Kookaburra Universe
La jeunesse du Space-Sniper Dragan Preko personnage central de la serie Kookaburra, suivie de celle de Taman-Kha et de Skullface.
Institut Saint-Luc, Liège Kookaburra La BD au féminin Lanfeust Mag Prequel
Space-Sniper n'est pas un metier de heros. Meme dans le futur, meme dans l'espace! Une cible, une balle! Et pas toujours pour des missions defendables. Les Space-Sniper n'ont pas d'existence officielle mais font partie integrante des plans de guerre des armees de l'Alliance. Bien sur ils peuvent refuser des missions mais ont ils le choix? Des enfants echoues sur une planete à l'hiver eternel et le jeune Dragan Preko à leur tete. Dragan le grand frere le protecteur. Mais pour la premiere fois de sa jeune vie, Dragan est inquiet. Au fond de lui il sent un danger. Un grand danger! Les enfants sont ils vraiment sur Zimus la planete à l'hiver eternel
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Date de parution | Septembre 2002 |
Statut histoire | Une histoire par tome 16 tomes parus |
Les avis
Suis-je devenu un véritable « fan » de cette saga pour ne pas voir quels sont les défauts par rapport à la série mère ? Suis-je aveuglé à ce point ? Il faut savoir que l’auteur de la saga originelle a beaucoup de détracteurs et qu’on lui a souvent fait de mauvais procès. Un auteur a le droit d’arrêter une série et de la confier à des collaborateurs de confiance s’il doit faire face dans sa vie personnelle de terribles drames l'empêchant d'avoir le goût de continuer… Bref, les quelques mauvaises notes attribuées ne me semblent pas justifiées. Il ne faut pas vous arrêter sur cela mais vous faire votre propre opinion. Vous ne serez pas déçus du voyage intergalactique! L’exploration d’un personnage par tome de la saga originelle pour se replonger dans le passé de ce vaste space-opéra est passionnante de bout en bout. Kookaburra Universe est un ensemble de spin-off relatifs aux origines et à la vie des héros de la série mère. Quand il y a, au-delà de la simple histoire, une consonance sur de graves problèmes de société et sur l’avenir de l’humanité, c’est réellement à la hauteur. Par ailleurs, les dessins sont de bonne facture, ce qui ne gâche rien au plaisir. Le scénario est haletant et réserve quelques surprises. Le sujet est nettement pessimiste enlevant le côté bon enfant. Que du bonheur dans cette lecture! Si on fait les comptes, on se rend compte que cette série peut se ranger aisément dans la catégorie «franchement bien» car l'ensemble est réellement satisfaisant avec des creux ici et là ce qui est normal quand nous sommes en présence de différents scénaristes et dessinateurs à travers les tomes qui se succèdent. Le détail de mes notes sur chacun des tomes pourrait être finalement le suivant : Tome 1: Le secret du Sniper Le premier tome de Kookaburra Universe revient sur l’enfance de Preko, héros principal de la série. Le duo Crisse et Mitric ne vont pas nous livrer le meilleur des scénarios en la matière pour inaugurer cette série parallèle afin de prolonger la saga Kookaburra. C'est un peu plat et cela manque même d'un peu de piment. Cependant, la lecture demeure tout de même assez agréable et on suit les aventures de notre héros avec plaisir sans s'encombrer la tête. Il ne faudra pas s'attacher à ce seul premier tome mais bien continuer à explorer cette série qui réservera bien d'autres surprises plus intéressantes. Tome 2: Taman Kha Ce 2ème tome s’attache à décrire l’organisation sociale de la planète Lilith à travers les aventures de Taman Kha, compagnon d’aventures de Preko. Le scénariste imagine une société originale et cohérente, et nous conte l'apprentissage d'une petite fille dans l'utilisation des pouvoirs psychologiques et du combat. Bref, l'univers commence à devenir intéressant. A noter que Crisse et Mitric ont passé la main à de nouveaux auteurs qui vont à chaque fois développer leur aspect des choses à leurs manières et pour notre plus grand plaisir! Tome 3: Mano Kha Ce tome 3 clos l’épisode de Kookaburra Universe revenant sur les épreuves endurées par Taman Kha, commencées le tome précédent. L'histoire est véritablement tragique ce qui donne une nouvelle consonance à cet univers. Cela l'élève à une espèce fresque spatial mythique. Bref, cela prend de l'envergure! Tome 4: Skullface Ce personnage était sans doute l'un des plus intéressants à découvrir. Comment est 'il devenu Skullface ? Par quel destin tragique était 'il passé ? Nous étions réellement curieux de connaître l'évolution du compagnon d'arme de Preko. Malheureusement, le traitement un peu poussif qui en sera fait ne sera pas vraiment à la hauteur des attentes suscitées par les fans. On a l'impression que ce personnage semble aux antipodes de celui imaginé par Crisse dans la série mère. On pourra regretter ce manque d'inspiration. Tome 5: Les Larmes de Gosharad C'est un épisode qui ne sert pas vraiment à grand chose dans cet univers. On va assister à une bataille