Le Rêve du papillon
Lors d'une sortie en montagne, Tutu se perd et, frigorifiée, s'endort sous une corniche. A son reveil, elle découvre un monde complètement différent : une ville au fond d'une vallée perdue qui semble plongée dans un hiver éternel.
Froid. Neige. Glace La BD au féminin : le manga Lapins Les meilleures séries terminées en 2014 Les prix lecteurs BDTheque 2010
Lors d'une sortie en montagne, Tutu se perd et, frigorifiée, s'endort sous une corniche. A son reveil, elle découvre un monde complètement différent: une ville au fond d'une vallée perdue qui semble plongée dans un hiver éternel. Tutu est immédiatement arrêtée par les lapins de la police secrète : l'arrivée d'une petite fille venue d'ailleurs provoque le désordre ! Pour la surveiller, le dictateur de la vallée ordonne son placement dans une famille déplacée, mais la petite fille s'échappe de son nouveau domicile dès qu'elle le peut et, au cours de ses escapades, elle découvre les habitants et leurs étranges coutumes. Tutu se sent vite seule et elle ne souhaite bientot plus qu'une chose : rentrer chez elle.
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Genre
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Date de parution | 03 Septembre 2010 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Pour moi les 4 tomes de l'histoire sont une des meilleures histoires que j'ai lues de ma vie. Par l'histoire et les personnages et l'intrigue. Et à la fin on s'attache au personnage principal. Pour moi c'est ce que j'aime le plus dans les histoires comme ça. Du coup, je l'ai adorée, comme les dessins qui sont assez bien faits. L'histoire est drôle, poétique, triste et plein d'autres choses.
Une série étrange, naviguant entre l'onirique et l'hommage clairement assumé à Myazaki, dans un conte métaphorique. Et pourtant, j'ai quelques réserves avec l'ensemble. C'est une bonne BD, je ne le nie pas, et je pense qu'elle plaira à beaucoup de lecteurs, mais j'ai eu un peu de mal avec le dessin, qui manque de maitrise. C'est bien fait, mais parfois la lisibilité souffre un peu, et j'ai noté quelques problèmes de perspectives. Mais là où je suis plus circonspect, c'est au niveau du scénario : même si je l'ai apprécié et que j'ai trouvé la fin pertinente, j'ai quand même ressenti des longueurs dans le récit, surtout à partir du tome 2. Il y a aussi pas mal de moments que j'ai eu du mal à comprendre, soit par facilité scénaristique soit par raccourci, qui m'ont obligé à relire plusieurs fois certains passages. C'est dommage, d'autant que le récit possède un charme et une ambiance propre qui sont très plaisant. Cela dit, en dehors de ces points de détails, je n'ai pas boudé mon plaisir et j'ai été bien pris par cette histoire, qui oscille entre le conte et le rêve. C'est plutôt drôle par moment, bien pensé par certains aspects (notamment la raison de l'hiver, simple mais bien trouvé). Bref, un bon moment de plaisir mais dont j'ai un peu trop retenu les aspects négatifs. Du coup, je laisse à un 3/5. Peut-être que j'en attendais trop.
Le Rêve du papillon est une sorte de conte onirique très inspiré par Miyazaki. Je trouve son dessin très beau, son récit assez envoûtant, son ambiance charmante et son intrigue mystérieuse même s'il ne révèle que peu de surprises au final. J'ai été un peu déstabilisé au départ par ce que je n'arrivais pas à juger comme étant de multiples hommages aux œuvres de Miyazaki ou alors une forte influence non avouée ou inconsciente. J'ai régulièrement eu l'impression d'assister à un pot-pourri de références à ses films : Chihiro est le plus évident à mes yeux, mais j'y ai vu aussi des clins d'oeil à Nausicaa (l'aile volante), à Kiki (la chambre sous les toits et le chat), au Chateau Ambulant et même à Mononoke Hime avec un petit personnage de Kodama dans une rue. J'aime profondément les oeuvres de Miyazaki donc il m'était difficile de ne pas apprécier celle-ci qui s'en rapproche aussi bien par le graphisme que par l'atmosphère qui s'en dégage, mais j'ai eu du mal à y discerner la personnalité des auteurs eux-mêmes. Au final, disons que j'y vois un sympathique hommage et un cocktail plutôt bien digéré. Quant à l'histoire, elle est mignonne et agréable à suivre, comme un beau rêve promettant aventure et dépaysement. Les personnages sont simples mais sympathiques. Mention spéciale aux espions lapins qui sont ce que j'ai préféré dans le récit. Mention aussi au graphisme qui est très joli. L'intrigue est parfois légèrement confuse, avec une logique que je qualifierai à juste titre de... onirique. Cela se ressent dans la façon dont tout tourne autour de l'héroïne et dont les événements en son sens ou à son encontre s’enchaînent parfois artificiellement. Certains passages sont aussi un peu frustrants, comme quand l'héroïne déclare soudain en un moment de révélation avoir tout compris (sans nous expliquer quoi) et que durant presque un album entier ensuite, elle agit comme si tout était encore mystérieux pour elle. Ce côté conte onirique trouve cependant son explication, peu surprenante mais cohérente, en fin d'album, pour apporter une conclusion touchante et charmante. Une bonne lecture pour tous publics.
