Wounded
Londres, 1888. Jack l’éventreur assassine cinq prostituées et disparaît. 1890, près de Wounded Knee, il resurgit avec pour seul témoin, un photographe.
Jack l'Eventreur Le western fantastique Sioux et Cheyennes [USA] - Middle West
1890. Edwards, un jeune photographe anglais, débarque en plein Far West. Sa mission : rapporter la preuve photographique de la pacification de Porcupine, ville champignon à la frontière indienne du Dakota du sud. Edwards va assister le lieutenant Farshing, chargé d’amener cet endroit à la "civilisation". Et Porcupine, déjà terriblement sauvage, va devenir un enfer quand un meurtre sadique affole les habitants : une jeune femme a été éviscérée. Le lieutenant Farshing enrage de ne pouvoir arrêter le tueur qui continue à sévir. Des crimes qui ressemblent étrangement à ceux commis peu de temps auparavant à Londres par un certain Jack l’éventreur… (texte : Bamboo)
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 18 Août 2010 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
L’originalité du récit tient dans le fait que les auteurs combinent un genre, le western, à un sujet, celui de Jack L’éventreur, au sein d’un même récit avec une certaine cohérence. Malheureusement, cette lecture ne m’a pas vraiment passionné. Je trouve que les auteurs ont mal dosé leur diptyque. Le second tome, particulièrement, avec tous ces flash-back, empêche le développement d’éléments pourtant intéressants. Les personnages eux-mêmes manquent de profondeur. On s’attarde sur certains faits mais sans approfondir la psychologie des personnages. Au niveau du dessin, le travail m’a plu dans l’ensemble mais l’encrage très prononcé n’est pas de ceux que je préfère. Au final, je ne peux pas dire que je regrette cet emprunt en bibliothèque. Il m’a fait passer le temps mais ne me marquera pas dans la durée. Par contre, si j’avais acheté cette série, je pense que j’aurais regretté mon achat.
Jack l'Eventreur au Far West ! fallait le faire... Après tout pourquoi pas ? ça m'a rappelé un film de 1979, C'était demain, où Malcolm McDowell incarnait l'écrivain savant H.G. Wells poursuivant dans sa machine à remonter le temps le célèbre tueur de Whitechapel réfugié dans le New York de 1979 ; ce film était très bien fait et on y croyait. Donc ici, pas de voyage dans le temps, il s'agit simplement d'un changement de continent pour le soi-disant Jack, le récit s'avère tout à fait plausible. Pour le corser un peu et justifier le décor westernien, les auteurs mêlent les visions cauchemardesques du jeune photographe à la tragédie sanglante de Wounded Knee, et font appel à la fameuse Ghost Dance ou Danse du Soleil pratiquée par les Sioux et d'autres Indiens des plaines. Ce genre de cérémonie était destinée à rendre grâce de ses bienfaits au Grand Esprit (Wanka Tanka) ; c'était un paroxysme de douleur dont certains guerriers étaient bien-sûr très fiers, ces souffrances stoïquement endurées au bénéfice de toute la tribu, permettant d'entrer dans un état de transe propice aux visions des esprits, et ainsi communier avec le monde surnaturel. Cette pratique a été interdite par Washington après 1876. Alors je reste un peu sur ma faim avec ce diptyque, je trouve le sujet pas suffisamment développé, et de plus, il joue un peu sur la comparaison avec L'Etoile du Désert (meurtres, mutilations atroces, enquête policière dans le Far West), mais la lecture n'est pas désagréable, et soutenue par un travail graphique de qualité, bien que le trait de Malnati se révèle épais et solide, mais aussi légèrement statique. Un bon western aux à-côtés fantastiques.
Il fallait oser un parallèle entre les meurtres commis par le célèbre tueur en série Jack l’éventreur en 1888 à Whitechapel et ceux commis dans une bourgade du Far-West quelques années plus tard sur fond de révolte indienne. Il est vrai que les thèses les plus farfelus continue de circuler plus d’un siècle après l’énigme non résolue de ces cinq assassinats attribués. Il est vrai que la folie meurtrière s’est arrêtée brusquement en novembre 1888 avec celui de Mary Jane Kelly, la plus jeune des prostituées. On n’a jamais compris les raisons ce qui laisse la part belle à l’imagination. Dès lors, une fuite sur le nouveau continent apparaît comme plausible. Notons que la police de Scotland Yard fut totalement incapable d'identifier ou de capturer le monstrueux assassin. J’ai beaucoup moins aimé que la thèse soit reprise du fameux « From Hell » même si les faits sont adaptés à une autre sauce. La présente version nous livre toutefois une surprise assez inattendue comme un retournement de situation finale à la fin du diptyque. Il est vrai que le résumé au dos de la couverture du premier tome en révèle beaucoup trop ce qui gâche l’effet de surprise au lecteur. Les scènes de visions psychédéliques sont assez réussies. Dans l’ensemble, cela a été une lecture des plus agréables. Il manque le quelque chose qui ferait la grosse différence. Cependant, comme dit, c’est intéressant de voir une nouvelle thèse explicative. Outre l’identité du tueur, on va découvrir les motivations même si au fond, on sait que cela ne tient pas la route.
