Quand je serai grand
Les années 60 vues par un garçon qui veut devenir dessinateur.
Albums jeunesse : 10 à 13 ans Bourgogne Ecole Emile Cohl Ecole Jean Trubert Une histoire de famille
Comment peut-on prétendre, quand on a 10 ans, qu’on est en 1965 et qu’on vit en province, devenir dessinateur de bandes dessinées ? Comment expliquer à ses parents qu’on ne se destine pas fatalement à un métier de crève-la-faim ? Comment convaincre un monde incrédule que la BD n’a rien à voir avec le dessin industriel ? Comment se faire remarquer par les filles en essayant désespérément de sortir du lot ? Comment mourir le moins possible en laissant une trace de son passage sur Terre ? Après ses vacances à Saint-Prix mouvementées, Kiki est de retour à Auxerre. Définitivement peu doué pour les études, il sait depuis toujours ce qu’il veut faire, quand il sera grand...
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Date de parution | 04 Février 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Deuxième album des Flamand père et fils et pourtant j’ai trouvé ce récit moins réussi que le précédent. En cause, principalement, un côté très décousu dans la narration. Christian Flamand continue à nous conter des souvenirs de jeunesse mais il s’agit ici plus d’une juxtaposition de plusieurs anecdotes que d’un véritable récit. De plus, il n’y a rien d’exceptionnel dans ces souvenirs. Il s’agit simplement des souvenir d’un gamin d’une dizaine d’années comme un autre. L’évocation des années 60 n’est pas, non plus, des plus poussées. Au niveau du dessin, le style de Julien Flamand continue à me plaire. L’artiste officie dans un style franco-belge humoristique très classique et soigné. Il y a encore moyen d’améliorer le trait (en laissant de temps à autre plus d’espace aux décors, par exemple) mais ce style convient bien au récit. La colorisation est des plus quelconques. Ni belle ni laide, elle n’améliore en tous les cas pas la qualité d’ensemble. Là aussi, un travail plus approfondi (en jouant sur les nuances ou sur des teintes pastel) serait appréciable. Au final, et même si l’album se lit aisément, je n’accorde qu’un « bof » tant le propos m’est apparu anodin et la narration décousue.
Moi j'aime bien ce que font les Flamand père et fils. Après des Vacances à Saint-Prix un peu mouvementées, on retrouve Kiki, alias Christian, qui revient à Auxerre avec ses parents, à l'époque où sa vocation artistique commence à s'exprimer. C'est raconté de façon très sympathique, sans fard (on apprend par exemple que Christian a un peu piqué de l'argent dans le sac de son père), mais toujours avec ces touches d'humour bon enfant qui donnent un parfum authentique à l'histoire. Son fils Julien, qui assure la partie graphique, a bien su saisir le regard et les expressions si particuliers de Christian, tout en gardant son dessin rondelet, typique d'une école franco-belge qui se rapproche un peu, par moments, du Petit Spirou. Bref, encore un chouette petit album.
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