Toxic / La Ruche / Calavera

Note: 2.62/5
(2.62/5 pour 13 avis)

Un jeune homme dans son lit, un pansement sur la tempe. Doug se lève suit son chat noir, Inky - pourtant mort depuis des années - et se laisse entraîner de l'autre côté du miroir.


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La pénombre. Une houppette apparaît. Un jeune homme dans son lit, un pansement sur la tempe. Doug se lève suit son chat noir, Inky - pourtant mort depuis des années - et se laisse entraîner de l'autre côté du miroir. Que s'est-il passé? Une soirée punk, un concert, William Burroughs, une jeune femme nommée Sarah, des polaroids, un amant jaloux... À grand renfort d'ellipses, Charles Burns fait voler en éclats nos repères spacio-temporels, multiplie les allers-retours entre rêve et réalité, nous place un foulard sur les yeux, nous fait tourner sur nous-mêmes et nous laisse seul dans un pays inconnu, juste après le déluge.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 21 Octobre 2010
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Toxic / La Ruche / Calavera © Cornélius 2010
Les notes
Note: 2.62/5
(2.62/5 pour 13 avis)
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21/10/2010 | Miranda
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Par jul
Note: 1/5

Je n'ai pas de problème particulier avec la cohérence, les climats oniriques et glauques sous opiacés, les ambiances "Lynchiennes" ... Au contraire j'adore ça ! De plus j'ai énormément aimé son œuvre culte Black Hole (j'ai lu les 3 premiers tomes). Donc j'étais sûr d'adorer. Et bien c'est manqué. Je me suis terriblement ennuyé à la lecture du 1er tome. Pourtant j'ai du lire cela il y a seulement 4 mois. L'ambiance "milieu rock indé estudiantin américain" est plus écrasante que le côté "Lynchien". Du coup, cela m'a agacé assez rapidement. Va pour les rêves bizarres (bien qu'on ne saisisse pas vraiment le sens profond) mais dès que le récit retombe sur la vie de cet étudiant plus ou moins défoncé, avec ses états d'âmes et ses concerts du samedi soir, je me suis ennuyé. J'ai déjà vu cela 100 fois et en plus passionnant (dans Black Hole, Le Roi des Mouches de Mezzo et Pirus et surtout dans le cinéma américain). Cela arrive un peu tard. Je serais incapable de vous raconter l'histoire et je n'ai même pas réussi à finir le 1er tome.

24/01/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Je connais Burns de réputation (parce qu'en BD, il faut quand même se tenir au courant), et j'avais essayé de lire Black Hole, je n'avais pas tenu 20 minutes (c'est pourquoi je ne l'ai pas avisé). Etrangement, à ma grande surprise, mais aussi sans doute pris par une curiosité malsaine, j'ai réussi à lire le tome 1 et feuilleter les 2 autres tomes en lisant des bribes de dialogues, mais force est de constater que ce genre de Bd n'est absolument pas pour moi. Et pourtant des Bd complètement zarb, j'en ai lues, mais là je crois que ça bat tous mes records. A la fin j'étais épuisé, lessivé, essoré, étrillé comme jamais je n'ai été. C'est beaucoup trop space. Je considère Burns comme l'équivalent en papier de Lynch ou Cronenberg, c'est du récit terrifiant rempli de codes et de symboles destinés à stigmatiser les démons intérieurs qui affaiblissent la société américaine, il ne faut pas chercher à tout décrypter à tout prix, il faut aussi laisser le lecteur se faire son propre imaginaire, comme chez Lynch, avec des films comme Lost Highway ou Blue Velvet, ou chez Cronenberg avec des films comme ExistenZ... chez Burns c'est identique, c'est une vertigineuse descente aux enfers, nauséeuse et oppressante, avec des images très malsaines et même dégueu, un goût de l'étrange et du morbide sulfureux, le tout très irrationnel. Le dessin, cette fois en couleurs vives qui surprennent après le froid clinique de Black Hole, rappelle vaguement une ligne claire enrichie de références tintinesques voulues ou non, qui pourrait donner un côté esthétique, mais il y a trop de trucs dérangeants dans cette Bd, et je suis à la limite du vomissement, je ne comprends déjà pas comment j'ai pu arriver au bout de cette lecture labyrinthique et fantasmagorique, car en BD j'ai besoin de détente et de plaisir, tout en m'interrogeant (comme au ciné d'ailleurs). Or là je n'ai aucun plaisir, c'était juste pour m'essayer à un genre différent, c'est réussi de ce côté , mais jamais plus je ne lirai un truc aussi écoeurant et nauséabond.

