Yaxin
Quelque part, sur une île entre rêve et réalité, les légendes des temps oubliés marchent encore parmi les ombres d’une forêt immortelle. Yaxin raconte l’histoire de Gabriel et Merlin, l’histoire du plus petit des faunes et du plus grand des magiciens. A voir aussi : Les Mondes de Yaxin
Auteurs espagnols Séries hélas abandonnées
Comme un enfant, Gabriel veut tout savoir, tout connaître, tout comprendre. Mais, en découvrant la magie du monde qui l’entoure, il réalise aussi qu’il est des mystères cachés qu’il vaut mieux ne pas connaître… Bienvenue dans le monde de Yaxin
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Date de parution | 15 Septembre 2010 |
Statut histoire | Série abandonnée (initialement prévue en 2 tomes) 1 tome paru |
Les avis
Je n'avais jamais entendu parler de cette BD et c'est un ami qui me l'a offerte. Eh bien, je suis totalement tombé sous le charme. Du dessin d'abord qui m'a transporté dans cette île aux contours incertains dont parle le livre, peuplée de fées et de faunes, et surtout du petit Gabriel et de Merlin dont les discussions parfois à la limite de l'ésotérique m'ont fait rire et réfléchir à la fois. Et puis ensuite c'est le texte qui m'a fait voyager, comme un chant magique qui reste encore longtemps en tête après avoir fermé le livre. Moi qui ne suis pas un grand fan de poésie, j'ai trouvé celle-ci complètement assumée et tout-à-fait accessible, beaucoup plus proche d'une chanson ou de la voix du narrateur d'un conte que d'un poème classique. J'ai lu des commentaires disant qu'il n'y a pas d'histoire et ça me surprend. Pour moi, l'histoire découpée en petits chapitres, comme autant de petites nouvelles de quelques pages, fourmille d'anecdotes et de détails sur ce monde fantastique qui rappelle un peu Tolkien mais sur un ton très différent. J'adore. Un total petit bonheur !
C'est joli, parfois très joli, et même si ce n'est pas le genre de BD que j'achèterais moi-même, je conseille son achat aux amateurs de belles peintures et de douce poésie. Effectivement, c'est la beauté des planches qui saute aux yeux quand on feuillète cet album. Tout est en couleurs directes, visiblement peintes à l'aquarelle. Les teintes choisies sont superbes mais le trait n'est pas en reste. C'est parfois un peu cucul la praline mais c'est souvent très très beau. Il n'y a pas vraiment d'histoire. Ce sont plutôt de petits poèmes en images, des moments doux et romantiques d'un univers féérique empli de magie, de beauté et de philosophie. J'ai néanmoins eu du mal à rentrer dans l'ambiance. D'abord à cause du texte, trop présent, trop bavard et dont l'objectif avoué dès les premières de "faire de la poésie" m'a un peu refroidi. D'autant plus que la lecture empêche de profiter pleinement du dessin des planches. Puis il y a ce petit héros, cet enfant faune tout mignon, tout sourire, tout rond. Franchement, c'est le genre de personnage qui me gonfle, le "trop mignon" artificiellement créé pour faire craquer les minettes à l'eau de rose. Mais bon, j'ai su passer outre et finir par apprécier ce dont ce gamin faune est témoin, les beautés qu'il nous permet d'admirer et les enseignements du sage magicien. Je ne suis pas sûr de vraiment vouloir relire de bout en bout cet album un jour, mais je pense que j'apprécierai d'en piocher des passages par-ci par-là, contempler quelques planches et profiter un peu de la licence poétique et rêveuse de l'ensemble.
Au moment d’écrire un avis, me voilà tiraillé entre des sentiments contrastés. D’un côté, j’ai été charmé par l’univers du petit faune Gabriel où onirisme et magie s’entrelacent. D’un autre côté, j’ai été tellement bercé par le récit que j’ai failli tomber dans les bras de Morphée. Il ne se passe rien, ou pas grand-chose. L’ambiance distille des volutes éthérées de poésie fraiches et apaisantes. C’est joli, bien écrit mais un brin soporifique comme le souligne si justement Pasukare. Un semblant de fil conducteur auquel me raccrocher n’aurait pas été superflu. Côté dessin, j’ai été envouté par le trait de Man Arenas et ses couleurs aquarellées. Ma note est certainement injuste. Mais elle reflète une petite déception consécutive à des attentes non rencontrées. Ca n’a pas été le coup de cœur attendu, dommage (pour moi) . . .
Un très joli conte que voilà, servi par un dessin à l’aquarelle d’une douceur et d’une beauté incroyables et par un tout petit personnage haut comme trois pommes tout à fait craquant. A savoir tout de suite : on ne trouvera ici ni action, ni violence, ni complots, ni baston, ni histoire d’amour… juste un petit faune nommé Gabriel, très pot de colle, avide de connaissances et accroché aux basques d’un homme-magicien quelque peu mystérieux qu’il a décidé d’appeler Merlin. Et à force de se laisser bercer par la narration et hypnotiser par les paysages, la lecture en devient parfois un peu… soporifique… mais n'est-ce point pour mieux rêver de ce monde féérique ? Bon allez, j'avoue, il y a quelques longueurs... Mais les dernières pages nous plongent (lecteur et petit faune) dans l’expectative… curieuse de connaître la suite je suis ! Les deux auteurs nous viennent du monde de l'animation, et ils sont les bienvenus dans le 9ème art moi je dis. Un petit ovni chez Soleil… et un coup de cœur pour le petit Gabriel !
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