Sympathique, à mi-chemin entre le fabuleux « Chihiro » de Miyazaki et le non moins exceptionnel « Alice au pays des merveilles » de Lewis Carroll. La seule chose qui fait que je n’ai pas été conquise à cent pour cent ce sont les longueurs un peu trop présentes dans le récit, à mon goût. Beaucoup de scènes s’éternisent, d’autres se répètent un peu, il y a comme qui dirait un « rallongement de la sauce » qui fait baisser la qualité de l’œuvre, pourtant originale. Malgré tout cela reste une très bonne lecture où le suspense est omniprésent et dont j’attends vivement la suite, lecture qui a l’avantage d'être destinée à toutes les tranches d’âges, sans que les grands la trouvent puérile ou les plus jeunes difficile, à ce niveau c’est parfait. En fait, je pense que la fin du récit tranchera et fera toute la différence entre un récit très agréable et un récit exceptionnel. Graphiquement c’est charmant, le trait est fin et les décors bien détaillés. La seule chose qui ne me plaît pas du tout c’est la couleur orangée de la quatrième de couverture et du dos, beaucoup trop criarde et qui fait franchement mal aux yeux. Suite et fin J'ai relu les deux premiers tomes afin d'enquiller avec la suite. J'ai bien apprécié les deux premiers encore une fois, mais à partir du troisième l'histoire piétine et se répète, j'ai trouvé ça tellement long que j'ai décroché, je me suis contentée de feuilleter le dernier tome. Et puis la gosse est devenue un peu agaçante avec son langage parfois trop adulte et sa tête de toute petite fille. Pas mauvais en soi, mais trois tomes auraient largement suffi.
C’est vrai que « Le Rêve du papillon » semble inspiré des œuvres de Miyazaki. L’intrigue et l’ambiance loufoque et onirique m’ont conquis, et je suis ressorti de ma lecture émerveillé. Le monde dans lequel se perd l’héroïne est intriguant et dépaysant à souhait, notamment grâce à un dessin et une colorisation des plus réussis. L’auteur fait preuve d’une imagination débordante tintée d’absurde (ah, l’usine hamstero-électrique !), et use de paraboles assez bien vues (comment ne pas reconnaître en ce monde inconnu certains aspects de notre société). On nage en plein mystère sur les 2 premiers albums, mais des réponses commencent enfin à arriver dans le 3ème. Ces dernières ne m’ont pas déçu, j’aime beaucoup la tournure que prend l’histoire, et j’attends le dernier tome avec impatience.
Je rejoins les gens qui ont eu un problème au début à cause du dessin. Enfin, ce n'était pas illisible et je n'avais aucun problème pour lire l'histoire, mais cela ne me donnais pas l'impression que j'aillais adorer l'histoire. Heureusement, j'ai très vite compris que le scénario était excellent. Après une vingtaine de pages j'étais totalement captivé parce que je lisais. L'univers créé par les auteurs est fascinant et je ne sais jamais ce qui va se passer ensuite tellement le scénariste a de l'imagination ! Les personnages sont attachants (j'aime bien les lapins et le chat) et l'aventure est passionnante. Je verrais très bien cette série adapté en long-métrage d'animation. J'ai hâte de lire la fin et j'espère qu'elle sera au même niveau que les autres albums.
Comme beaucoup, il m’a fallu un certain temps pour réussir à rentrer dans l’univers de Marazano et Luo. Non pas que ce qu’il propose soit hermétique, mais bien au contraire, j’avais l’impression de plonger dans un savant cocktail de liqueurs pompées à droite à gauche, qui risquait à tout moment de virer et de terminer en cercueil… Mais c’était sans compter sur le talent de nos deux auteurs. Car si l’influence graphique et scénaristique de Miyazaki et de Lewis Caroll et son Alice, peuvent faire tiquer au début, l’onirisme et les apports personnels finissent par renverser la vapeur. On se laisse prendre au jeu et bringuebaler dans ce monde absurde et complètement déjanté, en suivant les pas de cette fillette. Les idées et l’inventivité de Marazano sont réjouissantes, et Yin Luo a un réel talent pour mettre tout cela en image. Je lui reprocherais juste quelques cases qui font un peu trop bricolées, notamment avec le chat, qui donne un peu l’impression d’être passé sous un 38 tonnes et rescotché sur la planche ensuite… Mais mis à part cela, le tout a vraiment de la gueule ! Rêve, mystère, cocasserie et ineptie : j’en redemande, surtout à cette sauce là ! Un album « jeunesse » qui ravira certainement les plus grands, surtout les amateurs d’animés japonais façon Miyazaki.