20/01/2016 (modifier)
Par sloane
Note: 1/5
L'avatar du posteur sloane

Nul doute que si ma grand-mère avait eu l'occasion de jeter un œil sur cette BD elle aurait pousser un Ma doué Beniguet car, n'en doutez pas, ma grand-mère avait le sens de la formule définitive et qui claque. Baguenaudant dans les rayons de ma médiathèque préférée, je tombe donc sur cet opuscule dont l'ami Blue Boy nous avait entretenu il y a peu. Illico je me dit : ce garçon que j'ai le grand plaisir de connaitre est un garçon fin, cultivé et si son avis est si pertinant je ne doute pas qu'il faille jeter un regard compatissant à cette œuvre du sieur Burns. De l'homme j'avais déjà tenté Black Hole , trou duquel j'avais eu toutes les peines du monde à ressortir à la surface tant cette lecture m'avait fait choir dans des profondeur abyssales. Je ne connais pas personnellement Mr Burns mais je me dit qu'il doit faire la joie de son psychiatre et accessoirement de son dealer, le sien pas celui du psy. J'imagine, car je respecte la création artistique, qu'un jour viendra ou cet auteur nous donnera les clés qui permettront de comprendre son œuvre. Concernant la peinture par exemple je vois bien que sur certaines toiles le peintre à trouvé que c'était une riche idée de marier telle ou telle couleur. Mais ici s'agissant des phantasmes de Mr Burns je ne vois pas trop l'intérêt d'infliger ça au lecteur sans lui donner les codes. C'est sûrement truffé de symboles qui prennent sens pour l'auteur mais pour nous pauvres ignares c'est totalement abscons et dans abscon il y a abs. J'accepterais même en affreux gauchiste revendiqué et dégagé de toute morale judéo-chrétienne qu'il nous dise que ses œuvres sont construites après avoir non seulement fumé la moquette mais l'avoir aussi distillée pour s'en injecter le résultat. En cours de lecture j'ai fait une petite pause pour relire l'avis de mon excellent ami, point sur qu'il le reste après ce genre de conseil d'ailleurs, pour tenter de voir si ses explications forts précises m'aideraient à mieux appréhender ma lecture. Comme disait l'autre "ô rage!, ô désespoir!!. Je n'ai rien compris. Je me pique de posséder une certaine culture mais là rien n'est venu. Sacré Charles, attention respect quand même, en cette période j'ose à peine imaginer comment ça doit être cool de passer des vacances avec toi sauf si tu amènes ton dealer, et encore (trop fort pour moi). Dois je préciser que je ne conseille absolument pas cette BD. Il semblerait qu'elle comporte trois tomes. Blue Boy : à se revoir.

01/08/2015 (MAJ le 02/08/2015) (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Toxic raconte les divagations d’un jeune garçon qui prend des pilules. On se retrouve tout de suite dans un monde fantasmagorique où l’on croise des êtres surnaturels mais également de vieilles connaissances. J’ai été attiré par le clin d’œil fait à Hergé de son album de Tintin à savoir « L’étoile mystérieuse » avec ces fameux champignons qui poussent n’importe où. L’analogie s’arrêtera là. C’est juste un clin d’œil mais cela figure en gros sur la couverture… En l'espèce, si j’arrive à comprendre le sens des choses, j’ai été vite blasé par le fait que cela ne m’intéresse guère. Là encore, l’émotion a du mal à passer. C’est froid et vide. On n’arrive pas à s’attacher au personnage principal. Je n’attendais rien de plus de cette lecture qui s’est vite révélé stérile. J'ai toutefois décidé d'accorder une chance à cet auteur magnifié et adulé de par le monde. La lecture de la ruche m'a fait exactement le même effet psychanalytique. Je n'aime pas ce côté irréaliste qui nous fait divaguer comme si on devait être drogué pour comprendre le sens profond des choses.

25/03/2011 (MAJ le 30/10/2014) (modifier)