entre les redoutables guerrières amazones et les forces de l'alliance. On bascule également dans un graphisme un peu manga qui s'éloigne de l'univers original de la série. Bref, pour l'instant, on se trouve à un creux de la série qui a besoin sérieusement d'être relancée. Tome 6: Le Serment Dakoid Je dois bien avouer que j'ai eu un faible pour le tome 6 signé par les frères Peru à savoir "le serment Dakoïd" où l'on explore le peuple le plus énigmatique de la saga Kookaburra dans une atmosphère plutôt dark mais particulièrement inédite. C'est avec beaucoup de tristesse que j'ai appris le décès de l'un des frères à seulement 26 ans. Un talent prometteur de dessinateur... La vie est parfois très injuste. Cet album restera un bon moment de lecture! Tome 7: Le Sourire de Myra On va s'interresser au personnage de Myra, l'une des enfants de la prophétie Kookaburra. On va également retrouver l'excellent scénariste de la série Orbital qui va nous livrer un scénario assez fluide assez agréable à suivre d'autant que le dessin est très bien assuré également. Un opus intéressant où le niveau monte incontestablement. On commence à se demander si cette série n'est pas plus intéressante que la série mère: c'est dire ! Tome 8: Le Dernier Vol de l'Enclume Ce tome est un véritable huit-clos qui se déroule dans un vaisseau spatial en quelques heures. Le pari scénaristique était audacieux mais le résultat n'est pas à la hauteur de nos espérances. Par ailleurs, au niveau du graphisme, cela ressemble à un vulgaire montage informatique sans cohérence. On est loin du trait subtil des dessinateurs qui se sont succédés jusqu'ici. Que dire également des dialogues assez creux et misérables ? Un raté de la collection! Tome 9: Le Lamentin Noir Le tome 9 à savoir « Le Lamentin noir » est également excellent. Finalement, il y a une alternance de bons et de moins bons volumes. Tout dépend finalement du dessinateur et du scénariste qui change à chaque fois. Une bonne mention également pour le coloriste Sébastien lamirand qui a fait un excellent travail ! Ce tome va nous éclairer sur quelques zones d'ombre en revenant 20 ans en arrière. Le final va se révéler grandiose. Tome 10: Les Prêtresses d'Isis J’ai également apprécié le tome 10 avec son graphisme étonnant et son scénario passionnant. Cela manque toutefois d'un peu de rythme mais on aura droit à de superbes planches avec un scénario fort habile. On prend plaisir à lire la montée de cette jeune prêtresse d'Isis qui jouera un rôle majeur dans le futur conflit inter-galactique. Tome 11: L'île des Amantes Religieuses Le Tome 11 apporte un vent d'humour et de fraîcheur sur une série qui devenait de plus en plus noire. On va passer un bon moment de détente pour des aventures tout à fait exotiques avec des scènes plutôt cocasses et sexys ! On remarquera également une excellente mise en scène scénaristique parsemé de clin d'oeil les plus divers (à Albator entre autre). Au final, un très bon cocktail d'aventure et d'humour. Tome 12: L'honneur du Sniper Un scénario habile et judicieux servi par un dessin de qualité. Un récit dynamique et véritablement rythmé où le thème principal est bien l'honneur qu'il soit retrouvé ou bafoué. Un album qui ravira les fans incontestablement ! On a l'impression que la saga est sans cesse revisitée et part dans des directions insoupçonnées. Tome 13: L'appel des étoiles C'est un récit plus sombre qu'à l'accoutumée qui nous est livré. On pourra se perdre dans les méandres du scénario. Il serait peut-être temps d'arrêter de développer à l'infini cet univers car cela pourrait lasser à la longue. C'est pourtant un fan qui parle ! Tome 14: Lames soeurs C'est certainement le tome que j'ai le moins apprécié jusqu'ici. Et pourtant, il nous livre des informations essentielles sur les mystères qui sont attachés à la série. C'est la faute d'un scénario trop confus dont les enchaînements ne sont absolument pas convaincants avec des dialogues que nous auront du mal à déchiffrer. Par contre, rien à redire sur le dessin et sur la colorisation qui sont au niveau attendu. Tome 15: Casus Belli : terra incognita Après le tome que j'ai apprécié le moins, voilà l'un de ceux que j'ai appréciés le plus de cette saga. Visiblement, les tomes se succèdent et ne se ressemblent pas. C'est normal quand on a un scénariste et un dessinateur à chaque fois différent. Tous ne se valent pas au niveau de la qualité. Il est vrai que j'avais beaucoup hésité à l'achat avec l'énorme déception du dernier tome. Je croyais que c'était la fin de la saga et voilà que je découvre que cette aventure n'est que la première partie d'un diptyque. On sent tout de même que la fin est proche. Nous avons droit aux origines de la guerre entre les Amazones et la fédération terrienne comme le titre l'indique subtilement. Les personnages sont bien creusés et les retournements de situation seront à la hauteur. Le style graphique a du caractère tout comme les personnages. J'ai