Le Casse - La Grande Escroquerie

Note: 2.31/5
(2.31/5 pour 13 avis)

Londres, 1977. La vague punk a déferlé sur la Grande-Bretagne. Les Sex Pistols font scandale avec un brûlot de lèse-majesté, God Save The Queen. Bannis des ondes, ils décident de jouer sur la Tamise lors du jubilé de la reine Elisabeth II. Au même moment, au même endroit, un bateau attirera toutes les convoitises avec, à son bord, une colossale cargaison d'héroïne et le butin de la French Connection...


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Angleterre Iles Britanniques Le Casse Londres Punk

Londres, 1977. La vague punk a déferlé sur la Grande-Bretagne. Les Sex Pistols font scandale avec un brûlot de lèse-majesté, God Save The Queen. Bannis des ondes, ils décident de jouer sur la Tamise lors du jubilé de la reine Elisabeth II. Au même moment, au même endroit, un bateau attirera toutes les convoitises avec, à son bord, une colossale cargaison d'héroïne et le butin de la French Connection... 4 ème opus de la collection " Le Casse "

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Août 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Casse - La Grande Escroquerie © Delcourt 2010
Les notes
Note: 2.31/5
(2.31/5 pour 13 avis)
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29/08/2010 | Ems
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L'avatar du posteur Noirdésir

Mouais. Je ne suis pas convaincu par cette lecture. Qui se laisse lire, mais qui m’est apparue très creuse. Dès le départ les auteurs mettent l’accent sur une sorte de nostalgie d’une certaine époque, ambiance, matérialisée par la musique. La première page s’ouvre sur des images rappelant la pochette d’Animals de Pink Floyd, puis la quasi entièreté de l’histoire va être traversée par un fil rouge musical : le « concert » des Sex Pistols donné sur la Tamise le jour du jubilée de la Reine. Pas inintéressant pour un vieux lecteur comme moi, mais on se demande quand même le rapport avec l’intrigue. De la même manière, les incessants va-et-vient entre différents personnages et moments (plusieurs flash-back successifs), s’ils dynamisent une histoire somme toute assez linéaire, ont plutôt pour effet de me perdre (un suspens bien artificiel). Et après cette mise en place alambiquée et brumeuse, tout est réglé dans un déchainement de violence. Bon. La lecture finie, je n’étais pas loin de penser que la principale escroquerie venait de ce scénario finalement très léger, malgré de faux airs de puzzle. Quant au rebondissement final, qui oscille entre ironie et humour noir, il fait d’autant plus regretter que Duval n’ait pas choisi d’emblée de centrer son intrigue sur un plan plus thriller, et non sur ces divertissements (dans tous les sens du terme) musicaux. Bof donc.

26/02/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Je pensais d'après la couverture prometteuse, que ce récit allait raconter un audacieux hold-up dans le genre du fameux train postal Glasgow-Londres dans les années 60, avec une ambiance anglaise d'époque qui m'a toujours fasciné, mais au lieu de ça, cette histoire sombre dans une sorte de méli-mélo confus et peu captivant. Le dessin de Quet me déçoit un peu, je l'ai trouvé beaucoup moins appliqué que dans Travis, il a beaucoup moins de personnalité, c'est dommage car j'aime bien cette ambiance british des années 70 bien reconstituée avec ses rues, ses quartiers et ses boutiques, qui plus est le Londres de 1977 que j'ai connu lors de mes séjours linguistiques, mais tout ceci n'est qu'effleuré pour se focaliser sur une intrigue politique assez complexe sur fond de crise sociale. L'Angleterre à cette époque connait sa plus grande crise économique depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, en proie aux troubles qui l'agitent. Je trouve qu'en fait de casse, ce n'est qu'un leurre, comme un prétexte, je n'ai pas eu l'impression d'assister à des préparatifs pour ce soi-disant casse comme dans les autres volumes de cette collection, on ne voit pratiquement rien de tout ça, les auteurs se concentrant sur l'ambiance d'époque qu'ils ont à coeur de soigner, mais pas sur la chose à dérober. Il faut bien être attentif à la lecture, car plusieurs éléments s'imbriquent l'un dans l'autre, se coordonnent dans un style brouillon, avant que l'opération ait vraiment lieu, il y a beaucoup de personnages dont l'interaction n'est pas claire, et des dérivatifs qui égarent le lecteur, entre l'histoire proprement dite, le concert des Sex Pistols, la vogue punk, les sous-intrigues avec les policiers... bref dès la lecture finie, je me rappelais à peine de ce que j'avais lu. C'est dommage, mieux élaboré, mieux construit, ce récit aurait pu donner un bien meilleur résultat, le décor d'époque étant lui, très réussi.

