Justice League of America
En 1997, Grant Morrison et Howard Porter relancent les aventures de la Justice League of America en prenant le parti pris d'en refaire le groupe des plus grands héros, ce qu'il n'était plus vraiment dans ses dernières incarnations. Ils n'hésitent pas à faire un parallèle appuyé avec la mythologie des dieux de l'Olympe.
Auteurs britanniques DC Comics Justice League Super-héros Univers des super-héros DC Comics
En 1997, Grant Morrison et Howard Porter relancent les aventures de la Justice League of America en prenant le parti pris d'en refaire le groupe des plus grands héros, ce qu'il n'était plus vraiment dans ses dernières incarnations. Ils n'hésitent pas à faire un parallèle appuyé avec la mythologie des dieux de l'Olympe. Morrison introduit de nouvelles menaces, Maggedon, les Martiens blancs, Prometheus, des personnages comme les Ultramarines ou Zauriel, et réactualise certains personnages comme le Shaggy Man ou La Clé. Les tomes 1 et 2 de cette Anthologie DC de la JLA reprennent les épisodes 1 à 17 de la série JLA d'alors.
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Date de parution | Septembre 2008 |
Statut histoire | Série terminée (6 tomes + 1 tome 0) 7 tomes parus |
Les avis
2.5 J'ai lu les quatre premiers tomes parus chez Urban Comics. Cette série regroupe la période de la Justice League de la fin des années 1990 et 2000 lorsque les principaux scénaristes de la série étaient Morrison et Ward. On retrouve non seulement la série Justice League of America, mais aussi des mini-séries mettant en vedette la Justice League. Morrison écrit la majeure partie des histoires et ça doit être pour ça que je n'ai pas trop accroché. Comme souvent avec ce scénariste, je trouve qu'il a de bonnes idées, mais c'est noyé dans des scénarios souvent un peu décousus et des références que souvent je ne connais pas, n'étant pas un grand connaisseur de l'univers DC de cette période. Je me reconnais totalement dans l'avis de Ro. J'aimais un peu mieux lorsqu'il y avait d'autres scénaristes aux commandes, mais pas toujours. Par exemple, la première série co-écrite par Mark Waid et Fabien Nicieza est franchement moyenne et je ne suis pas trop fan des différents dessinateurs qu'on retrouve dans ces albums. Du gros divertissement de super-héros qui se laisse lire si on aime ça, mais j'ai déjà lu mieux dans le genre.
Note : 2.5/5 A chaque fois que je croise un récit de la JLA et autres gros cross-over entre super-héros célèbres, je ne peux m'empêcher de vouloir les acheter ou au moins les lire. Et pourtant je suis presque toujours déçu. En fait, je crois que j'ai deux buts quand je lis de telles aventures. La première, c'est évidemment l'espoir de tomber sur un vraiment bon scénario qui serait du coup amplifié par la puissance et la célébrité de ces héros. La seconde, c'est ma quête de connaissances sur l'histoire et les nombreux développements des univers DC et Marvel. Et ces épisodes scénarisés par Grant Morrison ayant été publiés à la fin des années 90, il s'agissait d'une époque que je connaissais mal où avaient eu lieu de nombreux bouleversements dans l'univers DC. Ma curiosité me poussait donc à en apprendre davantage. Il faut savoir que la Justice League of America a vu défiler de nombreux membres différents. Grant Morrison a décidé de revenir aux plus célèbres et plus puissants d'entre eux, avec évidemment Superman à leur tête. C'est également à cette époque, en 1997 et 1998, que suite aux évènements de JLA : Extinction, Superman avait temporairement perdu ses pouvoirs et que des manipulations des New Gods lui avaient transmis de nouveaux pouvoirs étranges, le transformant en Mars 1997 en Superman Bleu, un nouveau Superman à la peau bleue, avec un nouveau costume et logo, et des pouvoirs liés à l'énergie et l'électricité. Cet épisode de la carrière de Superman ne dura qu'un an, cloturé par les épisodes du duo Superman Bleu/Superman Rouge, mais cela explique l'apparition de ce superman étrange et différent à partir de la moitié du premier tome de cette anthologie DC de Panini. De même, ces épisodes montrent plus ou moins la suite de l'intégration du nouveau Green Lantern suite au départ de Hal Jordan, les débuts du jeune remplaçant de Green Arrow, la semi-intégration de The Atom dans la JLA, la... mort de Wonder Woman, et Grant Morrison en profite aussi pour alerter