Escondida
Jordi passe sa vie sur une île où les figuiers sont de vieux complices et où les animaux se font de sales blagues.
Absurde Georges Bess Tohu-Bohu
Jordi passe sa vie sur une île où les figuiers sont de vieux complices et où les animaux se font de sales blagues. On découvre sa vie à travers les lettres qu'il écrit à ses amis. Bess mêle absurde, tendresse, spiritualité et humour tout en douceur. Les lettres de Jordy sont pour le moins étranges. Superbement illustrées, elles emportent le lecteur dans d'étranges délires de figuiers, de pierres et de moutons.
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Date de parution | Janvier 1998 |
Statut histoire | Histoires courtes (One shot.) 1 tome paru |
Les avis
Voilà un album que j’ai trouvé plus inclassable que drôle – comme la catégorie dans lequel il a été rangé pouvait le laisser supposer. Il y a bien un chouia d’humour (les dialogues des moutons par exemple), mais pour le reste, cela joue davantage sur une certaine poésie, du contemplatif. Il ne faut en tout cas pas être réfractaire aux récits où il ne se passe pas grand-chose, où le temps se dilate (voir le récit autour des figuiers). Mais c’est une lecture que j’ai appréciée. Un recueil d’histoires courtes valant essentiellement pour l’ambiance, une certaine « coolitude ». Et qui est très bien mis en valeur par le dessin de Georges Bess, franchement très bon. Simple, réaliste, son Noir et Blanc au trait fin ajoute au côté « calme », reposant de ces histoires. Une petite lecture sans prétention, mais sympathique.
Dessin fort appréciable une fois de plus avec Georges Bess. On a ici une suite d'histoires toutes aussi barrées les unes que les autres avec des moutons zinzins, des pierres qui parlent. Bref je sais pas ce qu'il fume le monsieur mais c'est de la bonne. Globalement pas grand chose à en dire, je ne vais pas dévoiler les histoires, après je pense que c'est le genre de délire dans lequel on rentre... ou pas. A lire pour les amateurs de Bess, à découvrir par curiosité pour les autres mais rien de renversant non plus dans cet Escondida.
Bess en solo, c’est quelque chose ! Déjà j’avais adoré "Leela et Krishna", ici, même si on est juste un petit peu en dessous, c’est tout de même une très chouette bd. J’ai trouvé l’histoire sur les montons un chouïa trop longue. 40 planches pour ça, c’était un peu beaucoup. Mais c’est à lire ! Le dessin de Bess est, comme d’habitude, d’une superbe souplesse. J’ai adoré son cours de dessin mystique de la fin de l’album, quel délire ! Je vous assure, Bess en solo, c’est quelque chose, je sais, je me répète.
Bon, les mecs, 'faut arrêter de fréquenter Jodorowsky, hein. Ou alors il fume trop le jaja, le père Bess. Parce que, excusez-moi, mais cet album n'a aucun intérêt. Du moins sur le plan de l'histoire. Des délires métaphysiques voire éthyliques même pas drôles ; enfin si, j'ai souri avec l'histoire des pierres qui parlent. Mais pour le reste, circulez, il n'y a rien à voir. A part le dessin de Bess, qui reste très très bon, toujours fidèle à l'école Moebius.
... Très étrange. En achetant ce livre je ne savais pas trop à quoi m'attendre, j'ai donc été amplement servi ! Bess (dont j'ai appris en postant Escondida qu'il avait entre autres co-réalisé "Juan Solo" et "Le Lama Blanc"), a des délires assez délirants qui peuvent laisser perplexes. L'humour est parfois très présent (l'histoire des moutons en est un très bon exemple), et parfois bien plus léger (comme la 1ère histoire, sympathique, mais pas franchement drôle). C'est - à mon avis - cette variété, en plus du caractère étrange des histoires, qui confère à cet album un cachet si particulier, au parfum de vacances. A noter, le dessin ne comporte que très peu d'ombres, il est très blanc, et le trait est très fin, ce qui pour ma part a accru cette sensation d'étrange.
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