passé un bon moment de lecture grâce à un scénario ingénieux. Je n'attends plus que le tome final de cette formidable épopée intergalactique. Un gros bémol cependant qui a quelque peu gâcher mon plaisir de lecture: à l'intérieur des bulles, les dialogues ne sont pas découpés correctement. Ceci est une grave erreur de forme. On ne peut pas terminer une ligne par exemple avec un s apostrophe et continuer sur la ligne suivante avec le mot dans son entier. Bref, le découpage des phrases ne respecte pas la norme en la matière. Cette erreur s'est répétée sur toute la bd. Tome 16: Casus Belli: invasion C'est un final attendu pour cette série dérivé qui aura été mieux exploité que la série mère. Le récit va prendre une dimension épique à une planète désertique qui rappelle le film Dune où l'on rencontre également des vers géant et où il est question d'un élu. Il est dommage que l'histoire d'amour originale disparaît au profit de l'action à l'état pur. Les principaux personnages vont mourir un par un et au détour d'une case sans aucune émotion. Tout cela est quelque peu précipité. Pour autant, le plaisir de cette lecture est resté intacte même si le défaut du dessin sur certaines cases est perceptible. On retiendra surtout la cause de la guerre entre l'alliance terrienne et les amazones. Cela vaut tout de même le détour. Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4/5
Bon, je dois avouer que j'ai abordé cette série à reculons. L'impression trop nette que Crisse cherchait à profiter pécuniairement de sa série phare... Alors même que cette série Kookaburra a été délaissée trop longtemps et ne progresse qu'à pas de gnome. Mais bon, voilà on ne se refait pas et mon attrait pour l'univers de Crisse a fini par me pousser à ouvrir le premier tome. Pour les pressés, il est difficile de se faire une idée avec une courte explication de texte. Chaque album est le fruit d'un scénariste et d'un dessinateur et d'un coloriste différent. Alors forcément, la qualité recherchée varie d'un album à l'autre. La créativité aussi. L'intérêt en fonction de notre attrait et de nos centres d'intérêts à la série mère varie aussi. Globalement, je pense que les fans de Kookaburra devraient lire ces albums qui apportent des éclairages nouveaux sur certains faits amenés parfois comme un cheveux sur la soupe dans la série mère, ou alors pas assez développés. Kookaburra universe apporte les réponses à nombre de nos questions. Ne pas faire d'avis par album me semble proche de l'aberration pour cette ''série''. Tome1 3/5 Et je me suis fait avoir...Plonger dans l'enfance des héros de la série mère m'a conquis. Le scénario est bien mené, bien ficelé, alternant séquence action et émotion, amenant des éléments nouveaux et permettant de comprendre certains éléments de la série mère. Pas de redite cependant, mais une bonne dose d'imagination, même si cet album n'est pas le plus original : normal, Drago est le héro central de l'histoire et nous sommes habitués à sa compagnie. Alors, le scénario est sympa, se laisse lire sans problème, m'a plu, même si au fond de moi je continuais à douter de la l'intérêt réel de la série. Alors, je le dis tout de suite, j'ai déjà lu le tome 2 et là j'y ai trouvé un vrai intérêt. Coté dessin, Mitric poursuit son oeuvre. Son trait est précis, racé, dynamique. Quel que soit l'environnement (les étoiles, l'intérieur d'un vaisseau spacial, les plaines enneigées, il s'en sort à merveille. Je reste malgré tout toujours légèrement sceptique sur ses visages où je trouve que tout les mâles tendent à avoir un gros nez :o . Et cette très bonne impression est surement aidée par la très bonne mise en couleur de Patrick Noël. Les couleurs sont variées, lumineuses, constratées et ne recherchant pas la réalité, l'utilisation de l'informatique m'a laissé ici complètement indifférent. Tome 2 4/5 La série "Kookaburra Universe" dérivée de Kookaburra a su m'interpeler et même plus, me séduire avec ce deuxième tome. Découvrir un personnage secondaire aussi important que Taman Kha fut un vrai bonheur. Découvrir l'origine des filles de Lilith, leur monde, leurs coutumes, leurs pensées (c'est un comble non ?!) fut un régal. La dualité de Taman avec son frère est le petit plus qui apporte beaucoup à cet album. La fin, qui rappelle finalement le serpent qui se mort la queue est parfaitement venue et ne fait que conforter tout ce qui a été dit précédemment de manière fort intelligente. Le développement de l'enfance de Taman Kha est bien mené et se termine de belle manière. Un album si bien mené que j'ai regretté de ne pas pouvoir accompagner plus Taman dans son histoire. Et puis, je pourrai rajouter que les personnages ont de vrais caractères qui rajoutent à la crédibilité, à l'intensité et à l'intérêt de ce tome. Ben quoi, j'ai pris du plaisir à la lecture de cet album j'ai le droit de le dire non ? Et puis le dessin m'a aussi énormément plu. Encore plus précis, mais plus aérien, plus fin, et