La Caste des Méta-barons
Cette grande fresque de science fiction métaphysique fait dores et deja partie des oeuvres cultes de la BD.
A travers les âges Auteurs argentins BoDoï Jodorowsky Juan Gimenez L'univers de l'Incal Les années Métal Hurlant Les sagas familiales Space Opera
Toute l'histoire de la lignée des métabarons est retracée, volume par volume. Les métabarons sont les plus grands guerriers de l'univers, et se transmettent leur savoir de père en fils. La famille de l'épouse d'Othon, le premier Méta-baron, vivait paisiblement sur la planète Marmola, sphère de marbre quand des marchands impériaux sont venus passer commande de marbre. La Caste avait peu de moyens techniques, mais un fabuleux secret : la planète renfermait une huile capable de déplacer des tonnes de pierre. Suite à un malheureux accident, Othon se retrouve coincé sous un bloc de marbre, obligeant la Caste à dévoiler leur secret aux étrangers pour lui sauver la vie. La nouvelle de l'huile et de ses merveilleux pouvoirs se répand très vite et tout le monde décide d'envahir la planète Marmola, les uns plus forts que les autres. Enfin, 1500 guerriers de l'Endogarde Noire se trouvent face aux 150 guerriers de Marmola et leur demandent de se rendre. Pour la femme d'Othon, Edna, il en est hors de question. Elle préfère mourir en guerrière plutôt que de soumettre. Othon casse les jambes de son fils pour qu'il ne fasse pas la même erreur que sa mère et l'immobilise ainsi. Mais par sa ruse et son courage, Othon aidé de deux lieutenants réussit à vaincre les 1500 guerriers constituant la garde privée de l'empereur et de l'impératrice. La victoire est éclatante, mais seulement temporaire. Un compromis est nécessaire. Après négociation avec le couple impérial, Othon obtint un pourcentage sur les ventes de l'épiphite, une nouvelle planète et un cheval pour son fils. L’histoire des métabarons ne fait que commencer. Découvrez la tout au long des 6 tomes parus à ce jour.
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Date de parution | Novembre 1992 |
Statut histoire | Série terminée 8 tomes parus |
Les avis
Chef d'oeuvre ultime de Jodorowsky mon scénariste préféré c'est également son oeuvre que je trouve la mieux illustrée tant le dessin de Gimenez est un véritable plaisir pour les yeux (je suis moins fan de Moebius et des couleurs de L'incal). La couverture du sixième album, Dona Vincenza l'aieule, est juste sublime. Une planche merveilleuse: l'arrivée d'Honorata la trisaïeule chez Othon avec son voile qui se soulève peu peu laissant découvrir son corps sublime, c'est l'apogée du talent de Gimenez ce n'est pas de l'érotisme facile mais un réel choc esthétique. J'adore particulièrement les 4 premiers tomes, tout en admirant l'ensemble de la série. Bien sûr il faut adhérer à certains délires de Jodorowsky pour pouvoir l'apprécier pleinement (le suprapoux dans le dernier album par exemple) et ne pas être gêné par la surenchère (chaque guerrier devenant de plus en plus puissant de génération en génération, forcément au bout d'un moment ça devient n'importe quoi). J'ai particulièrement adhéré à l'hommage à Dune (les nones putes, la substance convoitée du premier tome) qui est mon roman de SF préféré. ça s'inscrit parfaitement dans l'univers que crée Jodorowsky et ne vient pas là comme un cheveux sur la soupe. Contrairement à beaucoup d'autres les dialogues entre les deux robots m'ont beaucoup plût et apportent une touche d'humour nécessaire pour apprécier pleinement cette tragédie grecque. Ces robots jouent finalement le rôle du choeur antique et permette un peu de distance pour éviter l'étouffement du lecteur. C'est avec cette oeuvre que j'ai découvert jodo et son univers si particulier et elle reste celle qui m'a le plus marquée même si j'adhère à l'ensemble de son travail. Pour cette raison La caste gardera toujours une place à part dans mon coeur de bdphile. C'est grâce à La caste des méta-barons que j'ai compris que la bande-dessinée était un art.
