La Dynastie des Dragons
Chine, XIe siècle. Aveuglé par sa soif d'immortalité, l'empereur Renzong des Song capture un Phénix, animal sacré, provoquant la colère du Dragon Ying Long. Le chaos s'abat alors sur l'Empire.
987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens Chine Dragons Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles La BD au féminin
L'ordre universel est brisé. Une seule chose pourrait peut-être apaiser le grand serpent, une chose inestimable aux yeux de l'empereur... sacrifier son fils, l'unique héritier de la dynastie des Song.
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Date de parution | 08 Septembre 2010 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Avis sur le premier tome « La colère de Ying Long » : Vraiment pas mal cette nouvelle série d’Emmanuel Civiello ! En tout cas, « La Dynastie des Dragons » est cent fois mieux que celle qu’il avait réalisée avec sa compagne Hélène Herbeau, je faisais bien entendu la comparaison avec « Mamma Mia ». Pour la petite histoire, ce couple d’auteurs s’est installé en Asie depuis maintes années. Hélène Herbeau en a donc profité pour s’intéresser à la culture de ce continent, et en a logiquement concocté un scénario basé sur les légendes chinoises et sur l’histoire de ce pays. En fait, le lecteur suivra le destin du fils de l’empereur Song (territoire des Hans) qui a été « envoyé » chez les Tangoutes. L’enfant a été sacrifié par le roi afin de calmer la colère du dragon Ying Long suite à la capture d’un phénix, animal sacré et immortel. Le bédéphile suivra aussi la destinée d’une femme Hans qui fut mariée contre son bon gré à l’ambassadeur Zhao Bao Ji, un Tangoute… S’il est vrai que le scénario de ce premier tome de « La Dynastie des Dragons » est difficile à suivre, croyez-moi, ça vaut le coup de s’accrocher à cette histoire car il aborde avec précision –il me semble- et avec passion le passé de la Chine. Si je dis ça, c’est parce que je suis fan de récits historiques et par conséquent, j’aime quand je découvre de nombreuses informations sur le passé d’une civilisation et de personnages qui ont marqué leur époque. Le récit d’Hélène Herbeau m’est apparu intéressant, passionnant et riche en renseignements sur la conception de ce grand empire qui est devenu par la suite la Chine telle qu'on la connaît de nos jours. Certes, dans cette bd, il est ardu de retenir les noms des différentes contrées et des personnages mais il faut se convaincre qu’on a affaire à un récit qui met en scène des protagonistes et des territoires qui ont réellement existé ; par conséquent, il aurait été –à mon avis- irrespectueux de « simplifier » les appellations sous la seule excuse que ces dernières ne sont pas communes à notre culture occidentale. Que penser des différents personnages ? Pour moi, deux d'entre eux sortent du lot dans ce premier tome de la série : l’empereur Song et la femme de la deuxième partie de la bd. Le premier personnage est captivant par son acharnement à acquérir l’immortalité, et le second par sa douceur et sa ténacité à rester une femme Song. Pour le reste, il est vrai qu’il est difficile de s’attacher aux protagonistes secondaires car ils disparaissent assez vite du récit malgré les 70 pages que compte la bd. A noter que le célèbre juge Bao fait son apparition dans ce premier tome ! Quant à l’aspect fantastique de ce scénario par la présence de dragons et d’un phénix, que ceux qui détestent ce genre de récit se rassurent ! L’existence de ces créatures ne dénature pas l’aspect historique de cet essai d’Hélène Herbeau ; au contraire, ils lui apportent une petite touche surnaturelle qui a contribué à m’intéresser à la fable chinoise présentée par l’auteure dans ce présent album. Le graphisme d’Emmanuel Civiello s’il est de haut niveau m’est apparu un peu en deçà de ce qu’il faisait sur « La Graine de folie » : Certaines perspectives comme sur l’attaque des Tangoutes (page 22) m’ont semblé peu convaincantes, j’y ai noté aussi quelques visages exagérément déformés. Cependant, il faut reconnaître que le travail d’Emmanuel Civiello est tout de même impressionnant au vu des 70 pages qui forment ce premier tome ! Pour moi, cet auteur est un des auteurs les plus doués de sa génération et une de mes références dans l’illustration : quelle beauté dans sa mise en couleurs ! Quelle inventivité dans sa mise en page (jetez un coup d’œil aux pages 58-59 !) ! Quelle précision dans son dessin (page 48 ) ! Un vrai régal sur le plan visuel ! Un dernier mot