L'Escadrille des Têtes Brûlées
La véritable histoire de Gregory Boyington et de ses "Moutons Noirs". Buveur et amateur de femmes, il rassemble autour de lui des fortes têtes dans l’escadrille VMF 214, basée dans le Pacifique Sud, et choisit le surnom de « Black Sheep » (les « Brebis galeuses »). Il y est surnommé « Pappy » parce qu'il a, à l'époque, 30 ans soit 10 de plus que la moyenne de ses pilotes. Son escadrille revendique 96 victoires aériennes dont 22 sont attribuées à « Pappy ».
1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Aviation Chine Les petits éditeurs indépendants [Seconde Guerre mondiale] La Guerre du Pacifique et le conflit sino-japonais
Steve et Frank, deux jeunes pilotes de chasse, s'engagent dans l'American Volunteer Group pour combattre l'invasion japonaise en Chine. C'est là qu'ils rencontreront ce personnage extraordinaire qu'est Greg Boyington. Avant d'accomplir ses fameux exploits dans le Pacifique, c'est en effet d'abord avec les Tigres Volants que Boyington va commencer sa courte mais intense carrière guerrière. Ces jeunes pilotes vont pratiquement arrêter à eux seuls l'offensive japonaise, mettant fin à l'invincibilité de l'armée impériale. Boyington devra malheureusement quitter le théâtre des opérations pour se soigner, mais il reviendra bientôt sur le front du Pacifique pour y constituer la plus formidable machine de guerre formée avec si peu d'hommes.
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Date de parution | Octobre 2010 |
Statut histoire | Une histoire par tome 6 tomes parus |
Les avis
Voilà, j’ai pas pu résister. Je gardais de papy Boyington et de ses têtes brûlées le souvenir d’une série télévisée que je suivais avec passion durant ma jeunesse. J’espérais le mieux, en craignant le pire et me suis finalement retrouvé entre les deux. Avant tout, grosse surprise : ce premier tome ne s’intéresse pas vraiment aux têtes brulées mais évoque le passage de Greg Boyington parmi les Tigres Volants. De plus, l’histoire nous est contée à travers le regard de deux jeunes recrues de l’AVG (American Volunteer Group). J’ai donc surtout eu droit à une évocation historique de l’escadrille chère à Chennault, et au passage remarqué de celui qui deviendra « papy Boyington » au sein de ces troupes. Ce n’est pas inintéressant mais cette évocation est réalisée d’une manière superficielle, donnant la prédominance à l’action. J’ai cependant bien apprécié certains passages évoquant les tactiques de combat aérien. L’histoire, en elle-même, n’est pas des plus trépidantes et s’il y a beaucoup d’action, il ne se passe finalement pas grand-chose (je sais, c’est paradoxal, mais c’est ainsi). Mais si cette série me pose problème, c’est avant tout dû au dessin. Si celui-ci est souvent très bon pour les scènes de combats aériens, il ne me plait pas vraiment dès qu’il s’agit d’illustrer les personnages. Je le trouve froid, artificiel. Et, malheureusement, des personnages, il y en a trop souvent en avant-plan de ces pages. La colorisation accentue encore ce côté artificiel du dessin. Je continuerai à suivre la série, plus par nostalgie pour la série télévisée que sur la seule base de la qualité de la bande dessinée. Celle-ci étant, à mes yeux, juste passable (un petit 3/5 sans conseil d’achat). Après lecture du tome 2 : La série reste agréable. Je regrette le nombre peu élevé de planches consacrées aux combats aériens. La série reste en effet trop les pieds sur terre à mon goût. Mais ce deuxième tome nous emmène à la création de la fameuse escadrille des Black Sheeps. J'attends maintenant un tome 3 où l'action prendra le dessus sur la mise en place. Et puis, surtout, il faudrait une vraie intrigue dans ces aventures pour vraiment m'accrocher ! Mais, bon, ça se lit bien, c'est principalement divertissant mais aussi un peu instructif, donc je continuerai l'aventure. Après lecture du tome 3 : La série m'est de plus en plus agréable. La place ici laissée aux combats aériens est plus conséquente, avec, en prime, la présentation de tactiques de combats spécifiques en fonction du type d'avion employé. Il n'y a toujours pas d'intrigue centrale mais ces récits d'aventures sont agréables à suivre. Les personnages prennent de plus en plus d'épaisseur tandis que les explications techniques, discrètes, apportent un plus indéniable (j'ai particulièrement apprécié celles traitant du chasseur nippon et de son absence de blindage). Quant au dessin, et bien, il progresse lui aussi au fil des tomes. Toujours aussi bon pour les scènes de combat aérien, il perd progressivement son aspect artificiel sur les personnages. Une série qui ne cesse de grandir au fil des tomes. Raison pour laquelle je conseille finalement l'achat !