Petit retour en arrière, Noël 1996 : ma mère s’adjoint les services d’un de mes amis pour m’offrir un ensemble de bandes dessinées qu’il choisira à sa place. Sur les ouvrages référencés, un curieux coffret de trois volumes avec ce titre curieux qui n’évoque rien pour l’amateur encore novice que j’étais : « La caste des Méta-Barons ». N’étant pas fan de dessins trop réalistes ni de contes trop historiques, je déchante un peu de ce choix d’autant plus que j’ai vite compris qu’il ne s’agissait pas d’une trilogie achevée… Le nom de Gimenez m’évoque l’Espagne de Guernica, le nom de Jodorowsky celui d’un écrivain polonais. J’ai tout faux mais à peine 25 ans … Puis toujours sceptique je me lance dans la lecture et reste stupéfait non pas de la modernité des propos mais de la tournure d’une histoire que je trouvais aussi novatrice que choquante et un certain style unique des dessins et de la mise en couleur toute en teintes bleutées métalliques… Janvier 2012 : J’ai acheté tous les autres tomes existants dès leur parution, l’hors série « La maison des ancêtres », en ai lu quelques uns mais jamais la caste dans sa totalité… Entretemps j’ai gouté aux joies de L’Incal et des autres séries déviantes de cet auteur atypique chilien et prends le temps de lire enfin la série dans sa totalité. J’ai tout juste et tout juste 40 ans. N’y allons pas par 4 chemins, le coup de cœur n’y est plus mais l’intérêt de lire une saga qui doit ses origines à un personnage secondaire de l’Incal et aux rêves abrégés par Jodo de réaliser sur grand écran le film Dune et retranscrits ici sont bien présents. Le Méta-Baron est un être invulnérable qui évolue dans un Space Opera de pacotilles donc où peut-être l’intérêt de raconter des aventures dont il va se sortir indemne à coup sûr ? Voilà l’astuce, raconter par le biais de ses robots de service Tonto et Lothar la genèse d’une dynastie décidément pas comme les autres qui éduque les enfants à grands coups de mutilation et de sacrifice. De tous ces liens familiaux se tisse un drame de dimension presque antique alternant le merveilleux à la stupéfaction mais jamais l’ennui. Un peu de cul, d’un vocabulaire tout droit tiré de l’Incal dont l’univers est encore bien présent ici et dont on croise brièvement certains décors ou protagonistes, beaucoup de cruauté et de retournements familiaux au sein d’une famille qui flirte dangereusement avec les codes du bien pensant. Le tout est emballé par les dessins virtuoses d’un Gimenez qui en profite pour améliorer ses techniques au fil des albums et qu’importe si on frôle parfois le grotesque tant qu’on en détient l’ivresse. Ce qui peut paraître répétitif ne l’est finalement pas. J’apprécie également la conclusion qui met un terme à la caste pour de bonnes raisons. Pour peu que l’on accroche aux délires de Jodorowsky il y a beaucoup de plaisir à tirer de cette œuvre qui reste parmi les plus accessibles du maître. Vivement recommandé !
"La caste des Méta-Barons" de pères en fils... J’ai pris un grand plaisir à suive cette saga galactique d’aventures épiques en suivant l’arbre généalogique des Méta-Barons chapitre par chapitre ; et ce, en dépit de tous les défauts assez flagrants de la narration de l’histoire scénarisé par Jodorowsky: trop bavard, des dialogues poussifs, des personnages caricaturaux, une mise en scène théâtrale, des retournements de situation et des coups du sort faciles. Mais cependant, oui, j’ai adoré, si bien que je me suis fait l’intégrale des 8 tomes en une après-midi. La plupart de ces points m’aurait normalement un peu refroidit ; mais ici, ils font parti d’un tout qui donne vie à un ton et un univers à part auxquels on ne reste pas indifférent. Les aventures ne sont pas particulièrement palpitantes mais la chute de chaque tome appelle viscéralement la suite. Pour moi, c’est une série à part dont la force réside principalement dans l’univers mis en place et cet espèce de lyrisme singulier auquel on adhère ou pas. Bref, une série pas facile à conseiller même si elle mérite amplement qu’on s’y intéresse au moins pour se faire une opinion. Côté dessin, le travail de Gimenez est très chouette, et ses couleurs sont magnifiques. Il a un style réaliste avec un trait très fin et une palette de couleurs froides qui sied parfaitement à l’ambiance de la série. Ces personnages sont sévères voire quelques fois grimaçants, mais ça va de paire avec le côté poussif du scénario. Les différents bestiaires, technologies et mondes sont bien pensés et très réussis. Autant le scénar peut porter à discutions, autant les illustrations mettront tout le monde d’accord, car même si on n’est pas fan du style, on ne peut que constater ses qualités.
Cette série m'a lancé dans l'univers BD. J'ai découvert un univers vraiment magique et palpitant. L'univers où évoluent les méta barons, et d'autres séries de Jodorowsky, est en perpétuel guerre et voit apparaître le guerrier ultime .Toujours plus fort que le précédent, le méta barons doit perdre un de ses membres et battre son père en combat. Certes l'histoire se répète d'un volume à l'autre, mais c'est voulu et c'est le style de Jodorowsky. Le dessin est magnifique, très fin (surtout pour les visages) et correspond très bien à l'histoire. La couleur et les détails donnent un style particulier à cette BD que j'adore. Bien sur il faut aimer le style de narration où l'on voit apparaître des méta, paléo, homéo un peu partout. Le tout raconté par deux robots qui travaillent pour le méta barons.
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