Cliff Burton

Les 80's n'ont pas produit que des chefs-d'œuvre ! Cliff Burton en est l'illustration. Quel personnage falot ! Passé par le MI5 et le Yard, le voilà malade dès la première vaguelette, pris au piège très régulièrement et manquant cruellement d'initiative et de ressources. Plus souvent un verre à la main dans des mondanités, ce n'est ni un héros policier ni d'aventure à mon goût. Je le trouve un ersatz de mauvaise qualité. Les dessins sont classiques mais avec des visages peu expressifs et des couleurs souvent très sombres. Une série qui ne m'attire pas vraiment.

17/01/2022 (modifier)

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Rien de rédhibitoire ni d’enthousiasmant, dans ces aventures plus ou moins exotiques, mâtinées d’espionnage. On est dans une narration assez « vieille école », dotant le héros – et la série – d’une ambiance très british. Les deux premiers albums, passent de Londres à l’Empire des Indes (avec au passage une grosse bourde, attribuant à Gandhi – l’Hindou – la direction de la Ligue musulmane, confondu j’imagine avec Jinnah !). Des aventures exotiques déjà vues ailleurs, mais bien menées – comme avait su le faire Spielberg sur certains épisodes d’Indiana Jones. Même si Cliff Burton n’a pas vraiment une personnalité hyper forte. Je n’ai pas trouvé extraordinaires les deux albums suivants, dans une ambiance moins exotique, et avec des enquêtes somme toute banales (l’une essaye de réactiver le mythe de Jack L’éventreur). En ce qui concerne le héros, Cliff Burton, il se révèle au final assez falot, manquant singulièrement de caractère, de personnalité. Et n’est parfois plus qu’une sorte de nounou d’un collègue alcoolique. Quant au changement de dessinateur, je n’aime généralement pas ça en cours de série. Et force est de constater qu’ici, en plus, on n’y gagne pas au change. En effet, j’ai nettement préféré le trait classique (et sans doute daté) de Garcia, à celui souvent flou et à la colorisation franchement criarde de Durand, qui prend le relais à partir du troisième album (je n’ai lu que les quatre premiers albums de cette série). Note réelle 2,5/5.

26/01/2019 (modifier)

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On peut dire que voilà une série qui s'est cherchée, par le fait du changement de dessinateur en cours de route, puis au niveau des intrigues ou d'un aspect purement Scotland Yard on passe à quelque chose d'un poil plus fantastique. De même le héros n'est plus Cliff Burton mais son adjoint, l'inspecteur Wigelow. Celui ci, petit, moche, névrosé, s'empêtre dans sa vie et ses enquêtes, le problème est que ses maladresses auraient pu nous le rendre sympathique mais ce n'est pas le cas, on se demande comment un type comme lui peut encore être employé par le Yard! Comme l'a dit un autre posteur, par la force des choses le dessin a évolué, et n'est pas sans rappeler Boucq. J'aime assez ce type de dessin, très réaliste mais qui par ses couleurs donne le côté rétro qui convient bien à cette série. Au final cela reste une série qu'il faut lire ne serait ce pour la qualité des scénarios ou l'ensemble est bien mené.

02/11/2014 (modifier)

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Cette bande que j'ai commencé à lire dans Charlie Mensuel en 1984, m'a ensuite interpellé lorsque j'ai vu l'année suivante qu'elle était très voisine avec Harry Dickson également publiée dans Charlie Mensuel. Toutefois, elle m'a plu d'emblée pour son aspect très british, son évocation du Londres des années 20 au charme inquiétant, la rigidité stylée toute britannique des personnages, ses enquêtes à la Sherlock Holmes avec rebondissements et sensation, ses crimes atroces, et sa façon de jouer sur des mythes ou mystères comme la secte des Thugs ou les exploits sinistres de Jack l'Eventreur. Et puis, le changement de dessinateur a chamboulé la série ; du dessin classique de Garcia, malgré des fonds de case opaques et quelques décors approximatifs en arrière-plan, on passe à un dessin de Durand plus caricatural, aux couleurs parfois baveuses, je n'ai pas trop aimé, préférant Garcia. D'autant plus que le style change aussi : d'un ton très proche d'Harry Dickson, le récit s'écarte ensuite du domaine purement policier du début, et surtout, Burton n'est pratiquement plus en vedette, cédant sa place à Wigelow, un personnage la plupart du temps horripilant. Les nouvelles énigmes fantastiques sont-elles la cause de l'insuccès de cette série ? Si c'est le cas, c'est injuste, car elle n'est pas sans qualités malgré son changement ; toutefois, l'amateur de vrai policier préférera les 2 premiers albums qui forment un diptyque, et je recommanderais l'achat jusqu'au tome 4 les Poupées de sang ; pour la suite, à vous de voir...

