Mes voisins les Yamada (Hôhokekyo Tonari no Yamada-kun)
Dans la famille yamada, la mère, Matsuko, est une paresseuse invétérée.
Seinen Tokuma Shoten
Dans la famille yamada, la mère, Matsuko, est une paresseuse invétérée. Le père, Takashi, est dépassé par les événements. Leur fils, Noburo, n'aime que les jeux vidéo. Enfin, la petite soeur, Nonoko, est une gamine espiègle, et l'aïeule, Shige, mène ce petit monde à la baguette. Incompréhension générationnelle, éducation des enfants, peur de l'avenir, politique les cocasseries quotidiennes des yamada n'ont pas fini de vous faire rire !
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Date de parution | Avril 2009 |
Statut histoire | Strips - gags (série terminée) 3 tomes parus |
Les avis
J'avais déjà vu le film d'animation qui m'avait bien amusé et c'est donc avec plaisir que j'ai emprunté les trois tomes. Sauf qu'au final je n'ai lu que le premier (et vers la fin je ne faisais que feuilleter) et je suis déçu par ma lecture. J'aime bien le dessin minimaliste et cette famille est attachante sauf que l'humour ne m'a pas du tout fait rire et lire plusieurs pages de strips où je trouvais que le gag tombait à plat ou alors je ne comprenais pas la blague devient vite ennuyeux. J'ai vraiment l'impression qu'il me manque des connaissances au sujet de la culture japonais pour apprécier cette série dont l'humour me semble moins 'international' que, par exemple, 'School Rumble' qui utilisait les quiproquos et les personnalités exagérés des personnages pour faire rire.
« Mes voisins les Yamada » est un classique japonais et l’on peut faire une certaine analogie de l’humour décalé de leur auteur avec les « Peanuts ». Pour ça, faut aimer les Peanuts !… J’ai ici lu, à mon aise, une série parue au début des années 80. Et ces Yamada, ce clan, cette bande aussi, montrent à leur façon ce qu’est (ce qu’était ?…) le reflet caustique d’une famille japonaise moderne. Et ce n’est pas un long fleuve tranquille !… le père est un chef de service carrément dépassé par ses responsabilités, la mère est toujours dans une sorte de quête du repas du jour, la mémé est une accro à la télé, le fils… ben, il est nul en tout, et la gamine est une éternelle rêveuse. Vous mettez tout cela dans un shaker et vous observez... A vrai dire, aucun sujet d’actualité (d’époque) n’est éludé par Ishii, lequel les passe dans une sorte de moulinette saupoudrée d’humour. J’avoue ne pas avoir tout compris (ben oui, notre culture est quand même bien différente) mais : le graphisme, les dialogues réduits et un découpage bien pensé des planches ont fait que, parfois, j’y suis allé de francs sourires. Bon, c’est pas ma tasse de thé mais j’ai quand même lu « autre chose ». Et j’en ai retiré une certaine satisfaction.
Mes voisins les Yamada est une de mes trois séries à sketchs purement humoristiques préférées, avec Calvin & Hobbes et Gaston Lagaffe. J'ai découvert dans le temps les tranches de vie de cette famille avec le formidable film d'animation de Takahata au sein du studio Ghibli, et c'est avec plaisir que j'ai acheté les 3 recueils (l'intégrale) de ce petit bijou. J'ai mis du temps à tout lire (ça n'a d'ailleurs guère d'intérêt de s'enfiler toutes les historiettes à la suite, sauf si vous voulez frôler l'overdose), cantonnant les albums aux toilettes : 5 ou 6 pages à la fois, c'est parfait pour faire durer le plaisir. Si quelques unes des très nombreux strips peuvent un peu tomber à plat (différence de culture), la plupart m'ont fait au minimum sourire : les enfants sont de parfaits chieurs, la grand mère aussi, le père est un déchet, la mère une idiote décérébrée, et les voisins et/ou amis ne valent guère mieux. Bref, c'est une famille tout ce qu'il y a de plus normale... et c'est ça qui est très bon de mon point de vue. Je conseille très chaudement cette série, à condition d'accepter le fait que l'humour oriental est souvent plus terre à terre que l'humour occidental. J'aurais largement préféré avoir ces strips quotidiens ou hebdomadaires dans Sud-Ouest que les vannes foireuses et élitistes du Chat.
Je ne connaissais les Yamada que par le biais de leur adaptation en film d'animation par les studios Ghibli, film qui ne m'avait guère enchanté. Ce n'est qu'avec la lecture des 3 gros albums parus chez Delcourt que j'ai découvert que le manga original était en réalité constitué de yonkomas, une suite de strips humoristiques verticaux en quatre cases, l'équivalent japonais des strip comics américains. Les personnages sont ceux d'une petite famille classique japonaise : le père un peu médiocre et pas très courageux, la mère sincère mais un peu tire-au-flanc, le fils insouciant et paresseux, la fille gentille et assez maligne, et la grand-mère qui fait un peu sa loi car "le terrain est à son nom". A ceux-là s'ajoutent quelques amis et voisins de la famille. Le dessin est plutôt minimaliste, avec les personnages représentés en quelques traits efficaces quoique pas toujours très expressifs à mon goût, et des décors bien souvent réduits au strict minimum. Ce sont donc une suite d'anecdotes du quotidien, de strips à vocation comiques et de gags mettant en scène les Yamada ou leurs proches. Et quelle suite puisque les 3 albums de Delcourt contiennent près de 2000 strips en tout. L'ennui, c'est que je n'ai vraiment pas trouvé ça drôle. Au bout d'une certaine quantité de pages au bout desquelles je m'ennuyais de plus en plus, j'ai eu bien du mal à ne pas faire que feuilleter l'ensemble des recueils suivants. Je n'ai que très rarement souri au cours de ma lecture. Une grosse majorité des gags tombe à plat. Il y en a en outre énormément qui font appel à une culture purement japonaise, pas seulement celles des amateurs de mangas mais des choses pour lesquelles il faut avoir vécu voire être né au Japon pour comprendre le clin d'oeil ou la notion d'humour à saisir. Et pour ces gags-là, malgré quelques explications en bas de page, soit je les ai compris à retardement, avec un temps de réflexion un peu pénible détruisant l'effet humoristique, soit je ne captais tout simplement pas ce qu'il pouvait y avoir de drôle puisqu'il me manquait des éléments. Bref, je n'ai pas ri et je me suis ennuyé. Seul l'aspect de curiosité permettant d'avoir une lucarne sur un certain état d'esprit et de vie au quotidien des japonais de la fin du 20e siècle m'a légèrement intéressé dans cette lecture. Mais lire un seul de ces très gros albums était déjà trop pour moi.
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