Moi, Napoléon... - L'Aventure égyptienne

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Evocation de la période égyptienne de Napoléon Bonaparte...


1799 - 1815 : Le Premier Empire - Napoléon Bonaparte Egypte Hello Bédé Napoléon Bonaparte

Un jeune officier maigre et rapide, qui regarde le soir tomber sur la rade de Toulon : c'est Bonaparte, à la veille de l'expédition d'Egypte. Il connaît les difficultés qui l'attendent. Mais l'attrait de l'Orient, l'envie de se distinguer, la confiance dans son étoile, l'incitent à tenter le coup. Il n'a pas trente ans ! Le voilà parti, à la tête d'une flotte disparate, chargée de soldats mais aussi... d'artistes et de savants. A l'ombre des pyramides, le péril guette, le piège ne demande qu'à se refermer. C'est Bonaparte lui-même qui raconte, entre deux combats. (texte : le Lombard)

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 1993
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Moi, Napoléon... - L'Aventure égyptienne © Le Lombard 1993
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

17/09/2010 | Spooky
Modifier


L'avatar du posteur Agecanonix

Je ne suis pas tellement convaincu par cette Bd, voire même déçu, je m'attendais à une description sérieuse de la campagne d'Egypte avec les inévitables mais sympathiques images d'Epinal où l'on voit Bonaparte haranguer ses troupes par ces mots : "Soldats, songez que du haut de ces pyramides, 40 siècles vous contemplent !" ; bon il parait que ce mot célèbre est apocryphe, mais ce n'est pas tout, on ne voit même pas Roustan le fidèle mamelouk qui se mit au service de Bonaparte jusqu'à sa mort, on ne voit même pas Kléber, ni l'épisode du siège de Jaffa (que le baron Gros immortalisa par un célèbre tableau), ni la seconde prise d'Aboukir, ni la découverte de la pierre de Rosette en 1799 par l'officier Bouchard qui commandait des travaux de terrassement, et que les Anglais ont ensuite volée... Bref, rien de tout cela ; la fascination de Bonaparte pour l'Orient n'est qu'à peine entrevue, et on ne nous dit pas pourquoi le Directoire envoie en Egypte ce jeune général ambitieux qui commence à devenir gênant, mais trop content de s'en débarrasser afin de couper la route des Indes aux Anglais. Lorsque Bonaparte rentre en France seul, c'est en réalité pour abattre le Directoire et créer le Consulat après le 18 Brumaire, tout ça est effleuré. Au lieu de ça, le scénariste consacre la moitié de l'album à Denon, un personnage certes important pour le futur Louvre, mais qui ne méritait pas plus de 2 pages, point final. Que d'épisodes non évoqués... Et pourtant, ça s'annonçait bien, tout le début d'album est bon jusqu'à la flotte défaite par Nelson dans Aboukir, après ça, tout s'écroule. Dans d'autres avis sur des Bd consacrées à Napoléon, j'ai déjà dit n'être pas fasciné par ce personnage, mais que l'homme m'intéresse quand même, et spécialement dans ses premières années, depuis le siège de Toulon, la campagne d'Italie avec Arcole et le traité de Campo-Formio, puis la campagne d'Egypte, jusqu'à la fin du Consulat, car il est encore Bonaparte et comme un chien fou. Ses nombreuses batailles, son couronnement, ses campagnes m'intéressent beaucoup moins, c'est pourquoi je comptais sur l'Egypte pour me captiver, mais rien ici n'est palpitant. Le dessin de Gioux que je n'avais pas trop aimé sur Le Vent des Dieux, n'est pas trop mal ici, ça se rapproche du graphisme des auteurs de la collection Vécu, encore que parfois, certains visages soient déformés... mais ceci est peu grave. Ce que je regrette ici, c'est un sujet riche complètement gâché, qui ne peut que léser les amateurs d'Histoire. Je mets quand même l'option d'achat pour les curieux.

07/07/2014 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Tiens, encore une BD sur Napoléon... Ce coup-ci, originalité, l'album se concentre sur la période "égyptienne" du futur Empereur, de son arrivée au pied des pyramides à la fin de son règne, lorsqu'il dit au revoir à Vivant Denon. Vivant Denon, érudit, dessinateur, écrivain puis conservateur du Musée du Louvre, qui incarne à lui seul cette période napoléonienne. Pourquoi pas après tout. Sauf que le récit est tout sauf palpitant. On effleure seulement le sujet, la passion de Napoléon pour l'Orient, la personnalité de Vivant Denon, la campagne d'Egypte... Aucune allusion n'est faite à la Pierre de Rosette, pourtant découverte à cette occasion... C'est sûr, en 42 pages, pas facile de placer tout cela, mais c'est quand même décevant. Heureusement que le dessin de Thierry Gioux rattrape un peu cela. Il est alors à rapprocher de celui d'André Juillard dans Arno (forcément, les récits sont contemporains), et permet une lecture pas désagréable. Les amateurs d'Histoire passeront leur chemin, par contre.

17/09/2010 (modifier)