Red
Paul Moses est un agent de la C.I.A. à la retraite dont le principal talent est de tuer des gens. Une nouvelle administration prend place à la Maison Blanche et choisit de l’éliminer. L'heure du carnage a sonné !
Auteurs britanniques BDs adaptées en film DC Comics Tueurs à gages Warren Ellis Wildstorm
Paul Moses est un agent de la C.I.A. à la retraite dont le principal talent est de tuer des gens. Une nouvelle administration prend place à la Maison Blanche et choisit de l’éliminer. L'heure du carnage a sonné ! Une aventure 100% action prochainement adaptée au cinéma avec Bruce Willis, Morgan Freeman, John Malkovich et Helen Mirren.
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Date de parution | 20 Octobre 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Il ne faut pas réveiller l'eau qui dort. - Paul Moses était un agent de terrain de la CIA. Il a effectué de nombreuses missions d'exécutions sommaires pour asseoir les intérêts de son pays de par le monde. Maintenant, il est retraité. Il vit dans une luxueuse villa éloignée du monde, seul. Le nouveau président de la CIA a droit à plusieurs épreuves de bizutage dont le visionnage des exploits passés de cet agent très efficace. Il décide que la CIA ne peut pas laisser une telle relique du passé en vie, Paul Moses est une preuve vivante de trop d'exactions. le récit raconte les suites de cette décision. RED comprend les 3 épisodes de la minisérie de 2003, ainsi que les esquisses préparatoires de Cully Hamner et l'intégralité du script de Warren Ellis pour le premier épisode. Sur les 128 pages de ce tome, la bande dessinée proprement dite en occupe 66, soit les 3 épisodes de 22 pages. Une bonne moitié des pages est dépourvue de textes ou de bulles. RED se lit comme un film d'action très violent et très rapide. Les quelques éléments de contexte sont répartis entre chaque séquence d'action. La personnalité de Paul Moses transparaît au travers de quelques dialogues très secs et des scènes d'actions. Sa propension à tuer tout le monde empêche le lecteur de le voir comme un héros, ou comme un antihéros. Il a un métier, il le fait bien, il y a un prix à payer et un fardeau moral terrible à porter. Le scénario est entièrement linéaire, un peu prévisible avec un niveau de violence très supérieur à la moyenne et une absence de pitié. Il n'est guère surprenant qu'il ait été transformé, en 2010, en un film d'action interprété par Bruce Willis, John Malkovich, Morgan Freeman et Helen Mirren. À la lecture, le scénario de Warren Ellis est très concis, avec quelques indications sur le découpage des cases et sur contenu des décors. le fait que le résultat soit aussi efficace et prenant doit beaucoup au dessinateur : Cully Hamner. Il a choisi un style simple et direct sans fioritures, influencé par la bande dessinée européenne. Il a consacré beaucoup d'efforts à faire, de chaque endroit, un lieu réaliste et reconnaissable. À ce titre la maison de Paul Moses est remarquable : il s'agit d'une bâtisse qui mélange la pierre et la brique, avec des aménagements spacieux et une décoration d'intérieur qui indique que son occupant a beaucoup voyagé. Il a une aptitude remarquable à hiérarchiser les éléments dans une case. Les personnages ressortent toujours en premier plan pour une lisibilité maximale, et la rétine peut ensuite observer les détails des aménagements ou des outils. le deuxième point de Hamner se voit dans l'expressivité des visages, ainsi que le langage corporel des individus. le visage de Paul Moses est marqué par le temps et les sentiments qu'il exprime appartiennent bien à un être humain ayant plusieurs années d'expérience. Cully Hamner dessine des visages tout en retenue pour mieux y inscrire des nuances. La gestuelle des personnages permet à la fois de fournir un complément d'information sur leur état d'esprit, et également de transformer ces séquences de dialogues en de vraies scènes jouées par des acteurs. Il y a bien quelques petits défauts ici et là : un porte couteau qui semble étrangement fourni sur le plan de travail de la cuisine, Paul Moses qui bouge plus vite qu'une balle de revolver parce que Hamner n'a pas bien mis en images le script d'Ellis, un mur regorgeant de trop d'outils du même type. Mais il s'agit de défauts mineurs. RED se lit très vite du fait de sa faible pagination et procure les sensations d'un film violent et sans pitié. Le point de vue politique exprimé reste très superficiel comme souvent dans les récits de Warren Ellis. le travail de Cully Hamner est remarquable par sa précision et sa sécheresse.
