Page noire
Diagonale 2011 : prix du meilleur album. Plongée dans le passé d'un écrivain à succès.
Amnésie Denis Lapière Double vie Institut Saint-Luc, Liège Prix Diagonale/Victor-Rossel Romanciers et Monde littéraire
Kerry Stevens est une chroniqueuse littéraire à la recherche du scoop : découvrir qui est le fameux écrivain à succès Carson Mc Neal pour lui une interview ou une biographie. Afia Maadour sort de prison et essaye de reconstituer son passé d'avant la prostitution et de briser l'amnésie qui frappe cette période ancienne. Une histoire à deux voix.
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Date de parution | 26 Août 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Une lecture pas désagréable, un scénario bien construit, et un dessin efficace. Voilà un album qui se laisse donc lire sans problème. Mais aussi sans passion hélas. Le scénario, bien huilé donc, manque finalement d’aspérités. C’est une mécanique froide, qui m’a fait penser au travail de Van Hamme. Et on devine bien en amont le pot aux roses. Et du coup comme iannick, je n’ai pas trouvé crédible l’omniscience de l’écrivain à propos de la vie de l’héroïne de son roman. Lorsque l’on refait le chemin en arrière, ça ne passe pas je trouve. Quant au dessin de Meyer, il est certes efficace, mais je l’ai trouvé un peu daté, et clairement moins bon que ce qu’il a pu faire ailleurs.
Du bon polar bien construit, bien ficelé, bien dessiné, (Ralph Meyer), que demandez de plus ? Ben du plus justement, parce que tout ça est tout de même cousu de fil blanc et le fil blanc sur une page noire ça se voit (d'accord elle est pas terrible mais laissez moi pouffer tranquille). Plus sérieusement, c'est vrai qu'une fois attaqué ma lecture je n'ai plus lâché le morceau car j'avais tout de même envie de savoir le fin mot de l'histoire. Mais, par les Dieux, que c'est convenu, genre elle n'allait pas tomber amoureuse de ce beau ténébreux qui décide soudain après des années à retrouver le monde. Bon pour nous résumer, disons que tout ça est farci de grosses ficelles mais bêtement on marche et au bout du compte on se laisse embarquer. C'est pas le polar de l'année mais il mérite toutefois d'être lu, on passe un agréable moment, l'achat est dispensable mais un emprunt pourquoi pas ?
Honnêtement, j’ai eu beaucoup de mal avec cette BD. Je l’ai même relue plusieurs fois mais sans succès, je reste un peu déçu. Faut dire que je ne suis pas un grand fan des histoires de machinations, ça a tendance à partir dans tous les sens et ça m’ennuie plus qu’autre chose (pour rester poli). Il y a aussi peu d’action et de suspense... Le scénario est tarabiscoté, il faut bien suivre et certaines séquences sont quand même tirées par les cheveux. De plus, je ne suis pas sûr d’avoir bien compris certaines scènes : spoiler : Comment l’écrivain pouvait connaître aussi bien le passé d’Afia ?(voir scène du roman à la page 33) Bref, pas convaincu et trop bordélique. Encore une fois c’est un avis personnel et il se peut que vous appréciiez cet ouvrage, donc lisez-le si vous en avez l’occase. Faites gaffe pour l’achat.
La force de ce récit est sans aucun doute le dessin. Le dessinateur réussit habilement à dessiner deux styles très différents et j'ai aimé le style qu'il avait pour l'histoire d'Afia. Paradoxalement, je n'ai pas trop accroché au scénario de la partie sur Afia alors que c'est le contraire avec l'histoire de la journaliste et l'écrivain (scénario pas mal, dessin bof). J'ai eu quelques problèmes avec le récit. Je savais dès le début que les deux récits allaient se rejoindre et je n'ai eu aucune surprise lors du dénouement du récit. Je trouve aussi que plusieurs passages sont peu crédibles (la journaliste trouve la maison de l'écrivain un peu trop facilement à mon gout) et les comportements des personnages sont un peu trop caricaturaux par moment.