aussi dynamique que celui de Mitric, Christian Paty a su adopter et adapter le style original en l'améliorant. Les hommes sont moins gros nez entre autre chose que je n'aime habituellement pas chez Mitric ! Un deuxième tome en parfaite harmonie graphique donc avec la série. Cette harmonie est surement confortée par le fait que le même coloriste est à la manœuvre. Patrick Noël assure là encore la mise en couleur et c'est toujours aussi réussi. Coloré, lumineux, contrasté, varié... sans que l'usage de l'informatique ne donne des couleurs trop mortes et plates et sans que cela ne tombe dans un excès de couleurs saturées comme la maison Soleil nous y a trop souvent habitué. Des couleurs maîtrisées en somme ! Tome 3 4/5 Moi qui disais justement vouloir accompagner encore plus Taman Kha, me voici servi avec ce troisième tome de la série qui clôt selon toute vraisemblance un diptyque détonant ! Les jumeaux sont une source incroyable d'imagination pour nos auteurs. L'histoire ici comptée est forte, très forte en émotion. Les enjeux sont énormes et l'histoire est traitée de manière superbe. Quand ce n'est pas traité de manière naïve et fleurs roses, quand de vrais drames envahissent chaque page, quand les personnages ont une force de caractère sincère, l'album prend une très très belle tournure. Ben oui, quoi, une fois encore je me suis laissé happer par l'univers de Crisse et par le scénario d'Ange. Une magnifique histoire, pleine d'originalité, de force, d'émotion et de fureur. Les alliances, les trahisons s'emmêlent à foison. L'histoire est plus sombre, plus triste, plus dure. Ce n'en est que meilleur ! Et le dessin est toujours aussi magnifique. Personnellement j'adore le travail de Christian Paty associé aux couleurs de Patrick Noël. Toujours aussi dynamique, toujours aussi vivant, toujours aussi fin, bref toujours aussi maîtrisé. Un ravissement et un excellent moment de lecture qui pour sûr m'a emmené loin de mon univers habituel ! Tout ce que je demande à une bonne BD, un bon scénario et du dépaysement ! Tome 4 3/5 Assurément, cet album est en demi teinte. Premièrement, j'ai trouvé le scénario souvent poussif et je me suis surpris à quelques reprises à trouver que cela trainait en longueur. L'album et le scénario ne parviennent pas à rendre autant d'émotions que les tomes précédents. Je ne suis pas parvenu à rentrer dans cet album. Malgré la perte successive des camarades, on a l'impression d'un certain déjà vu, Entre "predator" et "Rambo"... Après des premières pages poussives et une dégradation de mon intérêt de pages en pages, enfin, on en prend pour notre grade pour le final. Quel retournement ! Cela nous donne une vision vraiment nouvelle de Skullface. Là, bravo pour l'imagination. Mais pas bravo pour le scénario qui une fois encore traine en longueur et se noie dans de longs monologues...Trop de cases pour trop de texte... J'ai l'impression que le mixe de l'action et des sentiments est mal réparti dans cet album. Chaque chose étant trop condensée dans certaines pages et pas assez emmélée. De plus, je n'ai pas apprécié particulièrement les dessins au style beaucoup plus classique que précédemment et beaucoup moins fin. Le trait est plus grossier, les visages apparaissent plus déformés (mais c'est son style et il a le droit ; moi je n'aime pas !), même si la mise en page et les angles de vues sont bien maîtrisés et plutôt sympathiques et agréables. Suffisamment en tout cas pour relever le niveau général du dessin. Et puis les couleurs cette fois ci ne passent plus inaperçues. Trop informatisées, j'ai eu du mal avec elles. Si la Jungle Dakoïd est bien dessinée, si les nuances et les tons sont bons, en revanche, le grain de l'écorce des arbres par exemple manque de vie, de naturel, les éclaboussures d'eau semblent irréelles... Je suis surement un peu dur. D'autres apprécieront surement, mais moi ce n'est pas ma tasse de thé... Tome 5 2,5/5 Je cherche. Je cherche encore un intérêt à cet album là, dans le contexte de cette série là... Cette histoire n'a aucun intérêt autre que d'être une histoire supplémentaire dans l'univers de Kookaburra. On apprend que les méchants sont méchants, que les gentils sont gentils. Aucune surprise de ce coté là. Non, il faut aller chercher plus loin dans la trame de fond du scénario afin d'attraper quelque chose pour alimenter le moteur. Psychologie mauvaise et sans saveur, histoire d'action un peu trop brouillonne. Et cela vient aussi surement du dessin de Ludolullabi. Que je n'appréciais déjà pas à la base en l'ayant découvert par la série World of Warcraft. Dessin souvent extrêmement dynamique, mais oubliant parfois la lisibilité. Son trait est souvent épais, jouant énormément avec les ombres et les grandes zones noires. Il use et abuse de plan serré afin de garder le mystère et finalement on ne voit rien, ne comprend rien et moi ça me gâche mon plaisir. Pourtant, allez, je l'avoue, dans cet album, Ludolullabi a réfréné