23/10/2016 (modifier)
Par McClure
Note: 3/5
L'avatar du posteur McClure

Note entre 2 et 3 réellement. Les points forts, ce sont le background historique lié au mouvement punk, à cette mouvance 70's qui va précéder les années Dame de Fer. C'est bien rendu, les préoccupations de chacun sot bonnes, bien traitées. J'ai aussi aimé, contrairement à certains, la trame, la multiplicité des protagonistes, de la French Connection aux Sex Pistols, c'est tout bon, ça me replonge un poil dans mes années d'enfance. Et j'ai apprécié finalement aussi de ne pas trop en voir de ce casse, qui prend une tout autre saveur. Par contre, il y a aussi de gros défauts, notamment un dessin "fatiguant", usant visuellement et qui nuit grandemet à la fluidité de lecture. Un petit manque de rythme parfois, je pense qu'on aurait pu alléger certaines parties. Enfin, un casse trop "sanglant". Ce dernie point trouve une légitimité dans l'élimination de certains acteurs pour aller dans le sens de la chute du bouquin, mais c'est un peu too much. Ca se laisse lire sans déplaisir, même si le trait m'a vraiment ***censuré***. Après l'achat, je ne sais pas, pour avoir les 6 peut être.

14/04/2012 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
L'avatar du posteur pol

Comme dit dans les avis précédents je trouve que la grande escroquerie est le moins bon de la collection. Il n'est pas ennuyeux, il est juste moins réussi que les autres et j'aurais presque pu pousser jusqu'à 3 étoiles en étant généreux. Mais il y a quelques défauts qui m'en empêchent. On assiste pas vraiment au préparatifs du casse mais à des instants de vie de différents protagonistes (jeunes junkies, flics, bandits) dans les jours qui précèdent le vol. On ne sais pas qui prépare quoi, c'est sans doute voulu histoire de brouiller les pistes, mais hélas ça ne marche pas et ça donne un ensemble confus. Du coup le casse final parait anecdotique et quelconque. Je trouve également que l'histoire donne trop d'importance à la musique et en particulier au concert des Sex Pistols. Je sais que le scénariste est un passionné mais ici il y a un petit côté too much, il ne réussit pas à nous faire partager sa passion. Enfin le dessin n'est pas toujours régulier et en particulier certains contours qui sont trop approximatifs et qui ne permettent pas de profiter pleinement de l'ambiance british de la BD. Au final pas un mauvais album, mais il est quand même un ton en dessous du reste. J'en conseille malgré tout l'achat, surtout pour les personnes qui possèdent les 5 autres, histoire d'avoir une collection complète.

14/01/2011 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Je n'attendais pas grand chose de ce one-shot et donc on ne peut pas parler de déception à mes yeux. Contrairement à d'autres, je n'ai pas été confus durant ma lecture, mais c'est vrai que les flashbacks sont mal utilisés. Le vrai problème pour moi vient du fait que le scénario n'est pas passionnant. L'intrigue est très quelconque et j'ai eu l'impression qu'elle était faite pour plaire uniquement aux nostalgiques de cette époque. J'ajouterais que le dessin n'est pas très beau à regarder et que les gros plans m'ont énervé. Ils sont totalement inutiles à mes yeux.

25/12/2010 (modifier)
Par Julien
Note: 2/5

J'ai bien aimé les trois premiers volumes de cette série concept (surtout le #3-Soul man), mais ce quatrième tome est réellement décevant. L'intrigue ne passionne pas vraiment et la narration ne facilite franchement pas les choses (les techniques du flashback et de la narration-off sont ici utilisées un peu maladroitement selon moi). A la fermeture de l'album, le récit reste un peu flou et le souvenir peu tenace. Vite lu, vite oublié.

