Lothario Grimm (Le Voleur de Proxima)
C'est l'histoire d'un petit escroc sans envergure qui se voit proposer un marché pour devenir un homme riche et puissant. Mais ce ne sera pas sans mal... Car sa mission consistera à séduire puis épouser successivement les filles uniques des rois des quatre royaumes qui se font aujourd'hui la guerre. NB: Les deux premiers tomes de la série étaient initialement publiés sous le titre de série Le Voleur de Proxima avant d'être réédités avec de nouvelles couleurs et un nouveau titre.
Auteurs italiens
Lothario Grimm, j'ai une affaire à te proposer, qui fera de toi l'homme le plus riche et le plus puissant de Proxima ! Tu n'es qu'un petit escroc sans envergure doublé d'un indatigable coureur de jupons. C'est cette dernière qualité qui m'intéresse au plus haut point... Car ta mission consistera à séduire puis épouser successivement les filles uniques des rois des quatre royaumes qui se font aujourd'hui la guerre. Un moyen de t'enrichir qui n'est pas déplaisant, n'est-ce-pas ? Tu devras d'abord suivre mon enseignement, Lothario. Car tes exploits ne seront pas sans danger ! Le premier mariage effectué, Lothario s'en va vers sa deuxième aventure
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Date de parution | Mars 1992 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Si je faisais simple, je dirais que je me retrouve en grande partie dans l’avis d’Agecanonix – y compris pour le classement dans un autre genre qu’aventure. Je serais plus sévère pour l’appréciation globale en lui attribuant une étoile de moins. Les premières pages sont plutôt sympas, avec la découverte du personnage de Lothario, bonimenteur roublard, truand gonflé et plein de ressources lorsqu’il s’agit de draguer les jeunes filles. Hélas, j’ai été nettement moins captivé par la suite de ses aventures. Si les quatre royaumes successivement visités ont une identité bien marquée, l’intrigue en elle-même est peu captivante, les personnalités des protagonistes peu développées (chacune des princesses que doit séduire Lothario étant à la fois énervée et énervante, pas franchement introvertie, nunuche dévêtue). L’humour qui enrobe le tout n’est pas très fin non plus. Quant à Lothario, on ne s’attache pas trop à ce héros malgré lui, qui empile les succès (féminins, mais pas que) sous le regard de son mentor, dans une quête sans surprise (le scénario de la série tient en une ligne !). Pour le dessin, il est correct, mais pas ma tasse de thé, avec une colorisation et/ou un travail informatique (pour les contours en tout cas) qui ne me convient pas. Ce n’est pas vraiment fouillé. J’avais emprunté les quatre albums et suis allé au bout, mais j’avoue que si je n’en avais eu qu’un ou deux sous la main, je me serai arrêté là. Les Humanos ont montré plus d’ambition ailleurs !
Bon ben moi, je ne serai pas aussi méchant que la plupart des avis précédents, cette série possède quand même quelques qualités. Son classement en aventure n'est pas tout à fait faux, mais pas juste non plus ; c'est plutôt une sorte d'heroic fantasy pas trop sérieuse, avec un monde bien élaboré et des changements de décors à chaque album pour lesquels une carte et un glossaire aident à s'y retrouver. Les 4 royaumes sont bien construits, on sent qu'il y a une volonté de poser solidement cet univers qui accepte l'humour (pas très relevé par moments) ; ces 4 royaumes ont chacun leurs particularités liées aux 4 éléments : un monde céleste (air), un monde volcanique (feu), un monde des forêts (terre), un monde aquatique (eau), et il est clair que ce dernier présente quelques similitudes avec celui de Les Feux d'Askell. Les personnages sont basiques : des princesses caractérielles souvent à poil, une sorte de Gandalf plein de sagesse, quelques comparses crétins, un héros insouciant et volage auxquels s'ajoutent quelques autres éléments comme le langage fleuri assez original, et un dessin mignon mais pas foncièrement joli, juste le minimum syndical. Le changement de dessinateur au tome 4 est d'ailleurs visible mais pas gênant, son trait est plus épais, avec des cases aérées, j'aurais même préféré qu'il dessine tout. Bref, on ne s'ennuie pas, la lecture reste plaisante, mais on ne peut pas dire que le scénario soit vraiment top, ça reste léger et plutôt destiné à un lectorat d'ados qui ont aimé Lanfeust et plus aptes à accepter ce type de Bd.