ses ardeurs. Son dessin m'a surpris en étant plus clair, plus lisible que ce que je connaissais de lui. Certes ses personnages sont toujours anguleux, avec une grosse influence manga, mais ça passe plutôt bien. Ca passe plutôt bien, surement grâce à la très bonne mise en couleur. Bon OK, je n'aime pas habituellement ce genre de mise en couleur, mais avec le dessin de Ludolullabi, ça arrive tout de même à relever le niveau... Je suis méchant. Oui, je n'aime pas ce dessinateur décidément, et je m'en excuse auprès de lui d'être aussi négatif. Mais je sais aussi que d'autres que moi l'apprécient énormément. Il faut de tout pour faire un monde... Tome 6 3,5/5 Nettement mieux. Si nous n'apprenons rien sur un personnage central de la série mère Kookaburra, en revanche, nous plongeons dans la culture Dakoïd. Et nous nous régalons. Le scénario et ces conséquences sont très bien mené et franchement intéressant. Le serment Dakoïd est un bon tome de la série dérivée. Seuls reproches, peut-être ai-je eu du mal à m'attacher réellement aux personnages. Un manque d'affectif qui malgré tout nous fait lire tout cela avec un certain détachement. La fin, comme bien souvent mélange plus habilement émotion et action. D'ailleurs il y même quelques scènes émotionnelles très riche. Mais cela ne suffit pas mener cet album au summum. Il restera un bon tome, sans plus. La découverte du secret Dakoïd, me fera relire surement Kookaburra avec un œil nouveau. Le dessin est fort bien réalisé. Fin et nerveux. Imaginatif. Les décors sont superbes et nous emportent dans ce monde nouveau avec classe. De plus, dessiner des Dakoïd n'est pas donné à tout le monde. Réussir à apporter du caractère à ces personnages n'est pas chose donnée. Réussir à différencier chacun de ces êtres n'est pas chose donnée. C'est un peu comme réussir à différencier deux chimpanzés (sans dénigrer aucunement les Dakoïd !!!). Et puis, les couleurs sont superbes et contribuent largement à la qualité graphique. Les ambiances sont bien distinctes, il est facile de comprendre en un coup d'œil quand l'on change de zone, de repérer en fonction des tons et des teintes si l'on parle de 'méchants' ou de 'gentils' (tout dépend d'où on regarde !) et la mise en couleur est variée. Jamais d'aplat, mais toutes les zones sont travaillées, les armures Dakoïds présentes maintes nuances et décorations. Bref, vraiment joli. Tome 7 4/5 Après le diptyque sur les filles de Lilith, cet album est sans aucun doute le meilleur ! Nous replongeons dans le cœur de ce qui a fait la série mère Kookaburra, l'origine des enfants de la prophétie. Le scénario est relativement simple, mais le fond est tout de suite prenant avec une entrée en matière et une première page avec une mise en page et des couleurs alléchantes. La suite est parfaitement menée, oscillant entre amour, chasse, mystère, homme noir, seigneur sorcier et drame. Un mélange parfaitement orchestré et réalisé qui m'a fait traverser les pages avec une vitesse impressionnante. Je ne me suis pas vu arriver à la fin ! Suivre l'arrivée et l'origine de Myra est un régal, et là encore, je me dis qu'il va me falloir rapidement relire les premiers tomes de Kookaburra afin de remettre tout cela et découvrir la série avec un œil nouveau. Le trait est fin, dynamique, les cadrages et la mise en scène est parfaite, mais je n'aime pas trop le manque de précision dans les corps et les visages, un peu trop de déformation me donne l'impression d'être à la fête foraine et de me promener dans le labyrinthe aux miroirs déformants… J'ai pourtant apprécié les monstres, vraiment affreux. Les couleurs informatiques sont aussi mitigées, mitigées parce que je les ai remarquées. Mais cependant, elles jouent à plein leur rôle et permettent de vraiment donner de la vie aux décors enneigés de la planète, parce que l'utilisation de la palette entière permet de jolis contrastes et que finalement je les ai vite oubliées. Preuves qu'elles s'intègrent parfaitement à l'histoire et au scénario. Tome 8 2,5/5 Après un album extrêmement intéressant qui nous plongeait de belle manière dans l'origine de l'un des enfants de la prophétie, ici nous avons la même idée de base, découvrir les parents d'un autre enfant. Pourtant le résultat est complètement différent. La manière de raconter est différente, le lieu est différent (une planète enneigée et intimiste, contre une bataille spatiale entre maintes unités) les caractères sont différents, les émotions sont différentes. Et ici, clairement j'ai moins apprécié. Avec un personnage centrale bravache et fièrement militaire, courageux mais avec toute l'arrogance d'une personne hautement intelligente, légèrement prétentieuse mais hyper douée, il est difficile de s'attacher à un tel personnage qui lui-même mais une réelle distance dans ses sentiments. Pourtant, on le vante comme sachant faire régner une ambiance de confiance mutuelle avec son équipage. Mais il sait marquer son rang et tenir ses