Au départ on pensait avoir affaire à un western classique, mais rapidement, et par petites touches, Damien Marie nous emmène sur des territoires très particuliers, ceux du thriller, à la limite du fantastique et sur les pas d’un personnage très particulier, dont je tairai le nom pour ne pas spoiler. Mais c’est une bonne idée car le récit ne décollait pas vraiment pour le reste de l’histoire et ronronnait. Par le biais de séquences oniriques assez surprenantes –réalisées par Benoît Picard, cité en tant que « 1er assistant » à la dernière page ?- on bascule donc dans une autre dimension, devenue beaucoup plus évidente dans le second tome qui vient donc clore le récit. C'est bien amené, et cela se termine d'une belle façon Le dessin de Loïc Malnati n’est pas forcément celui que je préfère, mais il y a eu des évolutions entre les deux albums, l'aspect "figé" que j'avais remarqué sur le premier tome est gommé dans le second, que je trouve très réussi sur le plan graphique. Un diptyque pas exceptionnel mais que j'ai apprécié malgré une histoire au potentiel pas exploité à fond.
Après la lecture du premier tome. "Wounded" ne fait pas vraiment dans l'originalité mais plutôt dans le divertissement. Le rythme du récit est rapide, on ne s'ennuie pas mais il ressort de cette lecture des facilités sur le scénario. Il y a un petit mélange des genres qui n'est pas pour me déplaire mais ce choix s'avère souvent à double tranchant. Le second tome de ce diptyque donnera la vraie note à cette série car si le lancement de l'histoire est bien fait, il faudra confirmer par la suite. Le dessin est réaliste et de bon niveau. Il y a un trait standard secondé par une colorisation très informatisée et détaillée. Cette dernière fait même le travail du trait dans les arrières plans. L'ensemble graphique est agréable et dynamique. J'attends la suite pour confirmer ou infirmer ce ressenti, en attendant on peut être optimiste.
Quelques belles idées pour cet opus mélange de western, de policier et de fantastique, mais pas assez structurées pour en faire un ensemble cohérent. Le scénario part pourtant sur un rythme soutenu, le début de l’album est enthousiasmant par le mystère et le rythme imprimé, mais cela se dégrade assez vite dans un album convenu où les événements semblent directement sortir de la plume du scénariste plutôt que d'une histoire plausible. Je ne saurai dire à quel moment j’ai décroché, mais si quelques bonnes idées émaillent le récit, l’ensemble ne me parait pas suffisamment homogène et surtout cohérent pour former un tout. Oui, certains personnages attachants fourmillent d’activité devant d’autres personnages franchement antipathiques, mais ils le sont trop justement, le trait me parait trop forcé, trop facile. De fait le dessin doit porter un part de responsabilité sur cette impression car il me parait très superficiel à cause de sa brillance. Le trait travaillé de façon précise est mis en couleur dans des tons ocres qui pourraient convenir, mais est ajouté sur les planches un effet luisant ou brillant qui me parait complètement saugrenu et superficiel. Dommage car le trait maîtrisé montre une technique intéressante. On remarquera également un côté aléatoire dans la richesse des décors, tantôt ultra précis ciselé avec talent et tantôt vides derrière des visages en gros plans travaillés. Bref l’ensemble manque de fluidité, de cohérence et de liant pour que l’histoire porte le lecteur. Dommage car il y avait de bonnes idées et le dessin noir et blanc doit être de qualité. Pas certain d'être intéressé par la suite
Au premier abord nous tenons là un pur western. Un départ classique, quelques meurtres sordides et quelques hallucinations bizarres plus tard, l'intrigue décolle enfin. C'est plutôt une bonne idée d'avoir situé cette histoire de serial killer en plein western. D'autant plus que l'ambiance est bien rendue. Le dessin est pas mal, notamment les protagonistes féminins. On ne sait pas très bien si l'histoire flirte parfois avec le fantastique ou si c'est uniquement notre héros qui fait des cauchemars. Ce petit doute pimente le récit, tout comme cette suite de crimes. Que se passe-t-il exactement ? On a bien envie de le savoir. La révélation finale de ce premier tome est également une très bonne idée, elle donne une petite touche d'originalité non négligeable. C'est bien trouvé, dommage que l'éditeur se tire une balle dans le pied en vendant la mèche dans le pitch de l'album !
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site