Back to perdition

Note: 2.63/5
(2.63/5 pour 8 avis)

Un diptyque au souffle épique, un road-movie dans un pays où tout est démesuré, les sentiments comme les espaces.


Australie Océanie Road movie

Perdition, c’est la ferme de crocodiles où vit Angie, une jeune Australienne blanche, avec son père et leurs employés qu’il maintient sous un joug de terreur. Perdition, c’est ce à quoi elle se voue aux yeux de son terrible père en tombant amoureuse de Mayaw, un jeune aborigène. Perdition, c’est le lieu dont ils n’auront de cesse de fuir le plus loin possible. Mais la vengeance, après avoir frappé le père de Mayaw, les poursuit : Bruce, chasseur redoutable et amoureux éconduit d’Angie, a pour mission de ramener le couple de traîtres. Lequel de la haine ou de l’amour sera le plus puissant ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Septembre 2010
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Back to perdition © Vents d'Ouest 2010
Les notes
Note: 2.63/5
(2.63/5 pour 8 avis)
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07/09/2010 | pol
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L'avatar du posteur Noirdésir

Un diptyque qui n’a rien d’original, mais qui propose une lecture dynamique et agréable. Disons que c’est une lecture d’emprunt, qui donne une petite demi-heure sans prise de tête. Car c’est très vite lu, au point que je pense que ça aurait pu tenir en un tome d’une soixantaine de pages. Rien n’est vraiment creusé, l’intrigué est assez linéaire, et les personnages manquent d’aspérité, sont plutôt manichéen et caricaturaux. Du coup on ne s’attache pas trop à eux, on suit l’intrigue, on arrive à la fin (un peu abrupte – mais pourquoi pas ?), et on passe à autre chose, en oubliant rapidement cette lecture pop-corn. Le dessin fait le travail. J’ai surtout apprécié les couleurs, très sombres et efficaces, bien adaptées au scénario. Par contre, toutes les explications sur les termes australiens, données en bas de cases, sont le plus souvent bien trop petites et difficiles à déchiffrer. Note réelle 2,5/5.

04/08/2024 (modifier)
Par Cacal69
Note: 2/5
L'avatar du posteur Cacal69

Un diptyque qui se laisse lire. L'Australie comme décor avec pour point de départ Perdition, une ferme de crocodiles (LVMH et Hermès détiennent plus de la moitié des fermes) avec à sa tête un homme autoritaire, un vrai despote. Sa fille est amoureuse d'un aborigène, Mayaw et ils vont devoir fuir lorsque leur idylle sera découverte. Commence alors une traque qui finira dans un bain de sang. Un récit où les personnages sont caricaturaux et les situations pas toujours crédibles. Le racisme est la pierre angulaire de cette histoire, alors même si le thème me tient à cœur, je n'ai pas accroché, son développement est manichéen. Côté dessin c'est pas mal sans être transcendant, j'ai aimé la colorisation dans les tons sombres. Dispensable. Note réelle : 2,5.

24/05/2022 (modifier)
Par jurin
Note: 3/5

Je n’étais pas très rassuré en consultant les avis précédents qui pour la plupart ont une connotation négative, mais ce diptyque, sans être génial m’a agréablement surpris par sa lecture claire et captivante. Je ne bascule pas pour autant dans l’euphorie car je trouve le récit trop violent, trop noir pour être crédible, on se demande ce que l’héroïne a bien pu faire pour subir autant de châtiments. Un scénario convenu et distrayant qui néanmoins ne laissera pas de traces indélébiles dans mes souvenirs. Le dessin très réaliste est agréable.

29/10/2011 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

J'ai bien aimé cette bd mais devant le peu d'enthousiasme, je m'étonne quand même un peu. C'est vrai que l'histoire est simple mais elle a le mérite d'être claire et plutôt bien construite. Honnêtement, on a envie de découvrir la suite de cette histoire d'amour entre une jeune femme blanche et un aborigène. Il est question d'une exploitation de crocodiles dans la région de Darwin en Australie. Peu de bd ont pour cadre un tel sujet. Le thème central est le racisme qui va conduire à une traque sans merci du jeune couple à travers le bush. J'ai adoré ce mélange entre un ciel orageux, un paysage boueux et la meute de crocodiles sanglante à l'image d'un propriétaire terrien haineux qui souhaite récupérer sa fille. On baigne véritablement dans l'horreur absolue. Ce thriller haletant est sans concession notamment avec des scènes d'action spectaculaires. Back to Perdition nous mènera assez loin ...