2.5 Je n'ai jamais été un fan de l'aviation et durant ma jeunesse les vieilles séries sur l'aviation dont le célèbre Buck Danny m'ont ennuyé. Heureusement, j'ai ensuite découvert des séries bien meilleures sur le monde des avions. ''L'Escadrille des Têtes Brûlées'' est un peu entre les bonnes et les mauvaises séries pour moi. Le sujet est intéressant et les albums se lisent bien, mais je trouve aussi que le sujet pourrait être un peu mieux approfondi. Les combats d'aviation m'ont laissé de glace, mais ce n'est rien à côté des personnages. Le plus grand problème avec l'histoire est que les personnages manquent de charisme. Hormis deux ou trois, ils n'ont pas de personnalité et je me fichais de ce qui pourrait arriver à ces pilotes.
La couverture me rappelait les vieilles bandes dessinées d'antan du style Buck Danny ce qui me provoqua tout de suite un bel effroi. Aussi ai-je été agréablement surpris en découvrant un dessin moderne proche de Romain Hugault. Les pages sont très agréables à regarder pour peu qu'on apprécie les avions. Il y a véritablement un souci du détail. Le titre rappelle bien entendu la vieille série d'autrefois baptisée du même nom "Les têtes brûlées" puisqu'ils ont réellement existé en combattant courageusement en Chine pour stopper l'avancée japonaise durant la Seconde Guerre Mondiale. Cela accroche incontestablement si on les associe aux fameux tigres volants. Le premier tome porte sur la véritable histoire d'un dénommé Gregory Boyington qui n'apparaîtra d'ailleurs qu'à la 22ème page. Il ne s'agit pas du véritable héros de l'histoire qui introduit d'abord deux jeunes pilotes Steve et Frank. On ne sait pas véritablement ce qui les a motivé à s'engager dans l'"American Volunteer Group" alors qu'on nous montre qu'ils n'y étaient pas favorables. Pour en revenir à Boyington, on nous le présente comme un grand pilote ayant accompli de nombreux exploits. C'est plutôt une grande gueule imbibée d'alcool qui n'en fait qu'à sa tête. Bref, on ne s'attache pas au personnage d'autant que les évènnements vont s'accélerer pour se concentrer sur l'action des batailles aériennes. Au niveau du scénario, cela ne casse pas réellement des briques. N'est pas Régis Hautière qui veut ! Pour autant, c'est plutôt sympathique comme lecture avec un style graphique dynamique comme je les aime. Le point fort sera le respect de la réalité historique avec des scènes de combat enfin crédibles. Il manque un dynamisme d'ensemble car les personnages sont dénués de charisme et de personnalité.
Comme beaucoup de lecteurs au vu des critiques parue sur cet ouvrage, l’expression « Têtes Brûlées » m’a attiré presque malgré moi, la référence à la célèbre série TV faisant office d’accroche. C’est donc avec un regard très critique dans un premier temps que j’ai feuilleté (puis acheté) l’album « Un nommé Boyington », et je ne regrette pas cet achat. Enfin une bande dessinée qui respecte avec brio la réalité des matériels utilisés dans cette période de l'Histoire, des recherches sérieuses semblent avoir été faites par les auteurs : les avions sont ceux (modèles précis) qui volaient dans cette période en Chine, les décorations, camouflages et signes des unités sont justes ! Quel boulot ! En outre, le style graphique est dynamique, très lisible, les scènes aériennes parfaitement crédibles, la mise en couleurs venant donner à l’ensemble une atmosphère qui rend le tout très cohérent. Les personnages, à mon sens, sont bien campés, les avions très bien dessinés. S’il est une critique qui m’empêche de mettre la note maximum, c’est que cette bande dessinée est trop vite lue, hélas. Mais trop de texte aurait peut-être troublé le caractère dynamique de l’ensemble? Mention spéciale pour la couverture qui contribue parfaitement au charme de l’ouvrage.
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