Le Concile d'Amour

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Adaptation d'après Oscar Panizza. Dieu cherche à punir la débauche humaine.


Adaptations de romans en BD Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Les Borgia Les petits éditeurs indépendants

Dieu cherche à punir la débauche humaine, débauche qui atteint des sommets avec le Pape Alexandre VI. Dieu aidé du Diable essaierons de trouver la meilleure des punitions.

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1987
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Concile d'Amour © Dominique Leroy 1987
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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29/09/2010 | Miranda
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L'avatar du posteur Noirdésir

Lo Duca est un auteur que j’ai fréquenté dans les publications de Jean-Jacques Pauvert, mais je n’avais jamais lu le roman de Panizza (paru chez Pauvert), même si j’en connaissais les grandes lignes (via Duca ou d’autres). Je ne crois pas que la version BD rende grâce au roman qui, je pense vaut mieux que cette adaptation, qui m’a laissé sur ma faim. Ça se laisse lire, mais intrigue et dialogues sonnent souvent creux, ça manque de réel liant (ceci est sans doute dû aux « raccourcis » empruntés par l’adaptation), pour exploiter au mieux l matériau de base, plutôt sulfureux. En effet, que ce soit les frasques et orgies des Borgia (Lucrèce en tête), ou pour une vision blasphématoire de Dieu et des anges (mais aussi du diable, qui joue ici un rôle important), il y avait matière à rendre quelque chose de plus consistant. Reste le dessin de Zubeldia (que je découvre avec cet album), qui lui, vaut franchement le détour. En effet, je l’ai trouvé à la fois très bon techniquement, et très beau esthétiquement. Et le rendu, avec ces dégradés de gris est très « doux » (aux antipodes des turpitudes décrites), amène quelque chose de très sensuel. D’ailleurs, ça joue plus sur la sensualité que sur l’érotisme pur (même si quelques scènes dépassent la suggestion). On est en tout cas loin du porno ! Mais c’est très agréable à regarder, j’aime bien ce style. Et ce plaisir des yeux atténue un peu la déception d’ensemble. Note réelle 2,5/5.

11/04/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Les Editions Dominique Leroy faisaient paraître dans les années 80 des ouvrages érotiques classieux, assez chers et visant plus l'érotisme que le porno, mais un bel érotisme basé sur l'esthétisme et le raffinement, et c'est exactement le cas avec cet album de Zubeldia aux dessins superbes. Je me suis surpris à feuilleter cet album puis à le lire en m'attardant sur des pages magnifiques, au trait d'une finesse incroyable qui donne une impression étrange, sublimant la féminité et la nudité des corps féminins, mais je fus très peu séduit par le scénario plutôt vide. En effet, si l'aspect graphique est irréprochable et même envoûtant par endroits, l'histoire qui véhicule la dualité du bien et du mal n'a pas trop d'intérêt, aussi il m'en faut un peu plus pour acheter une Bd de ce type à ce prix, avec autre chose que des belles images à regarder ; dommage, mais ma note est généreuse uniquement à cause du dessin.

27/04/2014 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

Note 2,5. Tout d’abord j’ai classé cette bd dans le genre érotique, car il y a beaucoup de filles nues, bien que leurs sexes soient souvent oubliés par le dessinateur, et elles n’écartent jamais les jambes. Il y a tout de même trois ou quatre cases, pas plus, où l’on voit une fellation, mais là non plus on ne voit pas le sexe de l’homme en entier, juste à moitié engloutie par la fille, ce qui fait que je ne l’ai pas classée en bd strictement pour adultes. Pour ce qui est du contenu même de la bd, c’est aussi beau que court, l’histoire se réduit à quelques mots, Dieu veut punir la débauche sur terre et cherche le meilleur moyen d‘y aboutir, je vous laisse découvrir sa fabuleuse idée ! Certes c’est creux au niveau du scénario, mais la beauté des planches est captivante, le crayonné est tellement fin, tellement détaillé, que je me suis penchée sur chaque case avec délectation, et heureusement car les dialogues des personnages sont parfois un peu nébuleux. Une fois arrivée au bout je n'ai pas été réellement frustrée par cette légèreté scénaristique, tant le graphisme prend le pas sur la lecture. A « regarder » à tout hasard si vous tombez dessus.

29/09/2010 (modifier)