C’est un titre bien évocateur que celui du rêve du papillon. Une petite fille se retrouve devant un arbre fleuri et supplie le ciel de bien vouloir la laisser rentrer chez elle. Ce n’est visiblement pas possible lui explique un chat qui parle tant qu’elle n’aura pas retrouvé ce fameux papillon. Cependant, comment le reconnaître parmi les milliers tous semblables ? L’auteur dépeint un univers pas aussi féérique que cela à mi-chemin entre songe et réalité. Dans cette ville-prison, elle est obligée de travailler à l’usine chaque jour sans pouvoir déjeuner. C’est un quotidien sombre et tourmenté qui nous est décrit. La ville est gouvernée par un empereur inaccessible qui se fait représenter par divers robots pour ne pas montrer son visage. Il est assisté par une police secrète composée de lapins crétins en habit noir. Cette petite fille ressemble étrangement à celle que l’on retrouve dans l’univers manga de Miyazaki notamment Le voyage de Chihiro. Il y a un mélange de genres qui semble fonctionner entre ce qui relève du fantasque et des aspects néfastes d’une dictature. Au-delà de la fantaisie, on aborde des thèmes sérieux comme la liberté individuelle et la nécessité de combattre toutes les formes de totalitarisme. J’ai bien aimé ce côté décalé entre émerveillement avec ces somptueuses couleurs et ce graphisme tout en beauté et réalisme d’une société confrontée à la précarité et à l’exploitation. En effet, ce monde fantastique qui connaît un hiver éternel est en proie à une véritable révolution industrielle. On s’abandonne avec délice aux dérives du scénario. L’impact visuel est aussi puissant que la colorisation est belle. C’est une œuvre singulière d’une remarquable réussite. En conclusion, c’est une histoire poétique avec des mots d’enfants mais pour les grands. C’est un beau voyage en immersion totale dans un univers coloré, magique, poétique et loufoque mais également cruel et émouvant.
Impossible pour moi d’apprécier cet album avec, d’une part, une héroïne gonflante au possible et, d’autre part, un dessin typé manga qui ne correspond pas à mes goûts personnels. C’est dommage car, d’un autre côté, et c’est le seul point positif que je retire de cet album, l’univers créé par Marazano n’était pas sans rappeler celui de « MangeCoeur ». On y retrouve en effet un(e) jeune orphelin(e) comme personnage principal, un chat très particulier comme compagnon d’aventures, une cité étrange où les enfants ne sont pas bien vus, des papillons comme moteurs du mystère… beaucoup de points communs, donc. Mais, à lire d’autres avis, il semblerait que l’influence majeure soit à chercher ailleurs. Quoiqu’il en soit, ce genre d’univers aurait pu me plaire. Seulement, voilà : l’héroïne est un croisement entre Heidi et Candy. Elle pleurniche à intervalles réguliers, n’en fait qu’à sa tête et s’étonne d’énerver son monde (moi le premier). Pas moyen pour moi de m’attacher à ce genre de personnage ! De plus, les auteurs mettent dans sa bouche des mots qui me semblent inadaptés. Vous vous imaginez, vous, entendre une gamine parler de monomaniaquerie ? Ensuite, le dessin. Il est d’une belle qualité… pourvu qu’on aime le style « manga », ce qui n’est pas mon cas. Vous y retrouverez, logiquement, tous les codes du genre. Mais, rien à faire, je n’aime pas. C’est trop « surjoué » pour moi. Malgré ses qualités, je ne peux donc que dire « bof ». Pas faite pour moi, tout simplement.
MAJ après tome 2 Comme d’autres, l’ensemble m’a immédiatement fait penser à Miyazaki. Univers imaginaire rempli d’inventivité et de poésie, le monde dans lequel évolue notre héroïne L’univers graphique parait très poli –entendez par là travaillé pour éviter les angles droits-. Comme dans un film d’animation on semble clairement avoir superposé les couches de décor et les personnages principaux. J’avoue que sur certaines planches cela m’a un peu gêné tant j’avais plus l’impression de voir un story-board qu’une BD. En revanche la colorisation mélange les genres et les tonalités pour transcrire beaucoup de poésie et de sentiments. Evidemment les expressions sont sous tradition nippone, il faut aimer les visages déformés. Le scénario ressemble énormément à ces voyages initiatiques dont Miyazaki est fan : la petite fille se perd dans un monde étrange, un monde où l’autorité sacrée semble mise en danger par l’externe, inconnu naïf plein de bonne volonté. Ici le dépaysement et l’imagination tourne à plein. Et pourtant si j’ai été de suite charmé le scénario tourne en rond une fois le décor planté. Là où Miyazaki arrive à renouveler et intéresser le lecteur dans une quête tenant en haleine, ici on n’avance pas beaucoup. Certes il y a cette usine à énergie, mais là encore on avance trop doucement sans intrigue annexe. Je comprends bien la lenteur liée au scénario mais dans ce cas il faudrait autre chose pour compenser ce temps initiatique nécessaire. Au final l’album n'est pas mal, il apporte un joli univers et un dépaysement intéressant, l’intrigue se fait peut-être trop simple car destinée au jeune public. Je serai curieux de suivre la suite. Je ne conseille pas l’achat car il manque un peu de profondeur pour que l’adulte trouve du spirituel, mais il y a matière à en trouver dans les tomes à venir. Tome 2 Même ambiance, un peu plus de familiarisation des personnages donne un peu de relief à la simplicité initiale, je conseille désormais l'achat
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