sur la représentation des personnages : vu la présence de très nombreux protagonistes dans ce premier tome, il me semble assez difficile pour un auteur de bien les faire distinguer au premier coup d’œil mais je trouve qu’Emmanuel Civiello s’en est bien sorti (il ne pouvait pas par exemple raser ses personnages étant donné que c’était la coutume de l’époque que les chinois aient des moustaches ou des barbichettes !). Certes, il faut être bien éveillé pour lire ce premier tome de « La Dynastie des Dragons » car le récit est dense, les personnages sont assez durs à reconnaître au premier coup d’œil et les dénominations des protagonistes ou des lieux sont difficiles à retenir. Cependant, il serait dommage de passer à côté de cet album car le scénario m’est apparu très intéressant et passionnant. De plus, le dessin d’Emmanuel Civiello est –à mon avis- tellement envoutant qu’il serait injuste de ne pas faire un effort de compréhension sur le scénario. En tout cas, moi, j’attends impatiemment le prochain tome ! Note : 4/5 Après lecture de la série (en 3 tomes) : Ma notation pour l’ensemble de la série passe de 4 à 3/5 car il manque -à mon avis- un élément essentiel qui aurait pu rendre la lecture plus agréable : un peu d’humour… En effet, l’histoire est racontée de façon trop sérieuse à mon goût, c’est d’autant plus dommage que l’apparition d’un jeune protagoniste dans le récit aurait contribué à rentre cette lecture plus agréable ponctuée de séquences inattendues et humoristiques entre ce personnage (l’insouciance de sa jeunesse…) et le dragon. De plus, je ne suis pas certain que l’insertion du fantastique dans ce récit soit pertinente car elle le complexifie… Enfin, bref, malgré le soin apporté par Manu Civiello, je ressors finalement un peu déçu de cette lecture.
J’aurais sans doute mis une étoile de plus sur le seul premier tome – le plus épais –, mais j’arrondis finalement à trois après lecture des deux suivants. J’avais découvert le travail de Civiello sur La Graine de Folie (série plutôt ratée, avec un scénario qui ne tenait pas, malgré un dessin très bon, mais parfois illisible). Ici Civiello n’officie qu’aux dessins, et c’est tant mieux ! Il a un sacré coup de crayon, avec un rendu parfois même trop « parfait », lisse, proche d’une photo (mais ça passe mieux que ce que fait Ponzio dans le même genre). On pourrait presque lui reprocher de pencher vers l’Art-Book sur certaines planches (dans les deux derniers tomes surtout), essentiellement celles tournant autour des dragons (et certaines scènes de batailles sont un peu confuses). Mais ne chipotons pas, c’est vraiment du beau travail. Le scénario de d’Herbeau est plutôt intéressant (et documenté), mais je lui reprocherais quand même deux petites choses (qui me font modérer ma note). D’abord, si sa volonté d’insérer son intrigue dans l’histoire réelle de la Chine est louable, j’ai trouvé que parfois les nombreuses références (dates, noms de personnages et/ou de dynasties, etc.) ont un peu alourdi ma lecture. C’était parfois difficile à suivre. Mais pourquoi pas ? Ensuite, je trouve les deux derniers tomes moins équilibrés que le premier, avec un fantastique qui prend le dessus (avec son côté Art-Book), au détriment de l’intrigue elle-même. Au final, un ressenti relativement mitigé, malgré un gros investissement des auteurs (dessin et contextualisation historique). Mais une lecture que je recommande toutefois.
Je n'aime pas trop les oeuvres de Civiello mais je dois reconnaître que le dessin m'a été plutôt agréable. Aurait-il changé sa technique pour la rendre plus fluide et un peu moins photographié ? Par ailleurs, il n'est pas aux commandes pour le scénario confié à Hélène Herbeau. Le récit s'inspire des légendes de la Chine impériale. Là également, il change de registre pour passer de la culture celtique à une trilogie asiatique ce qui n'est pas plus mal. Je n'ai pas aimé le découpage qui rend les scènes pas très fluides. Il faut du temps au lecteur pour s'adapter et surtout pour suivre le fil de l'histoire. La compréhension ne sera pas chose aisée en l'occurrence. Par ailleurs, toutes les deux pages, il faut se référer à un lexique car les noms chinois sont difficiles à comprendre pour le lecteur occidental. A la longue, cela devient plutôt pénible. Pour le reste, c'est un conte qui nous plonge dans la culture chinoise ce qui est toujours aussi intéressant. A noter un superbe combat de dragons. Comme dit, il ne faut jamais réveiller un dragon qui dort ou sinon gare...