Puisqu'il faut un avis positif, ce sera le mien ;) J'ai bien aimé ce petit opus, je ne lui reprocherai qu'une lecture trop rapide. Le code red est le code de réveil d'un agent du CIA endormi. Paul Moses se retrouve contraint de l'activer car l'on a cherché à l'éliminer. Il reconnait rapidement les modes opératoires, la demande vient de l'intérieur et se justifie par toutes les casseroles qu'il connait. Le récit est un pur concentré d'action, la psychologie du personnage central est basique : elle est tout simplement binaire et en phase avec les actes de Moses. J'ai adoré le dessin pourtant basique car les ambiances et cadrages sont sublimés par les couleurs toujours de bon goût. Oui c'est court mais c'est bon. Je limite ma note à un 3/5 pour sanctionner le manque de développement mais j'en conseille la lecture car ce petit one shot a des qualités qui plairont à ceux qui se projetteront dans cette lecture avec le seul objectif de divertissement. Pour du franco-belge, on aurait le quota mais c'est léger pour un comics à la pagination plus généreuse en général. Je ne suis pas étonné qu'il y ait eu un film tiré de "Red" (non vu) car il y a tout pour fournir un grand spectacle en brodant un minimum.
Pourquoi ont-ils réveillé Paul Moses alors que ce dernier coulait une retraite tranquille ? Oui, pourquoi bon sang ? Car c'est véritablement un bain d'hémoglobines auquel on assiste tout au cours de cette bd d'une ultra-violence et d'une totale incrédulité ! Cela se lit trop vite. Comme le scénario est franchement creux, on se pose la question de l'intérêt de cette oeuvre qui passera totalement inaperçue. Les sanglantes randonnées d'un retraité ne m'interessent guère quand elles ne sont pas doublées d'une réflexion un temps soi peu intelligente. On passera à autre chose. Les communistes apprécieront peut-être...
Il y a quelques jours, je tombe par hasard sur le trailer de « RED », le dernier film avec Bruce Willis. A cette légende du film d’action des années 80, viennent s’ajouter les excellent John Malkovitch, Morgan Freeman, Helen Mirren et Mary-Louise Parker. Durant la séance, je découvre que « RED » est tiré d’un comics édité par DC Comics. Le film ne se prend pas au sérieux : les acteurs enchaînent les situations cocasses à la façon d’un « True Lies ». J’ai passé un très bon moment et me suis donc laissé tenté par l’œuvre originale. Autant le dire tout de suite, l’orientation humoristique du film n’est pas du tout tirée du comics, bien plus sérieux et violent. L’histoire se résume en une phrase : Paul Moses, agent d’élite de la CIA à la retraite, mène une vie paisible et solitaire jusqu’au jour où son ancien employeur décide de le supprimer. S’engage alors une bataille sanglante entre l’ancien agent, toujours très affuté et la CIA. Warren Ellis est aux commandes et ça se voit. Les personnages ont du caractère, même s’il ne nous est pas tellement donné l’occasion de les connaître. Le scénario est entièrement basé sur l’action et ne laisse aucun répit au lecteur. Le dessin a un trait simple mais fort, dans la lignée du personnage principal et du concept de ce one shot. Seulement voilà toutes ces qualités et le plaisir à la lecture ne suffisent pas à effacer l’énorme frustration suscitée par le scénario. L’histoire est courte. Jamais nous ne saurons pourquoi la CIA a décidé de liquider Moses. L’arrivée de Moses à Langley est trop rapide et aurait mérité plus de développements. Quant à la fin, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est abrupte... La lecture de cet album ne vous prendra pas 15 minutes. Pour moi, « RED » s’apparente à un projet de comics, pas totalement terminé, voir un premier album qui n’aurait pas connu de suite. Quand on voit comment le 7ème art l’a adapté au cinéma, je vois mal comment on ne peut pas regretter ce one shot si court et pauvre en détails. Ma note vient sanctionner une histoire inachevée qui m’a laissé sur ma faim. Avec de telles qualités et quelques pages de plus, il aurait été aisé de produire un comics très réussi, voir même culte.
Encore une fois je suis sciée par Warren Ellis, non pas par son merveilleux talent mais à l’inverse par ce qu’il peut faire de pire, « Red » dans son entier, n'a pas la consistance d‘une seule bulle de Transmetropolitan. En fait il manque juste l’histoire aux trois quarts, ce tome n’est qu’une introduction à une histoire qui ne sera jamais écrite avec en page de fin une chute qui arrive brutalement comme un boulet de canon. Le stiker sur le comics qui indique « La BD qui a inspiré le film ! », notez bien le point d’exclamation, montre qu’ils ont de l’humour chez Panini. On peut facilement imaginer le film composé à 80% d’action, de mitraillage et de courses poursuites et si je vous dis que l’acteur principal sera Bruce Willis, tout est dit. En bref, le récit se résume en une ligne, de ce qui arrive à Paul Moses on ne saura rien puisqu'on n'apprendra jamais pourquoi on veut le tuer ni ce que cache le gouvernement, les deux seules choses qui auraient pu avoir réellement de l’intérêt, tout le « suspense » car on ne peut mettre ce mot qu’entre guillemets, réside dans : combien de mecs Paul va tuer et se fera-t-il zigouiller ? That’s all. Même si le dessin de Cully Hammer est de bonne facture, jouant avec les couleurs et surtout le noir, il reste assez dépouillé dans les décors, encore une impression de vite à ajouter à cette lecture.
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