Le Casse - La Grande Escroquerie

Londres, 1977. La vague punk a déferlé sur la Grande-Bretagne. Les Sex Pistols font scandale avec un brûlot de lèse-majesté, God Save The Queen. Bannis des ondes, ils décident de jouer sur la Tamise lors du jubilé de la reine Elisabeth II. Au même moment, au même endroit, un bateau attirera toutes les convoitises avec, à son bord, une colossale cargaison d'héroïne et le butin de la French Connection...
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Angleterre Iles Britanniques Le Casse Londres Punk
Londres, 1977. La vague punk a déferlé sur la Grande-Bretagne. Les Sex Pistols font scandale avec un brûlot de lèse-majesté, God Save The Queen. Bannis des ondes, ils décident de jouer sur la Tamise lors du jubilé de la reine Elisabeth II. Au même moment, au même endroit, un bateau attirera toutes les convoitises avec, à son bord, une colossale cargaison d'héroïne et le butin de la French Connection... 4 ème opus de la collection " Le Casse "
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Date de parution | 25 Août 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Note entre 2 et 3 réellement. Les points forts, ce sont le background historique lié au mouvement punk, à cette mouvance 70's qui va précéder les années Dame de Fer. C'est bien rendu, les préoccupations de chacun sot bonnes, bien traitées. J'ai aussi aimé, contrairement à certains, la trame, la multiplicité des protagonistes, de la French Connection aux Sex Pistols, c'est tout bon, ça me replonge un poil dans mes années d'enfance. Et j'ai apprécié finalement aussi de ne pas trop en voir de ce casse, qui prend une tout autre saveur. Par contre, il y a aussi de gros défauts, notamment un dessin "fatiguant", usant visuellement et qui nuit grandemet à la fluidité de lecture. Un petit manque de rythme parfois, je pense qu'on aurait pu alléger certaines parties. Enfin, un casse trop "sanglant". Ce dernie point trouve une légitimité dans l'élimination de certains acteurs pour aller dans le sens de la chute du bouquin, mais c'est un peu too much. Ca se laisse lire sans déplaisir, même si le trait m'a vraiment ***censuré***. Après l'achat, je ne sais pas, pour avoir les 6 peut être.


Ce n'est pas le meilleur de la collection : c'est certain. Cependant, ce n'est pas non plus le pire ! Il y a des défauts qui sont certes incontestables. Le scénario est par exemple tarabiscoté si bien qu'on a du mal à suivre dans cet enchevêtrement de personnages divers. Les allers-retour temporels gâchent vraiment le plaisir ainsi que la fluidité de ce récit. On ne mesure pas réellement l'enjeu du casse : je crois savoir d'après mon interprétation tout à fait subjective qu'il s'agit de voler de grosses quantités de drogues à des parrains de la French Connection sur les docks de Londres à l'occasion des cérémonies du jubilé du couronnement de la Reine et d'un concert rock des Sexpistols : rien que cela ! Je tiens tout de suite à préciser que nous sommes bien dans l'ère qui est un peu antérieure à l'élection de Margaret Tchatcher au poste de Premier Ministre. Pour les points positifs, on retiendra qu'il y a bien une ambiance très seventies ancrée dans les moeurs. C'est la période des mouvements punks et de la grave crise économique liée au deux chocs pétroliers avec ses millions de chômeurs. On sent poindre une violente critique politique face à la montée de la violence. On comprend surtout ce qui a motivé les anglais à revenir au conservatisme et à casser les syndicats. J'ai bien aimé l'effet boomerang qui se retourne contre le chef de la police fluviale. Nul n'est à l'abri du danger qui guette alors il ne faut pas juger trop hâtivement. En tout cas, c'est la première fois que je vois brosser un portrait d'une Angleterre d'une période trouble que nous avons déjà un peu oubliée. Cet aspect historique va sauver la bd d'un naufrage programmé. Il est clair qu'elle ne mérite pas autant de mauvaises notes au regard des productions actuelles.

Toujours pareil : des goûts et des couleurs ! En effet même si La grande escroquerie est peut-être en dessous du Soul Man, elle reste une bonne intrigue, compliquée car l'époque l'était ; avec des dessins certes moins fins mais qui prennent tout leur sens : au contraire même vu le thème : drogue, mafia, trahison, crise économique, ils auraient dû être encore plus durs. C'est peut-être la déception dans cette série : des dessins un peu trop lisses. Je ne suis donc pas des avis précédents. Achat conseillé si vous avez la série.


Peut-être me suis-je méfiée ou m’attendais-je à pire après avoir lu les premiers avis mais je ne le trouve pas si catastrophique que cela ce quatrième casse. Je suis d’accord que le dessin est franchement très moyen (couleurs, visages) mais je trouve la construction des planches plutôt bonne. En revanche je me suis très vite lassée de ces incessants flashbacks ! On a à peine le temps de se situer dans l’espace et le temps et de (re)connaître les protagonistes qu’on a déjà fait un bond ailleurs ou dans le passé… Quant au fond du récit, comment dire… ça donne un peu l’impression d’être un concours de circonstances plus qu’un réel casse millimétré mais ça reste une histoire plus que correcte. J’ai bien aimé la fin, avec le parallèle entre les actions du flic londonien et de son fils. Je pense quand même que ce récit pourrait plus toucher des lecteurs familiers avec cette période de la fin des années 70 en Angleterre : que ce soit au niveau musique ou politique. Un casse à lire bien concentré pour ne pas se perdre au cours de la lecture... Pas mal, mais avec de gros défauts narratifs.
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