Civiello s’est enfin mis à la couleur ! Et 70 planches rien que pour le premier tome ! Bon quand je parle de la couleur, je ne suis pas en plein délire, je parle de vraies couleurs, de rouge ! du vert, du bleu, du jaune, il y a même du rose ! Il a élargi sa gamme de teintes, on sort de ses - quoique merveilleux - tons qui tirent tous aux marrons, beige, jaune et vert. Cela dit il y a encore pas mal de planches sur ces tons là, mais mélangées aux autres cela crée une ambiance immersive. Le résultat est magnifique, ça m’a un peu rappelé La Légende des nuées écarlates, dans son ensemble, même si j’ai préféré le scénario de cette dernière série. Côté histoire, elle mélange justement Histoire et fantastique, mais de façon relativement légère. Le seul souci, à mes yeux, pour qui n’a pas le nez dans l’Histoire chinoise ce sont tous ces noms, que ce soient les personnages, les villes, les fleuves ou autres, qui se ressemblent tous et qui ont fini un peu par me perdre. Heureusement j’ai suivi les personnages principaux, mais les autres j’avoue que je ne sais plus très bien qui a fait quoi, ni qui a dit quoi, mais ce n’est pas important pour suivre la trame principale du récit, lors de la relecture cela sera certainement plus clair. Sinon en dehors du fait qu’on apprenne quelques faits historiques le scénario reste pour l’instant assez convenu, certes on suit les personnages avec intérêt mais il n’y a pas réelle surprise. Sauf peut-être pour la partie fantastique qui elle est nettement plus mystérieuse. Suite et fin Je viens de relire mes impressions sur le premier tome et elles sont exactement les mêmes après relecture de celui-ci. Pour ce qui est des deux autres voici mon ressenti. Avant tout le graphisme. C’est toujours un bonheur que de regarder le travail de Civiello, et comme je le dis plus haut le plaisir est encore plus fort avec sa colorisation haute en couleurs. Par contre je lui trouve un petit défaut, c’est qu’il est parfois un peu irrégulier, il y a des planches où l’on ne trouve aucun défaut et d’autres où quelques approximations de sont glissées, avec le plus souvent des visages humains un peu figés et moins travaillés que d‘autres, il y en a certains qui semblent avoir été pris en photo ! Mais pas tous hélas. A contrario ces personnages fantastiques sont toujours parfaits. Pour ce qui est de la suite du scénario, je me demande pourquoi avoir voulu inscrire l’histoire dans une période historique réelle, si ça passe sur un tome, sur trois c’est un peu lourd et ça m’a juste fait décrochée au milieu du dernier tome, et s’ils n’y avait eu Civiello aux pinceaux pas sûr que j’aurais fini la série, tous ces noms à la con m’ont bien pris la tête, avec la question incessante : de qui parle-t-on ? J’aurais plutôt vu un récit à la Okko, se déroulant dans un pays asiatique imaginaire, où l‘on a plus de liberté pour rendre le récit totalement fluide. D’autant qu’à partir du tome 2 le fantastique prend un peu le dessus et je ne trouve pas que ça s’accorde vraiment bien avec l’Histoire, à mon goût ça ne fait que la rallonger inutilement. Il y a aussi un petit manque d’humour, certes c’est un drame, mais quand même une petite touche n’aurait pas été de trop, histoire de décompresser un peu. Un 3/5 car c’est globalement une bonne lecture pour peu qu’on soit fan du dessinateur ou qu’on ne soit pas fatigué, si c’est le cas il ne vaut mieux pas l’entamer à ce moment là. Et une option d’achat car c’est du Civiello, tout simplement.
Si vous sentez que vour pourrez fournir un effort de concentration intense pendant 1 heure, alors tentez de lire cette BD et je pense que vous ne serez pas déçu ! En effet, entre les personnages qui ont tous la même tête, les noms de lieux impossibles à retenir et le scénario qui est déja assez compliqué, il est difficile de ne pas s'y perdre ! J'ai vaguement compris la trame principale mais il y a plein d'évènements annexes dont je n'ai pas saisi le rapport avec le reste. Peut-être ai-je été trop fainéant... il faudra que je réessaye de la lire en prenant des notes. Sinon le dessin est très bien réalisé, principalement les paysages de Chine qui sont magnifiques ! Dommage qu'il y ai trop d'éléments à retenir sinon j'aurais certainement pu prendre du plaisir à lire cette bd. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- J'augmente ma note après une relecture plus attentive. Il faut vraiment bien se concentrer pour pouvoir apprécier cette BD !
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