les lecteurs d'un futur danger, l'arrivée de Maggedon, qu'il mettra pour de bon en scène dans un arc ultérieur (World War III). Bref, les idées et les changements fusaient en ce temps-là dans les publications DC au point d'y perdre tous les néophytes qui n'avaient pas les moyens de lire tout ou presque des nombreuse parutions parallèles de l'époque. Et la confusion, c'est bien ce que j'ai ressenti à la lecture des 2 albums Panini composant l'arc de Grant Morrison. La confusion engendrée par une abondance d'informations assénées sans explication et sans transition. En effet, qui comprendra l'arrivée brutale du Superman Bleu au milieu du premier album alors qu'il était normal dans le chapitre précédent s'il ne sait pas ce qu'il s'est passé dans la série mère Superman. Qui comprendra au milieu du second tome que juste après avoir annoncé la dissolution de la JLA, la revoilà au complet additionnée de nouveaux membres dont une nouvelle Wonder Woman sortie d'on ne sait où. Et ainsi de suite, avec une multitude de courts passages, de clins d’œil ou de faits à admettre faisant référence à des histoires passées, des récits s'étant déroulés dans d'autres séries, ou des événements à venir annoncés presque comme une pré-publication dans l'un ou l'autre des dialogues ou des actes de ces récits de la JLA... Parfois j'ai eu l'impression de ne pas lire une histoire mais plutôt une suite d'extraits, de sketchs se déroulant à toute vitesse, sans transition, avec des sauts parfois incompréhensibles. Je pense notamment à une page dans le tome 2 où Huntress et Zariel partent sécuriser une zone et où la page suivante on apprend que Zauriel a été transporté on ne sait comment dans les Limbes par le méchant. J'ai vraiment eu le sentiment qu'il m'avait manqué quelques pages entre ces deux moments. Et que dire de la menace terrible qu'on nous annonce arriver de tous les côtés de l'univers au début du tome 2, que Martian Manhunter va même rencontrer aux confins de l'espace... pour oublier le traumatisme manifeste engendré par cette rencontre dès le chapitre suivant. Plus personne ou presque ne parlera de ce danger cosmique de tout l'album : on s'en fout, les super-héros ne sont pas stupides, ils savent bien que ce n'est qu'une mise en bouche pour le futur grand arc narratif que les auteurs leur ont concocté pour quelques futurs chapitres... Outre ces défauts probablement inhérents à la structure des publications DC de l'époque qui devient presque impossible à transposer de manière intelligible en album cartonné, je considère cette série comme du gros divertissement qui tâche, du grand spectacle facile où le scénariste imagine à chaque nouvelle histoire un nouveau super-méchant ou super-danger sorti d'on ne sait où. Prometheus est bien la caricature du genre : on apprend en un court prologue que c'est le fils de deux criminels tués par la police et dont il veut venger la mort, et qu'après avoir étudié très fort et fait un pèlerinage d'un an au Tibet il revient avec des pouvoirs plus puissants que toute la JLA réunie, et des connaissances stratégiques et martiales encore plus grandes que celles de Batman, pouf, comme ça. Ça vaut le coup le Tibet, hein ! Il y a aussi ce trop long passage confus où on nous assène sans explication que si Superman détruit un cristal en possession de Lex Luthor (car il s'agit de l'objet le plus puissant de toute la Création sinon ce n'est pas drôle), eh bien Dark Seid débarquera et dominera la Terre. Pourquoi ? Aucune idée mais c'est comme ça. Ça n'a aucun rapport, si ? Je ne sais pas... Mais ouf, les membres de la JLA vont sauver la situation juste à temps, c'est l'essentiel, non ? Pourtant il y a de bons moments. J'ai par exemple bien apprécié la confrontation entre la JLA et la Ligue d'Injustice quand ils se retrouvent tous dans la base de cette dernière. Mais ces moments effectivement divertissants sont gâchés par tout le cadre bancal et artificiel des aventures dont on sent qu'elles sont là pour épater le lecteur et lui faire acheter les tomes suivants voire si possible les publications parallèles s'il veut vraiment "profiter" de tous ces enchaînements de péripéties faciles et de retournements de situations bidons. Bref, si vous voulez lire de bons récits de super-héros, autant éviter ces albums là qui sont très dispensables.
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