Note affinée : 2,5/5 Cette série n'est pas aussi affreuse que je croyais. La lecture se fait sans prise de tête, le lectorat ciblé est adolescent. Le scénario est classique avec de bons éléments, notamment les personnages principaux aux personnalités intéressantes. On n'a pas droit à des benêts qui subissent bêtement l'histoire. J'ai particulièrement aimé l'entame du 1er tome où l'on découvre Lothario faisant un drôle de tour dans une auberge. Le ton est donné, la série ne se prend pas au sérieux, l'humour est d'un niveau tout à fait correct. Le dessin est moyen, le trait n'est pas des plus sûrs. La colorisation informatique très travaillée le relègue en second plan. Bilan : une petite série qui ne fait pas de mal aux neurones...
Ça serait effectivement digne d'une série bas de gamme Soleil. En fait, en l'empruntant à la médiathèque, j'avais initialement cru prendre une série Soleil. Mais oh désespoir, certaines séries de ce genre ne volent pas très haut mais arrivent à détendre un peu, et permet de mettre notre cerveau en veille. Là, rien à voir, de bout en bout c'est d'une nullité sidérale. Le dessin est bâclé, peu fouillé dans les dessins des personnages, les décors sont pratiquement absents et le bestiaire lamentable. Dans la même continuité, le scénario est totalement vide : un héros pitoyable dont les jeux de mot sont fidèles à lui même (ça ne fait même pas sourire un peu). Il se ballade dans des mondes sans grande originalité (les 4 élements) avec une quête débile (un enfant aurait pu faire le scénario) et des gonzesses sans cerveau qui se trimballent toutes complètement à poil. Dans les dialogues, on a l'impression que l'auteur a voulu introduire des jeux de mots à la Lanfeust (nom des personnes, des lieux et des cultes), mais le résultat est lamentable encore une fois, et le côté humoristique de la bd est raté. Le quatrième tome est dessiné par un autre dessinateur qui est un peu meilleur (notamment dans ses dessins de jeunes demoiselles dénudées), mais ça n'arrive quand même pas à rattraper ce désastre, qui heureusement s'achève sur ce quatrième tome, ce qui est déjà beaucoup (j'ai du m'accrocher pour lire la fin).
Je viens de faire l'acquisition du tome 4. Fabio, le dessinateur s'imprègne de l'univers de Galliano, le tout avec de magnifiques couleurs. On ne peut que dire -dommage que l'aventure s'achève ici-. Un tome 2 mou, un tome 3 décevant par ses couleurs, enfin le tome 4 riche en bonnes surprises. A dévorer avec sérénité.
Assez d'accord avec Kael pour le coup : Lothario Grimm, c'est typiquement le genre de truc moyen/médiocre qu'on s'attend plus à voir chez Soleil... En même temps, faut pas non plus s'étonner que d'autres éditeurs cherchent à lancer de vagues copies de Lanfeust (dans le genre heroic fantasy déconnante avec pouffes bien roulées) dans l'espoir de rencontrer le même succès commercial.
Pas terriblement bien dessiné (le style n'est pas très original, et le trait pas super beau), Lothario Grimm souffre également d'un scénario du niveau de celui d'un jeu vidéo, ce qui n'est pas franchement un compliment. Oh, bien sûr, il y a des jeux vidéos honnêtement scénarisés, mais là on est plutôt dans un beat'em up basique : pour parvenir à la fin de sa quête, le héros doit traverser dans l'ordre les 4 mondes, celui de la Terre, celui du Feu, celui de l'Eau et celui de l'Air, le "boss de fin de niveau" étant à chaque fois une donzelle à épouser. Pour donner un coup d'épée, appuyez sur "croix". Pour accéder à l'inventaire magique, faites "triangle". Pour prononcer une réplique bébête, appuyez sur "carré", et pour sauter la première nana qui passe à portée de bite, faites "rond".