distances… Il manque une pointe de sentiment dans tout cela. Et puis le dessin correct ne m'a pas passionné. Trop d'imprécisions dans les visages et dans les corps. Pourtant, je ne peux qu'encourager le dessinateur et le coloriste qui montrent malgré tout de belles choses et qui rendent la lecture de cet album plutôt agréable. Sympa uniquement pour le fond de l'histoire qui pourrait se résumer en deux phrases. Pour le reste un manque d'originalité certains. Tome 9 3,5/5 Un album plutôt bon dans la série même si je trouve son intérêt limité. Pourtant je l'ai plus apprécié que le précédent surement parce que le mélange des émotions et sentiments est mieux géré et mieux orchestré. IL y a une plus grande pointe de drame qui donne plus d'humanité de de vie à cet album. Les trois clans engagés dans cet album apportent chacun des éléments bien distincts et ont chacun un intérêt certain. La fin de l'album est surprenante et clos l'album de belle manière. Un scénario bien construit, suffisamment original et des personnages aux caractères intéressants, variés et bien utilisés on provoqués mon intérêt. Peut-être aussi les multiples références ont-elles joué avec mes souvenirs et fait pencher la balance du bon coté ! Le dessin malgré quelques légères imprécisions et des couleurs informatiques trop voyantes sont malgré tout de très bonnes factures et nous plonge avec facilité dans cet univers.
« Universe » permet à différents auteurs d’apporter leur touche pour développer l’univers « Kookaburra », tout en conservant l’esprit de la série d’origine. Le résultat est d’un niveau variable selon les albums, mais l’ensemble est plutôt réussi. Ainsi, on va pouvoir en apprendre davantage sur le secret du Sniper, sur le passé de Taman Kha, de Skullface ou encore de l’Enclume, sur la race des Dakoïds … Dans l’ensemble, l’esprit est là et chaque tome apporte un petit quelque chose. Plus particulièrement, j’ai beaucoup apprécié le 6ème tome sur les Dakoïds et j’ai moins aimé le 7ème tome qui porte sur Myra. Au niveau des dessins, on reconnaît, dans la plupart des albums, les graphismes chers aux éditions Soleil. Dans l’ensemble, le résultat, sans être exceptionnel, est bon et on parvient à reconnaître sans problème les différents protagonistes imaginés par Crisse. Encore une fois, la palme revient au 6ème tome dessiné par les frères Péru qui parviennent à un superbe résultat et qui confirment tout leur talent. Cette série est donc à posséder pour ceux qui ont apprécié la série mère. Pour les autres, ils peuvent passer leur chemin.
"Kookaburra Universe" rassemble tous les ingrédients d'un grand univers de science-fiction. Certes c'est piqué sur Star Wars, Dune... mais on peut en faire du neuf avec un univers entier... La preuve le Tome 1 ! Malheureusement, je trouve ce cycle très détérioré à partir du tome 2. Pour deux raisons : 1) Le thème des jumeaux dure trop longtemps à mon avis. 2 tomes c'est trop. Et en plus leur guerre privée est contradictoire avec leurs retrouvailles... et beaucoup trop privée par rapport à un vaste univers qui voulait respirer... 2) Le dessin des personnages féminins est horriblement vulgaire. Ce n'est pas seulement les Amazones, puisque cela concerne aussi la pirate du tome 1, qui détériore déjà sérieusement un tome par ailleurs très correct. Mais comme à partir du tome 2 il n'y a presque plus que des Amazones... Bon en plus quelques détails ici ou là qui font un peu niaiseux, comme la tronche des "chevaliers sorciers"! Je sais pas s'ils mangent trop de croquettes ou pas, mais faudrait vérifier si leurs formules magiques c'est pas "waf waf"... mdr... En plus quand on les appelle à l'aide ils répondent "Rien n'a d'importance. Ni la confusion, ni l'anéantissement. Nous ne pouvons vous aider." Sans commentaires... Tout cela me laisse une étrange impression d'un univers grandiose, volontairement contrarié par la volonté d'y insérer des personnages médiocres, limités, minables à la limite, voire agaçants de vulgarité. NOTE SPECIAL TOME 04: Dessin singulièrement détérioré. Il faut faire des efforts volontaires pour dégrader les visages à ce point-là. Gros efforts pour dégrader le scénario de science-fiction en un film de soldats américains dans la jungle. Monstres ridicules et "predatoresques". Hum hum ça sent le sous-comic américain à plein nez... Conséquemment et officiellement, je descends ma note de 2 à 1/5. NOTE SPECIAL TOME 05: On confirme l'effort pour transformer une série de science-fiction en histoires de fantassins américains sur terre (genre "Aaargh ça pète de partout mon colonel Aargh...", "Aargh Pete il a crevé dans mes bras, j'aurai leur peau à ces salauds Aargh"....). Quant au dessin, une évolution vers le style Soleil, c'est à dire un curieux mélange de grand professionnalisme et de grande imbécilité. Beur beurk beurk. Sinon, les message de l'histoire c'est "les adultes y sont méchants et les enfants y sont gentils"? C'est ça? J'ai bien pigé?