Voilà un bon thriller qui me réconcilie à nouveau avec les éditions Futuropolis. J'ai adoré ce récit original ainsi que cette montée subtile en puissance même si j'ai commencé petit à petit à comprendre la fin. C'est en tout cas très habile pour un travail de qualité. Giroud et Lapière sont de toute façon des scénaristes hors pairs. Nous avons une histoire croisée entre une journaliste à la recherche d'un mystérieux écrivain pour réaliser le scoop de sa vie et une jeune palestinienne en quête de vengeance. Une page noire qui sera difficile à tourner ... Entre vengeance, culpabilité et machination, ce thriller nous offre bien des palettes pour un scénario diabolique où la réalité rejoint la fiction. Un polar qui tiendra toutes ses promesses, une fois n'est pas coutume ! Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
Pas mal, mais finalement et avec le recul : sans plus. J’en attendais peut-être trop et du coup je suis juste satisfaite de ma lecture mais avec le sentiment que ça ne va pas me laisser un souvenir impérissable. Graphiquement, ce n’est pas le genre vers lequel je vais naturellement, mais c’est bien senti pour l’histoire qui nous est racontée : deux styles opposés pour deux mondes différents. Je préfère celui d’Afia, surtout pour ses couleurs chaudes et ses lignes douces. Le scénario me semble millimétré et savamment étudié, la rencontre finale tombe pile poil bien, c’est intéressant comme concept, graphiquement surtout, mais finalement presque trop facile et sans surprise. Quand on commence à comprendre ce qu’il se passe, on n’est pas spécialement ébahi, ça coule de source et ne surprend pas en fin de compte. J'ai tout lu d'une traite, je ne me suis pas ennuyée une seconde mais ce fut sans réelle passion. Un joli exercice de style, un travail sérieux des auteurs, mais qui ne m’a pas émerveillée plus que cela. A emprunter pour se faire sa propre idée.
J’ai littéralement dévoré cette BD, je trouve le scénario assez bon et si on découvre rapidement les dessous de l’histoire, le suspens reste entier. Mais je suis d’accord avec certains posteurs, à la fermeture du livre on se rend compte que l’histoire manque de vraisemblance, l’ensemble est bien trop huilé et au final l’histoire ne semble pas crédible. Le graphisme sans être mauvais est néanmoins quelconque.
Un petit polar publié par Futuropolis ? Je suis curieux de voir ça étant donné que cet éditeur est plutôt spécialisé dans la production de romans graphiques ! Ce sont Frank Giroud et Denis Lapierre qui se sont activés au scénario accompagné de Raph Meyer au dessin : autant dire que ce ne sont pas des auteurs inconnus pour tous ceux qui lisent régulièrement des bds ! « Page noire » nous propose de suivre les péripéties de Kerry Stevens qui essaie à tout prix de connaître l’identité de Carson Mc Neal. Ce dernier est un écrivain à succès mais il a particularité de ne s’être jamais montré en public et de ne jamais avoir accordé une interview à quiconque. Cependant, Kerry Stevens a eu la chance grâce à ses relations professionnelles de lire une partie du dernier roman de Carson Mc Neal, bien avant sa sortie officielle. Dans ce livre (et aussi, dans ce présent récit), les lecteurs suivront la vie assez tumultueuse d’Afia Maadour… Il faut reconnaître que le scénario de « Page noire » est très bien construit, très bien conçu… je dirais même que c’est TROP bien pensé même ! Car, tout cela manque énormément de spontanéité, de naturel dans ce récit ! J’ai du mal à croire que le personnage principal, c'est-à-dire l’écrivain, ait mené tout le monde du bout des doigts sans anicroche à ce point-là ! A moins de s’appeler Dieu, ce mec a une chance pas possible ! Comment être convaincu qu’il a pu pratiquement tout connaître de la vie d’une des héroïnes tout en ayant été à des centaines voire des milliers de kilomètres d’elle ? A part ça, j’avoue que cette histoire m’a tout de même fait accrocher à sa lecture jusqu’au bon deux tiers du récit : le récit était passionnant, les personnages étaient vraiment intéressants… Après, le derniers tiers du livre, je le sentais venir avec cette révélation qui ne m’a pas convaincu. Graphiquement, Ralph Meyer utilise deux types de dessin