Kappa (Kappa no Sanpei)
Les aventures du jeune Sampei, qui a trouvé son double en la personne d'un kappa, un diablotin anthropomorphe.
Folklore asiatique Kodansha Les petits éditeurs indépendants Shonen
Au même titre que les yokaï, ces êtres surnaturels qui peuplent l'univers fantastique de Shigeru Mizuki, le kappa est un personnage issu de la mythologie japonaise. Diablotin anthropomorphe vivant dans les rivières et les étangs japonais, la légende dit qu'il attirait les jeunes filles au fond de l'eau afin de leur prendre leur vertu. Devenu populaire dans la littérature, les mangas et l'animation, son image a évolué au cours du XXème siècle pour finalement incarner un personnage malicieux, sympathique voire bienveillant. Le jeune Sampei Kawara ressemble étrangement à ces créatures, à tel point que deux kappas en goguette s'y méprennent et l'entraînent de l’autre côté du miroir, point de départ d’une série d’aventures hilarantes.
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Date de parution | 26 Mars 2010 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Je n’ai lu que le premier tome de cette série – il est vrai déjà avec une pagination imposante ! Si je l’ai trouvé intéressant et s’il se laisse lire facilement, je n’irai pas plus loin, car je ne pense pas être le cœur de cible, et n’y ai pas trouvé suffisamment d’attraits. L’histoire joue beaucoup sur le folklore, les mythes japonais, et j’y ai retrouvé certains personnages découvert avec les dessins animés des studios Ghibli, comme les tanukis (découverts dans le beau dessin animé de Takahata, « Pompoko »). Mais ici ce sont les kappas qui jouent le rôle principal, l’un d’entre eux ayant rejoint un jeune garçon, Sempai, pour découvrir son monde. Les deux personnages se ressemblent, et ils échangent souvent leur place, ceci étant source d’un certain nombre de gags. Les passages humoristiques sont coupés par d’autres plus dramatiques (en particulier lorsqu’intervient le messager de la Mort : voir au début comment Sempai tente de prolonger la vie de son grand père en ne le faisant pas rencontrer ce messager). Cela se laisse lire, mais est davantage adapté à un lectorat plus jeune, pour qui cet humour, et cette forme de merveilleux peut tout à fait passer.
Shigeru Mizuki tient une place à part dans le paysage de l'édition des mangas. Considéré comme le meilleur spécialiste des yokai et des kappa, ces créatures légendaires dont pullule la tradition nipponne, il en fait des personnages étonnants dans ses récits. Ici une suite de nouvelles a pour héros un enfant pas bien malin qui rencontre par hasard le peuple des kappa et hérite d'un double qui viendra s'intercaler dans sa vie. Très vite Mizuki abandonne cette posture pour enrichir son récit d'autres personnages, le messager de la mort, un tanuki (sorte de de grand blaireau), des êtres humains minuscules, et faire rebondir son récit. On va en apprendre plus également sur la famille de Sempai, abandonné par ses parents et élevé par son grand-père. Il est du coup bien difficile de faire rentrer cette histoire dans une case, car elle mêle la farce scatologique, le roman graphique avec Sempai s'interrogeant sur ses parents et le fantastique avec ces créatures diverses. Mais l'ensemble est fort sympathique, bien que d'une qualité graphique inégale. J'ai vraiment apprécié ma lecture, qui m'en a fait apprendre un peu, de façon ludique, sur les légendes nipponnes.
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