En général, je ne suis pas grand amateur des séries dérivées ou des reprises qui atteignent rarement le niveau de la série mère. Le premier opus tend a confirmer mes préjugés avec un scénario de Crisse simplet dévoilant un peu du passé du sniper et un dessin de Mitric peu convaincant, trop proche de celui de Crisse (sans parler des couleurs fades). Heureusement, les deux albums suivants (formant une histoire complète) ont étés confiés à Ange et Paty pour imaginer le passé de l’Amazone. Le résultat dépasse ce qu’on pouvait espérer. Le récit est riche et la narration bien rythmée, rendant la lecture très prenante. Le trait de Paty est quant à lui précis et détaillé. On peut toutefois regretter le manque de variation des cadrages. Bref, série dérivée de qualité inégale mais à ne pas bouder! Tome 1 : Tomes 2 et 3 :
"Kookaburra Universe" est une série de one shot gravitant autour des personnages de Crisse de la série Kookaburra. • TOME #1 - "Le secret du sniper" : Pour ce premier tome, en bon père, c’est Crisse qui lance la machine avec une histoire qui traite de l’enfance de Dragan, le héros de la série mère. Et très paradoxalement, c’est l’histoire à laquelle j’ai le moins accroché. Au dessins, Mitric se débrouille bien même si ce n’est pas mon dessinateur préféré sur cette série. Et petit détail, je n’aime pas les nez de ses personnages : trop gros. Les couleurs de Noël, ça va, mais je les trouve tout de même un peu trop pâlottes. • TOME #2 et #3 - "Taman Kha" + "Mano Kha" : Cette histoire d’Ange, se déroule sur deux tomes. Elle nous dévoile la période de l’enfance jusqu’à l’age adulte de Taman Kha, la sublime amazone de Kookaburra, et son amour haine envers son frère Mano Kha qui après avoir été mal traité (comme tous les males des amazones), se venge et s’enfuit. Ce scénar est essentiellement basé sur les sentiments et la psychologie des personnages. Les dessins de Paty sont très jolis et ses amazones sont magnifiques. Les couleurs de Noël collent parfaitement aux dessins. • TOME #4 - "SkullFace" : Cette histoire de Gaudin est ma préférée jusqu’à présent. J’aime beaucoup le renversement de situation du dernier tiers du tome concernant les révélations faite sur SkullFace. Je ne m’y attendais pas du tout. Au dessin Briones s’en sort très bien. J’aime bien. A noter un style très différent à ce qu’il a déjà fait précédemment beaucoup plus "clair et simplifier" qui pourrait déranger certains lecteurs. Je préfère son SullFace à celui de Crisse. A la couleur, c’est Lamirand et c’est très chouette, même si par moment, je trouve que c’est un peu trop vif et brillant. • TOME #5 - "Les larmes de Gosharad" : L’histoire de ce tome relate les faits d’une mission de Dragan Preko, qui à cette époque n’était encore qu’un jeune Sniper des forces armées de l’alliance terrestre. Le scénario de Tackian et Miquel, se déroule très bien jusqu’à la moitié de le l’album, après je suis un peu déçu par la tournure des évènements SPOILERS avec cette histoire de réalité virtuelle FIN SPOILERS qui m’a un peu embrouillés. Le dessin de Ludolullabi est très beau. Le visage de ses personnages est très largement inspiré du style manga. L’environnement, le cadrage et la mise page des planches ont un aspect très comics. Cependant, je trouve que certaines scènes de combats sont difficiles à suivre mais ça vient sûrement de l’apparence fantomatique et insaisissable de l’ennemi auquel doivent faire face les Snipers. Les couleurs de Lamirand sont exceptionnelles, à couper le souffle. J’adore ses tons tantôt verdâtre, tantôt orangé, bleuté… sans vouloir rouvrir le débat « coloriste auteur ou pas », moi, je dis que sur cet album là, il n’y a pas photo, les couleurs ne sont pas qu’un petit faire valoir... • TOME #6 - "Le serment Darkoïd" : C’est Mitric, devenu directeur de collection pour la série, qui scénarise ce tome. L’histoire met à l’honneur les Dakoïds, les plus féroces guerriers de l'univers. Les Amazones semblent avoir trouvées une faille qui pourrait mettre fin l’hégémonie de cette race: un secret gardé depuis l'aube de la civilisation Dakoïd. Cet album est assez intéressant car on en apprend plus sur les terrifiants méchants de la série mère. Ils apparaissent nettement plus humain et sensible. Ils ont une histoire, des coutumes et un secret. Les dessins et les couleurs des frères Olivier et Stéphane Péru sont très jolis, ils rentrent parfaitement dans le moule Kookaburra sans pour autant jouer les photocopieurs. Les femmes Dakoïdes sont belles pour des monstres, les guerriers en imposent vraiment (mais il ne faut pas forcément se fier aux apparences, je n’en dirais pas plus ;)) Les effets spéciaux (si on peut utiliser ce terme en BD) rendent très bien.