Sans être totalement affligeant, Lothario Grimm est donc assez franchement bas-du-front. Je vous dirais bien "bah, c'est encore une couillonnade pour adolescents", mais à tous les coups je me ferais encore engueuler, genre "les boutonneux ados ne lisent pas que des débilités". Cela dit, faut quand même avouer que c'est vraiment écrit et dessiné pour plaire aux mecs de 15 ans : le scénar est simple à comprendre, les dialogues sonnent comme ceux d'une production Jerry Bruckheimer (même s'ils sont, il est vrai, agrémentés de quelques "inventions" lexicales, d'ailleurs peu originales et peu drôles), l'humour est simplet, le héros est du genre "cool et déconneur", et dans l'ensemble, c'est assez misogyne... Tous les personnages féminins, qui ne ratent jamais une occasion d'exhiber leurs gros seins (voire plus pour certaines), sont soit des gourgandines simples d'esprit, soit des pimbêches niaises genre "demoiselle en détresse", soit des salopes manipulatrices, soit des nymphomanes perverses. Dans l'ensemble, elles ne sont là que pour se dénuder et se faire baiser, notamment par le héros. Pas très subtil tout ça, vous l'admettrez.
Bref, parti comme ça, j'ai du mal à croire qu'on s'oriente vers un chef-d'oeuvre, même si la série n'en est qu'à mi-chemin. Disons que ça a le mérite de se lire vite et que c'est toujours un moyen de tuer un peu de temps sans se prendre la tête.
Bof donc... L'idée de base est intéressante... Le choix d'aborder l'univers des contes avec dérision est une bonne idée... Mais voilà, faut que ça soit cohérent derrière ! Le scénariste semble constamment hésiter entre un ton sérieux ou humoristique. C'est très maladroit. Quand au dessin, il manque singulièrement de maîtrise. Tout ça est assez frustrant pour le lecteur. J'ai lu le tome 1, feuilleté le tome 2... J'ouvrirai sans doute le 3 par curiosité, pour voir si ça s'améliore... Mais mon espoir s'amenuise.
Une BD qui m'a séduit part son côté j'ai un scénario délirant :) le résultat ne déçoit pas mes attentes. Les humanos ont déjà édité des conneries comme Annibal 5. ça se lit les longues nuits d'hiver au coin du feu ou es jours de déprime pour se réchauffer le coeur.
Ouais c'est sympa Lothario Grimm... Disons que l'histoire du 1er tome m'a seduit, en tout cas, ca m'a donné envie de lire la suite... c'est plutot une bonne chose... Le 2eme tome est dans la ligné du 1er, c'est pas extraordinaire mais ca se laisse lire... Le scenario est quelque fois un peu passe partout, on va dire que c'est pas le plus original qui m'est été donné de lire... Sinon le dessin n'est pas mauvais, mais le gros probleme de cette bd est au niveau des couleurs... prrr ca pue le photoshop et ca ne donne pas quelque chose de génial... dommage... Ensuite, dasn le 2e tome, niveau dessins, c'est toujours pas ca... non pas que ca soit mauvais, mais c'est surtout la mise en couleur qui chie (comme pour le 1er tome), les couleurs à l'ordi, ca peut donner quelque chose de sympa mais ca, autant le dire tout de suite, c'est pas beau... dommage... En bref, Lothario Grimm, c'est pas une série indispensable, mais c'est sympa à lire...
Je suis un peu étonné de voir cette série chez les Humano... vu la piètre qualité, j'aurais bien vu ça chez soleil, dans la collection "on sort ce truc pour encourager un jeune auteur, même si on sait que c'est pas terrible". Plus sérieusement, le dessin est très approximatif, c'est nettement insuffisant. Le scenar quant à lui n'est pas meilleur. Bref, peut être que la suite sera meilleure (ya de la marge...) mais je ne le saurai jamais puisque je ne compte pas la lire.
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