Allan Quatermain et les mines du roi Salomon
Adaptation du classique d'aventure de HR Haggard.
1800 1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Adaptations de romans en BD Afrique Noire
1880. Lors du Nouvel Impérialisme, les puissances colonialistes européennes se partagent l'Afrique. Des explorateurs découvrent une contrée jusque-là inexplorée... L'homme à la tête de cette expédition n'est autre que le plus célèbre des chasseurs européens, le plus dangereux des aventuriers présents aux colonies. Il se nomme Allan Quatermain et a une obsession dévorante: les diamants cachés des mines du roi Salomon... (texte : Soleil)
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Date de parution | 22 Septembre 2010 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Du pur récit d’aventure exotique. Rien d’extraordinaire ni d’éminemment surprenant, mais les amateurs du genre y trouveront les ingrédients propres à leur faire aimer ce diptyque. Rider Haggard a publié quelques chouettes romans du genre (j’ai eu ma période, lorsque je plongeais dans les publications des éditions NEO), et il a inspiré nombre d’auteurs, de romans, de BD et de scénaristes (Spielberg avec son Indiana Jones par exemple). L’histoire s’inscrit dans l’ambiance du XIXème siècle européen, alors qu’une partie de l’Afrique est encore Terra incognita, que des explorateurs partent à sa découverte, et que fantasmes et réalité se mêlent, pour faire naître des récits tels que celui-ci. On a donc droit à une expédition menée par Alan Quatermain, chasseur renommé qui s’est mis au service d’un riche Anglais à la recherche de son frère disparu dans une expédition précédente : cela doit les mener aux mines mythiques du roi Salomon. Ils sont accompagnés d’un pisteur/guerrier énigmatique (même si l’on devine assez tôt – c’est devenu un classique de ce genre de récit – le rôle qu’il va jouer). Le récit est rythmé, la petite équipe affronte moult dangers, qu’ils soient naturels (forêt dense, déserts) ou humains (tribus hostiles), jusqu’au mines en question. Comme souvent, si l’aller est long, dangereux, au point qu’on se demande comment ils pourront faire le chemin inverse s’ils s’en sortent, une pirouette scénaristique leur permet de revenir sains et saufs (en retrouvant le frère au milieu de nulle part !), avec une fin que j’ai trouvée peut-être un peu trop « happy-end » (je ne me rappelle pas de la fin du roman pour comparer). Le dessin est inégal (les scènes de combats – en particulier autour de la cité de Loo – ne sont pas toujours très lisibles), mais il fait largement le boulot. Il y a donc là de quoi contenter les amateurs du genre, qui ne recherchent pas trop de surprises.
Pas mal et tirant sur le franchement bien. J'aime ces récits d'aventures qui possèdent un petit côté vieillot, suranné mais qui au final contiennent un charme certain. Ces récits ont été écrits dans une période où l'ensemble du monde n'était pas connu, il restait des territoires inexplorés, et qui dit inexplorés, dit forcément l'inconnu et tout ce que cela suscite dans notre imaginaire. Pour peu que l'on aime ces grands récits d'aventures, qui n'a jamais rêvé d'être à la place de ces explorateurs découvrant les mystères de l'Inde, le secret des pyramides ou des cités enfouies au plus profond de jungles inaccessibles. En lisant ce diptyque j'ai retrouvé les sensations que j'éprouvais alors, quand adolescent je dévorais les récits de Mac Orlan, Conrad, Stevenson, Rider Haggard, Meritt et tant d'autres. Voilà une BD qui en plus d'être fidèle au roman d'origine arrive à retranscrire l'atmosphère qui s'en dégage. Très ancré dans son époque mais en rien chiant, ce récit nous rappelle les exploits de héros plus modernes dont Indiana Jones est le digne représentant. Au final une histoire divertissante , pleine de mystère et dont on ne lâche rien jusqu'à la conclusion.
Tiens, pas mal cette idée d’exhumer le roman de Henry Rider Haggard, un classique du roman d’aventure qui a inspiré nombre de personnages, dont le moindre n’est pas Indiana Jones. Dobbs nous propose donc de suivre les traces d’Allan Quatermain vers les mines du Roi Salomon. Une évocation me semble-t-il assez respectueuse, avec un rythme ma foi bien équilibré, et des personnages plutôt intéressants. Même si l’on devine peu à peu le rôle que va jouer leur guide sauvage, le personnage de Good a ses zones d’ombre. Gagoul également n’a pas livré tous ses secrets. Et le premier volet de ce diptyque, qui est assez dense, s’achève bien sûr sur un cliffhanger qui, sans être énorme, a le mérite de prolonger l’intérêt pour la suite. Côté dessin, je découvre personnellement Dim. D. Il fait du bon boulot, insistant sur les faciès des différents personnages, car finalement, au-delà du récit d’aventure, c’est là que se trouve le véritable enjeu du récit : des personnages inoubliables. Nous verrons par la suite si le pari est tenu, mais pour l’heure il y a de vraies ambiances, comme dans le désert, et j’ai bien aimé l’allure de la ville de Loo. Le second tome est très prenant ; après une entame où j'ai trouvé le dessin de Dim D. un poil faiblard, il me semble reprendre du poil de la bête, dans une scène de bataille dantesque, puis dans une scène de mausolée que ne renierait pas Steven Spielberg. Du très bon boulot également. Et j'adore la couverture. Côté histoire, Dobbs me semble suivre d'assez près l'intrigue du roman original, jusqu'à la scène -presque, l'épilogue étant assez reposant- finale, un peu trop happy end à mon goût. Du bon boulot, que je recommande aux amateurs d'aventures malgré un parfum de suranné.
Je rejoins en bien des points l’avis de Spooky. Sans pour autant juger de la fidélité de l’adaptation du roman d’Henry Rider Haggard (ne l’ayant pas lu), les auteurs proposent un récit d’aventure dense et bien équilibré, sans longueurs ni raccourcis hasardeux. La lecture est agréable et fluide. On est happé par cette recherche des mines du roi Salomon (et accessoirement remettre la main sur le frère d’Henry porté disparu). Les protagonistes gardent une part d’ombre, ce qui a tendance à les rendre intriguant et donc intéressant. Cette bd se veut aussi un témoignage fidèle des mentalités de l’époque. L’indigène était alors considéré comme un sous-homme. Le dessin, dans la veine réaliste, est de bonne facture. Toutefois, je n’y ai pas d’accroche particulière. Suite et fin dans le second opus que je ne manquerai pas de lire.
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