pour cette bd : un style assez simple et proche de la ligne claire pour accompagner les péripéties de la journaliste et de l’écrivain ; et un style plus actuel, voire plus « informatisé », pour suivre les aventures d’Afia Maadour, l’autre héroïne. Pour être franc et bien que je sois plutôt réticent à contempler les dessins réalisés sur ordinateur, je préfère ce style, du moins ce que Ralph a été capable de concevoir avec cet outil. Le style utilisé pour les séquences liées à la journaliste m’est apparu trop dépouillé, je n’ai pas aimé par exemple la façon dont l’auteur représente les personnages situés à l’arrière plan (les visages sont trop « schématisés » à mon goût). Sans ce final, j’aurais hautement apprécié « Page noire ». Jusqu’au deux tiers de la lecture, j’ai été emballé par cette histoire, les personnages étaient vraiment intéressants. Mais ce final… enfin, bref, tout ceci est pour vous avouer que j’ai été déçu par mon feuilletage de « Page noire »…
Longtemps, j'ai tourné autour de cette bande dessinée. Entre les critiques dithyrambiques glanées ici ou là et les déceptions, je voulais me faire une idée. Comme souvent, les éditions Futuropolis nous offre un travail de qualité avec cet album de 100 pages signé par trois grande pointures de la bd : Lapière, Giroud et Meyer. D'ailleurs les deux scénaristes savent plus que quiconque raconter des histoires, en particulier des histoires de femmes. J'ai aimé cette histoire, même si j'avais découvert les tenants et aboutissants de l'histoire dès le premier tiers de l'aventure. Il faut dire que c'est bien foutu, cete histoire croisée entre la recherche de la journaliste et celle d'Afia. En outre, grâce aux couleurs de Caroline Delabie, on ne se perd pas dans ces différentes périodes. Je vous laisse le soin de donner un avis sur la façon qu'ont eu les deux auteurs pour que ces deux histoires s'entrecroisent (c'est très difficile de parler de cette bd sans spoiler) mais c'est vraiment bien amené, comme si je l'ai dit précédement, j'avais deviné la fin (sans doute en raison des nombreuses lectures faites sur les critiques de cet album) Comme l'a déjà signalé un chroniqueur, j'ai trouvé un certain décalage entre l'attitude des personnages, bien européenne voire française et le cadre de l'action, les Etats Unis. Non vraiment, cela ne colle pas.(peut-être que le pays de la littérature reste à tout jamais ancré dans le vieux continent, qui sait?) Le dessin de Ralph Meyer, que j'avais surtout apprécié dans sa série, malheureusement sans suite, "I.A.N." (surtout l'intégrale en noir et blanc) ne souffre d'aucun défaut:l'horreur des scènes de "guerre" est bien mis en avant. Un one shot de grande qualité qui, une fois encore permet aux éditions Futuropolis de se démarquer dans cette période de sorties éditoriales foisonnantes. Un récit bien construit, très bien illustré...que demander de plus?
Bof. Le background de l'histoire - ou le contexte historico-politique - est présenté de manière ultra manichéenne et partiale. Soit il ne sert à rien au récit (ce qui est possible vu l'indigence globale du scénario) soit il sert à étaler des scènes relativement violentes, très récurrentes, et très appuyées, qui alourdissent le propos, mais sans creuser le sens. Cette aventure est sensée se passer aux États-Unis, mais les mentalités des personnages sont très franco françaises, c'est dire on se croirait plus dans les environs Marseille qu'aux States. Notez que je n'ai absolument rien contre Marseille, ni contre le récit historique, mais je pense qu'un petit peu de documentation ne peut pas faire de mal avant de situer un récit. Les professionnels de la santé mentale sont dénigrés et un amalgame est fait entre les professionnels médecins et le charlatanisme forcené (pourquoi ?), les personnages sont tous caricaturaux. C'est du tout lisse. Bref, pour l'originalité du scenario on pourra repasser. Le style graphique du dessinateur est en chute libre depuis IAN, que j'avais personnellement adoré. Désormais le style très "comics intello" en quatre couleur est vite lassant. Maintenant, il en faut pour tous les goûts, et cela se voit de plus en plus.
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