La Boucherie (Bastien Vivès)
Autopsie d’une relation amoureuse, La Boucherie peint les joies et les misères d’un couple anonyme.
Gobelins, l'École de l'Image Les petits éditeurs indépendants
Bastien Vives en tire le portrait de bien des histoires d’amour... de celles qui finissent mal. Réalisé en un mois suite à une rupture, ce livre évoque par petites touches la complexité des rapports amoureux à travers des scènes intimes mélangées à des histoires humoristiques et métaphoriques. Il schématise les variations subtiles qui font et défont une relation.
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Date de parution | Septembre 2008 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Le nom de Bastien Vivès a attiré mon œil sur ce livre. Initialement paru aux éditions Vraoum je suis tombé sur une édition J'ai Lu, un petit format pas très cher. L'album se lit très vite car les pages sont dépouillées, assez peu de texte. Cela contient différentes saynètes sans lien entre elles sur des histoires d'amour, ou de rupture parfois, la boucherie étant ce qui reste après. Très épuré, l'auteur sait croquer des personnages en quelques coups de crayon et une colorisation aux crayons de couleur. Honnêtement rien d'extraordinaire ni de mémorable, à réserver aux amateurs de l'auteur.
L'auteur Bastien Vivès signait ici l'une de ses premières oeuvres. Elle n'est pas très aboutie mais on sentait déjà tout le potentiel. En l'état, ce n'est guère publiable. Il y a des esquisses de scène sur le thème de la rupture amoureuse. On se demande ce que vient faire au milieu de tout cela quelques vignettes traitant de soldat partant au combat et qui donne le titre à ce recueil. Bref, le tout manque de consistance tout en faisant un peu brouillon. Par contre, sur le plan graphique, malgré un style assez épuré, cela me plaît. Les expressions des personnages sont assez bien retranscrites. Il y a l'ébauche d'un dessin de talent.
Bastien Vives me laissera décidément toujours perplexe… Comment peut-on est aussi doué dans la restitution d’un mouvement ou d’une expression, et si… « minimaliste » (?) -je cherche toujours l’adjectif idéal- dans le récit. Et là, ce n’est rien de le dire ! Un album avalé en à peine 5 minutes ; pas de cases ; des dessins posés au gré des pages ; une narration assez décousue ; une histoire de rupture sans grand intérêt entrecoupée de quelques scènes de violence assez étrange. Je suis assez ouvert sur le décousu et l’étrange, mais là, désolé, ça ne rentre pas dans mes pseudos cases… Heureusement, le trait de Vives est toujours aussi vivant et perspicace, et j’aime beaucoup cette colorisation crayonnée qu’il utilise. Mais bon, un bon coup de crayon, ne fait pas tout. Encore faut-il savoir raconter et surtout faire partager les idées ou l’histoire qu’on présente au lecteur.
Je vois souvent des débats envenimés sur les forums internet à propos de ce jeune dessinateur... considéré comme prodige du dessin par certains, décrié par d'autre, son style épuré a fait couler beaucoup d'encre virtuelle... Mon avis ? D'un côté je trouve que son dessin très (trop) simpliste se rapproche plus de crayonnées que de dessins « finis »… mais d'un autre coté je dois avouer qu'il arrive en 3 coups de crayon à parfaitement représenter les expressions de ses personnages, ce qui est assez fort. Du coup je ne sais trop que penser, et je laisserai les spécialistes trancher. Par contre je serai plus catégorique en ce qui concerne l’histoire : quel néant ! :( Je n’ai trouvé aucun intérêt à cette collection de saynettes de la vie quotidienne, sans lien entre elles, et ne racontant rien de bien marquant. On me répondra sans doute que je ne suis pas réceptif à la poésie du récit… soit. J’ai mis un extrait représentatif dans la galerie, je vous laisse juger. Une BD que je conseille surtout aux fans de l’auteur.
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