20/12/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Ce n'est pas le meilleur de la collection : c'est certain. Cependant, ce n'est pas non plus le pire ! Il y a des défauts qui sont certes incontestables. Le scénario est par exemple tarabiscoté si bien qu'on a du mal à suivre dans cet enchevêtrement de personnages divers. Les allers-retour temporels gâchent vraiment le plaisir ainsi que la fluidité de ce récit. On ne mesure pas réellement l'enjeu du casse : je crois savoir d'après mon interprétation tout à fait subjective qu'il s'agit de voler de grosses quantités de drogues à des parrains de la French Connection sur les docks de Londres à l'occasion des cérémonies du jubilé du couronnement de la Reine et d'un concert rock des Sexpistols : rien que cela ! Je tiens tout de suite à préciser que nous sommes bien dans l'ère qui est un peu antérieure à l'élection de Margaret Tchatcher au poste de Premier Ministre. Pour les points positifs, on retiendra qu'il y a bien une ambiance très seventies ancrée dans les moeurs. C'est la période des mouvements punks et de la grave crise économique liée au deux chocs pétroliers avec ses millions de chômeurs. On sent poindre une violente critique politique face à la montée de la violence. On comprend surtout ce qui a motivé les anglais à revenir au conservatisme et à casser les syndicats. J'ai bien aimé l'effet boomerang qui se retourne contre le chef de la police fluviale. Nul n'est à l'abri du danger qui guette alors il ne faut pas juger trop hâtivement. En tout cas, c'est la première fois que je vois brosser un portrait d'une Angleterre d'une période trouble que nous avons déjà un peu oubliée. Cet aspect historique va sauver la bd d'un naufrage programmé. Il est clair qu'elle ne mérite pas autant de mauvaises notes au regard des productions actuelles.

28/11/2010 (modifier)
Par Rod
Note: 3/5

Toujours pareil : des goûts et des couleurs ! En effet même si La grande escroquerie est peut-être en dessous du Soul Man, elle reste une bonne intrigue, compliquée car l'époque l'était ; avec des dessins certes moins fins mais qui prennent tout leur sens : au contraire même vu le thème : drogue, mafia, trahison, crise économique, ils auraient dû être encore plus durs. C'est peut-être la déception dans cette série : des dessins un peu trop lisses. Je ne suis donc pas des avis précédents. Achat conseillé si vous avez la série.

12/11/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Guillaume.M

Une grande escroquerie... je n’irai pas jusque là mais une belle déception ça c’est sûr... Jusqu’ici, les trois autres tomes de la série « Le Casse » était d’un bon niveau, assez uniforme, mais ce quatrième fait immanquablement baisser la moyenne. J’attendais « Le Casse - La Grande Escroquerie » avec impatience pour plusieurs raisons : l’époque dans laquelle prend place l’intrigue (1977), la ville cadre (Londres - j’y ai vécu pendant 20 mois), la couverture alléchante et la référence à la musique et à la musique punk. Si tous ces éléments sont présents dans l’album, le dessin n’est malheureusement pas à la hauteur de la couverture. Le trait est bien plus hésitant et moins charismatique. Mais ce qui m’a véritablement déplu dans ce one-shot, c’est le scénario. Bien trop fouillis, une chatte y perdrait ses petits. Les flash back incessants mêlés au dessin approximatif ne permettent pas toujours d’identifier les personnages, pire, ils ont le dont de perdre le lecteur dans des méandres bien inutiles, surtout quand on voit la fin de l’album... Je n’appelle pas ça un casse mais un concours de circonstances ! Tout n’est pas mauvais non plus, attention. J’ai particulièrement apprécié la case située en haut de chaque page et qui rappelle par un dessin muet, soit la dernière bulle, soit la dernière case de la page précédente, ce qui donne du liant à l’histoire. Tout à fait original et enthousiasmant... si seulement le reste avait pu suivre le même rythme, le rythme des Sex Pistols... “I am an anti-Christ I am an anarchist, Don’t know what I want But I know how to get it…”

01/11/2010 (modifier)
Par Baptiste
Note: 2/5

Assez déçu de cet album d'une série plutôt correcte. En effet, l'Angleterre des années 70 permettait une ambiance unique, originale, dans cette période "punk". Mais le scenario un peu complexe, des personnages se ressemblant tous, rendent la lecture difficile ; lue à 2 reprises, je n'ai toujours pas tout compris. Les dessins restent sympas, les couleurs vives. Avis mitigé donc sur cette histoire.

21/10/2010 (modifier)