17/10/2013 (modifier)

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C'est surtout par les derniers tomes de cette série que j'ai été séduit. Ce qui commence en effet comme une série policière classique dans un décor britannique convenu tourne en effet de plus en plus à la série humoristique décalée mâtinée, et c'est presque annexe, d'enquêtes policières. De même, alors que le héros est au départ clairement l'inspecteur Cliff Burton de Scotland Yard, grand gaillard icône du héros anglais strict et snob, il laisse la place par la suite à son adjoint, petit moche au coeur tendre et sympathique, tandis que Cliff lui-même devient un faire-valoir imbu de lui-même et à côté de la plaque. J'ai trouvé le mélange amusant et assez original, surtout dans les 3 derniers tomes. Le dessin des deux premiers tomes est de Frederic Garcia. A l'instar des scénarios qui étaient encore assez classiques, c'est un dessin de bon niveau mais qui ne sort guère des sentiers battus. Quand Michel Durand reprendra la main, le style va évoluer de tome en tome pour devenir très personnel. On reconnait la patte de celui qui se fera appeler Durandur par la suite. Les visages un peu caricaturaux et déformés rappellent aussi un peu ceux de Boucq. J'aime bien et cela colle avec l'humour décalé de l'ensemble. J'ai trouvé cette lecture souvent drôle et originale. Je ne peux m'empêcher cependant d'être déçu par certaines enquêtes qui terminent en queue de poisson, à l'image de la fin du tome 7 par exemple, du fait d'une portion de fantastique qui sert davantage l'humour que le côté policier ou réaliste.

03/03/2010 (modifier)

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Cliff Burton est un détective snob dans le genre de Sherlock Holmes. En lisant ces aventures, j’étais persuadé d’avoir déjà posté un avis sur cette série. Bref, j’avais déjà lu ce type d’aventure avec les mêmes ressorts. Bon, je ne souhaite pas faire de procès de manque d’originalité car cette série semble ancienne et dispose de sérieux atouts. A commencer par un graphisme dans le style impressionniste que j’aime bien car elle restitue très bien l’atmosphère de cette Angleterre victorienne. Puis, par le comique de certaines scènes ou de certains personnages dont on nous livre plutôt leurs pensées. Rien n’est dit, c’est un peu hypocrite dans le fond. Cependant, c’est dans l’esprit de cette société qui ne voulait froisser personne. Les enquêtes sont tout de même rondement bien menées. On ne sombre pas dans une surenchère de violence malgré le caractère sordide de certains meurtres. Les jeux de mots et les clins d’œil au genre du polar noir sont multiples. Il est dommage que le côté policier va s’estomper un peu au fil des albums pour se plonger dans le fantastique. C’est une tare qui finalement concerne plusieurs séries happées par le phénomène X files des années 90. Cette série s’est arrêtée souffrant vraisemblablement de la concurrence avec d’autres détectives. Le marché est en effet innondé!

08/01/2009 (modifier)

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Cliff ?... Une sorte de mélange de Sherlock Holmes et de Harry Dickson. Il fait son apparition dans le "Charlie Mensuel" n° 20 de Novembre 1983. Cet agent de Scotland Yard va, dès ses débuts, se trouver plongé dans une histoire compliquée et n'aura de cesse de sauver une belle jeune fille des griffes de fanatiques hindous. Pas mal ! Des brumes de Londres aux jungles exotico-tropicales, les auteurs m'ont plongé dans une sorte de "revival" des séries d'antan ; celles dite de "l'âge d'or". Et c'est drôlement bien foutu !... Les deux premières histoires sont dessinées par Garcia. Occupé par ses activités au studio Morris ("Ran Tan Plan" et Lucky Luke) il va céder le relais graphique à Michel Durand. Et cette nouvelle équipe -avec toujours Rodolphe au scénario- va transformer le destin de Burton. Plus question de lointains voyages. Ses aventures seront plutôt "intérieures". Qui plus est, l'adjoint Bigelow va prendre de plus en plus d'importance. Le trait de Durand va aussi évoluer vers un graphisme plus réaliste. Rodolphe, de ce fait, éclate son découpage scénaristique. L'ensemble parvient ainsi à une série très aboutie. Une dizaine d'albums édités m'ont ainsi fait revivre ce qu'on peut appeler "la grande aventure", dans le style des romans populaires des années 20/30. Bien fait !

27/09/2006 (modifier)

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Je n'ai lu que les 4 premiers tomes de la série car le changement de dessinateur ne m'a pas convaincu graphiquement.(Garcia > Durand). Ceci-dit, mon impression était plutôt bonne dans l'ensemble. Un dessin très classique faisant parfois penser à celui de Follet et un scénario qui se lit d'une manière très agréable et qui developpe des intrigues basées sur le complot, les serial-killers et le fantastique. Sympa !

14/07/2002 (modifier)

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Une série classique qui surprend souvent par sa fantaisie. Le dessin de Durand s'est exprimé d'une manière toute particulière dans les derniers tomes, surtout dans la mise en couleurs, de toute beauté. La qualité des scénarios de Rodolphe est variable, cela varie du pas mal au très bon, les meilleurs tomes restent les derniers (à partir du 5e album, en fait). J'ai hésité à attribuer 4 étoiles à cette série. Si je ne l'ai pas fait, c'est qu'elle ne me semble pas indispensable... mais achetable, ça oui.

01/06/2002 (modifier)

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