03/04/2011 (modifier)
Par Tomeke
Note: 2/5

Mouais, pas terrible… Pourtant, le background de ce road-movie me semblait intéressant : l’Australie et ses conditions climatiques, une ferme aux crocodiles, les aborigènes et le racisme exacerbé de certains blancs… Mais l’histoire tombe rapidement dans le très (très) grand déjà vu. Cela se laisse lire mais ne surprend pas. Pire, je suis resté indifférent devant le sort des principaux personnages. L’aspect graphique est bon, sans que cela ne m’ait semblé sortir du lot. La série est prévue en diptyque. Je m’arrêterai toutefois au premier opus, je ne vois pas comment le récit pourrait m’intéresser. Allez, je passe à autre chose!

03/10/2010 (modifier)

Çà sent la mort, la chair animale, ça suinte l’amertume, la rancune et la volonté de faire payer à son prochain différent son propre échec. Bref une sacré ambiance pour cette poursuite routière au milieu du pays des kangourous. Si les premières planches présentent de suite cette atmosphère lourde avec réussite, la suite du récit se rangera très vite du côté des grosses ornières du genre. Le scénario prévisible mille lieues à l’avance ne présente aucune originalité, les personnages aussi simples que superficiels s’enferment dans leur rôle, gage d’un scénariste trop pesant. Tout s’enchaîne de façon simple dans la logique du pire. Graphiquement les premières planches sont une très belle réussite qui évitent à l’album la note minimale. En effet cette ambiance se transmet parfaitement et cadre le récit pour le lecteur de façon juste et pertinente. Chapeau pour le découpage, la mise en couleur et la qualité du trait. Par la suite on garde l’ambiance générale, mais comme le scénario se fait pauvre, le dessin ne peut transformer un road trip en un roman graphique ! Seuls bémols : un côté un peu trop brillant pour mon goût dans certains effets informatiques et parfois un peu trop de trait sur les personnages. Au final bof, le côté intrigant initialement a permis de ne pas abandonner la lecture et les paysages australiens ont permis de conserver l’envie de lire, mais l’histoire en elle-même ne présente à ce stade pas d’intérêt car trop téléphonée.

27/09/2010 (modifier)

Cette BD raconte l'histoire d'une jeune femme éprise d'un aborigène qui est employé/esclave de son père, qui voit donc d'un mauvais oeil la fuite de sa fille avec l'homme qu'elle aime... Les paysages sont agréables à regarder, mais j'ai peu aimé la façon dont sont dessinés les personnages : ils manquent trop de personnalité à mon gout (sauf le père), notamment les deux acteurs principaux. Le scénario n'est pas inintéressant, mais cette course-poursuite manque de rebondissements, si bien qu'arrivé à la fin j'ai eu l'impression qu'il ne s'était pas passé grand chose. Le scénario étant assez entendu, on imagine assez bien ce qui va se passer dans le deuxème tome, à moins que les auteurs de cette BD ne nous réservent des surprises qui seraient les bienvenues !

23/09/2010 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
L'avatar du posteur pol

L'introduction est assez sombre et situe immédiatement l'action. Nous sommes au fin fond de l'Australie, un soir de tempête, dans une ferme de crocodile dirigée par des blancs. Evidemment les aborigènes locaux qui leurs servent d'employés sont exploités plus que sévèrement. Au milieu de tout ça, Angie, la fille du propriétaire est amoureuse d'un des employés. Lorsque son père l'apprend, sa colère devient incontrôlable. Ce diptyque nous emmène sur les routes d'Australie, où Angie et son ami sont obligés de fuir, pourchassés par l'homme de main de son père. Le dessin est très sympa, et une fois les premières planches trop sombres passées, on profite agréablement des paysages. Le scénario est équilibré entre un début introductif et une suite plus rythmée. Mais il semble quand même prendre le chemin d'un road movie assez classique. Il faut juste espérer que le second tome réserve un peu plus de surprises dans la tournure que prendront les évènements.

07/09/2010 (modifier)