection « métamorphose » de Soleil que les « 1800 » qui ont pour but de déformer librement des mythes comme Ctulhu ou Sherlock Holmes dans autant d’adaptations modernes et libres de classiques. Ici c’est le mythe de Faust qui est mis à rude épreuve par cette quête désespérée de la vie éternelle incarnée par Ash, une jeune demoiselle amnésique dont tout le monde, du laborantin génial mais névrosé au clergé, veut sous sa tutelle après un passage forcé dans une tombe de quelques années pour sorcellerie !!!! L’œuvre en soit mélange allégrement les genres comme Oliver Twist avec la bande d’orphelins avec une ambiance digne de Bram Stoker pour le coté fantastique et tente de brouiller constamment les cartes. Le premier tome en soi n’est pas déplaisant et est agréablement rythmé, porté par des dessins d’inspiration manga aux couleurs pastel des plus convaincantes même si le rendu informatique n’est pas des plus naturels. Néanmoins les contraintes liées à la parution en diptyque gâchent considérablement le second tome en le plombant inutilement de personnages secondaires vains et d’un steampunk des plus douteux (la référence du robot du Château dans le Ciel déjà évoquée plus bas est aussi évidente que maladroite). Le tout s’emballe inutilement pour une non conclusion laissant pas mal de personnages sur le carreau alors que le pouvoir originel de Ash dont je vous en laisse la surprise à la lecture promettait de belles choses qui ne seront jamais achevées ou convenablement exploitées, la série s’achevant dans l’indifférence et la médiocrité la plus totale. Ressort donc de tout cela la sensation de tenir deux beaux ouvrages aux couvertures et aux dessins splendides gâchés par un scénario inachevé et à la banalité confondante… Dans un registre similaire brassant steampunk et damnation je préfère de très loin la série du Régulateur où le diable ne doit pas être tapi bien loin, cette œuvre étant réputée maudite également ! Ash reste donc en l’état un beau château de cartes fragile mais séduisant lorsqu’on achève le tome 1 pour mieux se ratatiner dès le premier coup de vent et ne plus se relever dans le second et dernier tome…
Ash... Faust revisitée de la plus étrange des façons... Dur pour moi de parvenir à démêler les sentiments contradictoires qui m'animent à la fermeture de ce diptyque. Plein de bonnes choses et en même temps pas mal de petits trucs qui me gênent... Ce joyeux mélange qui prend racine dans une libre adaptation du mythe de Faust, va également piocher dans des registres très différents, passant d'un univers très proche de Dickens à des inspirations très Steampunk. Pourquoi pas. Sauf qu'on y perd un peu son latin par moments et que ces inspirations m'ont un peu déroutées quand j'ai réalisé (comment ça je fais pas gaffe à ce que je lis ??!!) que tout ça ne se déroulait non pas à Londres mais à Pragues. Ajoutez à cela un graphisme faisant également le grand écart entre un style manga pour les personnages et semi-réaliste pour le reste, le tout boosté avec une colorisation assez saturée et contrastée. Tout cela semble faire beaucoup pour essayer de donner un caractère particulier à cette série, que je pourrais nommer "Girly Ghotos"... Ce qui est le plus troublant c'est que par moment on se laisse prendre par l'histoire et quelques planches, qui trouvent une cohérence parfaite à cet univers. Mais le manque de constance de cet état de grâce reprends le pas et m'a plutôt laissé l'impression de quelque chose de trop édulcoré. Tout cela manque légèrement de consistance pour dépasser ce petit quelque chose qui fait que je plonge complètement dans une histoire. Reste qu'un public plus ado (et certainement les filles) trouvera son compte dans ce récit qui fait la part belle à notre héroïne.
Ash est une réécriture originale du mythe de Faust qui ne manque pas d'intérêt, d'autant que même en connaissant l'histoire popularisée par Goethe, celle de l'album est suffisament éloignée dans les événements décrits pour ménager des surprises et des interrogations. Au départ, même, et durant une bonne partie de l'album, je n'ai pas bien compris le rapport avec le mythe, si ce n'est la présence d'un personnage appelé Faust mais qui est ici plus proche du savant fou steampunk que du philosophe, et la révélation finale du tome 1 qui est nettement plus révélateur. Je me suis laissé toutefois emmener par l'héroïne qui donne son nom à l'oeuvre, gamine mystérieuse qui porterait en elle le secret de l'immortalité mais devenue amnésique. De sa capture par Faust à sa fuite, de sa rencontre avec une bande de gamins des rues à son quotidien dans une pension pour jeunes filles, j'ai suivi l'histoire avec intérêt, séduit par son charme vénéneux, tout en me disant qu'une bonne part du récit tenait autant de Dickens que d'un fantastique relativement discret mais qui se révèle surtout dans les vingt dernières planches. J'attends avec intérêt le tome 2, qui devrait sortir sous peu et conclura l'histoire. Graphiquement, Ash marque sa différence avec les autres albums de la collection 1800 par un style manga mais très soigné (ceux qui sont allergiques à la BD nippone ne devraient pas être incommodé par cet album-ci), avec une fort belle colorisation, et des personnages féminins au minois de poupée plutôt avenant (ça ne gâche rien).
Je ne connaissais pas la collection 1800 avant de lire le premier tome de ASH et je suis agréablement surpris. Pour une BD des Éditions Soleil, j'avoue que ça change des Lanfeust et autre récits de Troy. Pour ce qui est de ASH, ce qui m'a plu au premier abord sont les dessins assez simples mais assez réalistes. Les couleurs sont bien prononcées et chaque page est agréable à lire ou juste à feuilleter. L'histoire est assez simple en soi, même si on est surpris par moment par des rebondissements. J'ai senti que chaque passage a été étudiée pour que l'histoire soit crédible et sans lourdeur malgré une histoire pouvant devenir compliquée. Pour finir, les personnages (Faust et surtout ASH, totalement paumée dans les ruelles de la ville) sont vraiment attachants et j'ai hâte de lire la suite et d'y découvrir la suite et fin des aventure de cette gamine qui cache bien des secrets et de ce "méchant" qui poursuit un rêve personnel. Une bonne lecture sans être transcendante non plus. A lire entre deux sorties cultes ... PS : je rejoins le premier avis sur la surprenante similitude entre la créature mécanique de Faust et les machines de Miyazaki. Il faut dire qu'elles sont particulièrement cultes ces machines...
Le Mythe de Faust. Une figure littéraire majeure, un peu oubliée de nos jours. François Debois se propose donc de remédier à ce manque en en proposant sa relecture, avec l'apport d'une jeune fille amnésique et dotée d'étranges pouvoirs, dont le moindre n'est pas de pouvoir voir la mort de ses interlocuteurs... C'est ce dernier point qui permet à ce premier volet d'un diptyque de ne pas passer à 2/5. Car le dessin, même s'il est joli, manque encore de maturité, notamment sur les visages. même Ash, qui aurait dû bénéficier -en toute logique- d'un traitement de faveur, en pâtit. L'influence du manga est manifeste, mais pas vraiment digérée à mon goût. Krystel va sans doute évoluer dans le second tome, mais par moment c'est un peu limite, même si sa mise en couleurs est assez harmonieuse. Concernant le récit, c'est assez léger en définitive, mais ce petit plus que constitue ce pouvoir permet donc de sauvegarder l'intérêt pour la suite et fin. A noter une petite dose de Miyazaki dans le design de la créature mécanique de Faust...
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