Phoenix
L'expérience a détruit leurs vies. 30 ans après, le cauchemar recommence !
D'un monde à l'autre La BD au féminin
1983. Une île du Pacifique. Un matin, une lumière intense se répand en une fraction de seconde...La vie des habitants vient de basculer et leurs souvenirs sont comme effacés... 25 ans plus tard, Los Angeles. Jonathan Caldwell a parfois l'impression d'être ébloui par des halos de couleur verte, ses rêves devenus cauchemars semblent bien trop réels... Pour Jonathan, c'est le début d'une succession d'énigmes liées à son passé. Il lui faudra retrouver et agencer les morceaux d'un puzzle incroyablement complexe et dangereux....
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Date de parution | 25 Août 2010 |
Statut histoire | Série terminée (du moins, un premier cycle) 3 tomes parus |
Les avis
Après lecture du premier cycle (je n'ose parler d'une série terminée), la série se révèle plaisante à lire mais guère originale. C'est du fantastique très basique avec un complot qui cherche à occulter une expérience militaire, des Victimes affublées de dons étranges, des fantômes/zombies qui cherchent à se venger et une dimension parallèle. Le troisième tome a le mérite d'apporter quelques réponses et la cohérence de l'ensemble est sauvegardée. Cependant, les auteurs la jouent un peu "facile" avec cette expérience dont les conséquences varient en fonction des personnes (et ce sans explication logique). Par ailleurs, j'ai trouvé les personnages plutôt basiques et peu charismatiques. Le dessin est correct dans une veine réaliste très lisible mais la colorisation est trop vive à mon goût. C'est le style "soleil" mais je ne trouve pas qu'il convienne à ce genre d'univers. Mais ce qui me dérange le plus, c'est que ces trois tomes ne sont à mes yeux qu'une simple introduction. L'univers est cerné, un groupe est formé mais, d'une part, les principaux responsables n'ont pas été mis hors d'état de nuire (bien au contraire) et, d'autre part, un tueur en série, présenté dès le début du cycle, continue à se balader dans la nature. Tu parles d'une conclusion !!! Un bon emprunt de bibliothèque mais je n'investirai pas dedans, à titre personnel.
Assez mystérieux et intrigant ce début de série. J’ai surtout été marquée par les scènes dans ce monde parallèle style post-apocalypse avec des espèces de revenants (surtout celle du métro parisien). Le reste de l’histoire est suffisamment bien amené pour tenir le lecteur jusqu’au bout du premier tome et donne envie de savoir la suite. Le dessin est plus que correct (précis et sympathiquement colorisé). Ca se laisse très bien lire pour un petit moment de détente sans prise de tête. Une bonne petite série en perspective, à la limite du fantastique, le T2 nous en dira plus et je le lirai avec intérêt. L'achat n'est pas forcément indispensable, en tous les cas tant que la sortie du T2 n'est pas assurée. J'ajoute une étoile après lecture du T2 (qui est donc sorti, j'étais mauvaise langue...) : le mystère s'épaissit et donne furieusement envie de connaître le fin mot de l'histoire. Le dessin est toujours aussi soigné (serait-il fait à base de copie de photo ? Je me pose la question, notamment quand je vois la qualité de reproduction des voitures) et sans défaut et la mise en couleur toujours aussi bonne. Vivement la suite !
Un sentiment de frustration m'a pris à la fin de la lecture de ce premier volume. En effet, j'ai l'impression que l'histoire débute littéralement à la dernière page du livre, tout du moins le mystère de cette expérience annoncée sur la couverture même du premier opus. Après une série "Feul" très réussie et surtout magnifiquement illustrée, Gaudin et Peynet reforment leur duo. Le dessin réaliste de Peynet est toujours aussi efficace mais le scénario fait planer tellement de questions qu'il en devient presque décousu. On se demande quel lien existe entre le serial Killer, John et la fameuse expérience. Une longue introduction certes aguichante mais qui m'a laissé sur ma faim.
Cette paire d'auteurs que sont Gaudin et Peynet a produit une série que j'avais beaucoup aimée à savoir Le Feul. Ils reviennent avec une histoire d'expérience plutôt étrange dans un univers d'hallucinations zombiphiques mêlées à la réalité. J'ai tout de suite apprécié le dessin ainsi que la colorisation qui nous font entrer dans le vif du sujet. L'intrigue paraît très intéressante mais on nous livre si peu d'éléments que cela en devient frustrant. A titre de comparaison, Bec dans son Prométhée nous livre un mystère dont on saisit les contours même s'il y a une multiplication de faits étranges. Ici, ce n'est pas le cas d'où un sérieux manque de lisibilité. Tout semble tourner autour d'un personnage alors que la couverture affiche un groupe d'enfants. Il aurait été par exemple intéressant de voir ce que deviennent ces autres protagonistes qui ont subi la même expérience. Un bon point pour un final plutôt flippant. En conclusion, nous avons là une bonne série qui démarre bien mais dont on attend beaucoup pour la suite. Il ne suffit pas d'une bonne phrase d'accroche. Il faut assurer derrière au risque de décevoir le lecteur fan de série à la X-Files ou autres joyeusetés flirtant avec le fantastique.
Déjà, la couverture à la sauce "Stand by me" m'a accroché. Les dix premières pages laissent juste planer un fond extraordinaire sur une vie ordinaire et de fil en aiguille l'auteur nous guide gentiment vers une intrigue glauque et étrange ne laissant rien présager au lecteur et rien de bon au héros. Les dessins sont expressifs, les détails poussés (Laguna break familiale comme la mienne, lieu géographique, attitude des persos...). Bref du bizarre dans du réel... J'espère vraiment que la série va perdurer, perso, je recommande entièrement. J'ai aimé : - les entités malfaisantes du monde parallèle. - le serial killer. - l'intrigue J'aime moins de la page 25 à la 38 : ça passe trop vite.
Un incident majeur (ou une expérience malheureuse), apparemment programmé de façon précise, se déroule sur une île américaine du Pacifique. Cinq enfants se laissent surprendre (4 garçons et une fille) à l’heure dite, dont Jonathan Caldwell que l’on retrouve 25 ans plus tard à Los Angeles. Un récit dynamique avec beaucoup de mystères, les indices sont livrés à dose homéopathique si bien que l’énigme reste bien préservée à la fin de ce premier tome sans altérer l’intérêt de la lecture. Un tome d’introduction complètement réussi, une histoire fantastique qui j’espère tiendra toutes ses promesses. Le dessin réalisé par Frédéric Peynet et Delphine Rieu est lumineux, clair et précis, franchement que de la satisfaction avec ce premier tome !
Je ne suis à priori pas trop friand de ce genre de récit qui flirte de cette manière avec l’étrange / le fantastique. Mais je dois dire que pour une entrée en la matière, ce n’est pas si mal. Certes, il est bien trop tôt pour juger de la qualité de cette série qui peut donner quelque chose de vraiment trippant ou d’assez décevant. Toutefois, les bases sont là et je crois qu’on peut faire confiance à Gaudin pour nous concocter quelque chose d’intéressant. Le dessin de Penet est sympa (très scolaire) mais ce n’est pas celui que je préfère (même dans une veine réaliste). Une série à suivre...
Cette série s'entame par un premier tome intriguant mais je demande encore à être convaincu. Beaucoup d'éléments s'additionnent, tous aussi mystérieux. Entre les visions trop réelles du héros, ses souvenirs étranges de jeunesse, ce vieux devant sa télé et ce meurtrier qui rôde à New York, on ne sait plus trop où donner de la tête. Le dessin est de très bonne qualité pour qui aime le style réaliste. La narration est fluide malgré la complexité de l'ensemble. Quoique j'avoue avoir eu un peu de mal à m'y retrouver dans l'abondance d'informations des premières pages. Pour le moment, j'attends de voir la suite pour me faire une opinion plus complète, en espérant évidemment qu'il y ait une suite, puisque c'est Soleil, champion des abandons, qui publie cet album. Le scénario peut encore gagner en envergure tout comme il peut sombrer dans la banalité d'une intrigue cliché teintée de fantastique, d'expériences militaires secrètes et d'action à l'américaine.
Phoenix nous laisse irrémédiablement songer à cet oiseau majestueux, renaissant de ses cendres. Au-delà de cette image mystique, le sujet abordé dans ce premier album est beaucoup plus dramatique. Il s’agit en tout autre chose de la science, non pas celle de tous les jours, plutôt la face plus sombre, une science dont le dessein serait de servir des intérêts moins philanthropiques. Un dérapage ? Des cobayes humains ? Le mystère reste entier, comme pour notre héros cherchant au plus profond de sa mémoire les réponses à toutes ces questions. Récit intense et effrayant à la fois, ce premier tome s’avère d’une efficacité de taille, flirtant un brin avec cette fameuse série des années 60 : La Quatrième Dimension ! Jean-Charles Gaudin, le scénariste, nous en donne pour notre argent, si j’ose m’exprimer ainsi. Un scénario bien ficelé ne divulguant rien sur son issue, un découpage qui rebondit toujours où il faut, avant le moment fatidique, rien n’est laissé au hasard par Jean-Charles Gaudin qui prouve avec virtuosité qu’il est maître de son scénario ! Qui plus est, avec Peynet au dessin, « Phoenix » a des envergures de polar fantastique qui risque bien d’être un ouvrage en la matière. L’assurance du trait donne de la profondeur aux décors, mais plus encore, Peynet arrive avec brio à garder intacte l’ambiguïté des personnages. Il suffit pour comprendre cela de regarder les scènes où tout bascule pour Jonathan ! Ames sensibles, s’abstenir ! Amoureux de la peur et de l’étrange, eux, s’en donneront à cœur joie et garderont même une impression de frisson après lecture !
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