J’avais pas mal d’a priori avant de commencer cette BD. Moi, les histoires parallèles pour faire du volume ne m’enchantent pas trop. Mais là je dois me raviser ! Le premier tome est, certes, fort bien dessiné, bien que différent du dessin de Crisse, il n’était donc pas évident de reprendre le flambeau. Cependant, le scénario ne pouvait pas être à la hauteur de la série principale, comment ne pas être un peu déçu, surtout étant donné la date de parution du dernier "Kookaburra" (oui, j’ai découvert cette BD en 2001, donc la série principale était en stand-by). De plus, on ne reconnaît pas vraiment notre cher sniper plein d’humour et tellement indépendant. Mais là, je dois avouer que les tomes 2 et 3 sont excellents. Un dessin très propre et vraiment soigné et surtout un scénario génial. On est scotché à sa BD, captivé par ce duel fraternel impitoyable. De plus, les deux tomes sont graphiquement très réussis et ne font qu’augmenter le plaisir de lire ces BD. Par contre, on devient impatient de lire la suite, donc messieurs les auteur, dessinateur et coloriste …… VITE !
L'origine des personnages qui peuplent le monde du Kookaburra, voilà qui est attrayant, et surtout réussi. Tome 1 : L’histoire d'un homme que l'on croyait presque sans passé, et dont on voit les facettes cachées telles que le sentimentalisme, l'amour envers ses frères et soeurs, et envers Raïsha. En plus on comprend mieux comment un as comme lui est devenu borgne. Le dessin est raffiné et joli. Tome 2 : Taman kha nous y est dévoilée dans toute sa relation fusionnelle avec son frère Mano, dans un monde où l'homme n'est pas le bienvenu. Le scénario est bien léché mais manque un peu d'action (peut-être avec le tome 3). Là aussi le dessin est bien.
Bof... J'ai lu hier soir le tome 1 et j'ai eu l'impression de lire là une sous-série. Le sentiment premier qui m'a frappé, c'est cette impression de lire une BD pour gamins. Le scénario est tout simpliste, bourré d'incohérences et de raccourcis scénaristiques. Tout est fait pour que l'histoire soit simple à raconter, même s'il y a des invraisemblances. On retrouve l'habituel groupe de gamins héros, avec la jolie fille, le beau brun aventureux et le "p'tit génie à lunettes". Et sans se poser de questions, ils parviennent à piloter un vaisseau de plusieurs milliers de tonnes et à le faire se poser en catastrophe sur une planète, ils parviennent ensuite à eux trois à survivre sur une planète de glace et en plus à éduquer plein de petits enfants qui viennent de naître. Puis vient le gentil soldat un peu méchant quand même qui prend le héros sous son aile après l'avoir traité en ennemi sans que le scénario puisse expliquer pourquoi, les affreux pirates avec bien sûr une fille canon à leur tête, un combat au sommet contre la méchante pirate où une unique blessure tombe pile au bon endroit pour dévoiler ce qu'il faut dévoiler, etc. Bref, un scénario qui ne se prend pas la tête et prend le lecteur un peu pour un idiot. De même, au niveau de la mise en page et de la narration, j'ai trouvé ça raté. Les scènes d'action sont dures à suivre, il faut parfois s'accrocher pour suivre certains dialogues ou bien pour trouver l'ordre des cases. Dans les scènes d'actions, on a l'impression qu'il manque des cases pour expliquer comment untel a pu dégainer l'arme qu'il a en main, qu'est-ce qu'il s'est passé pour qu'ils arrivent à cet endroit... Tout est fait pour condenser et ne montrer que le spectaculaire dès que l'action intervient, c'est vraiment trop téléphoné. Alors bon, la lecture n'était pas trop désagréable, mais beaucoup de détails m'ont gâché mon plaisir et en y repensant, j'ai vraiment l'impression que Kookabura, c'est pour adultes et adolescents, et Kookabura junior, c'est pour... les juniors. Le seul ennui, c'est que ça a le prix d'une BD adulte et que ça se classifie comme tel. Addendum : Après lecture du tome 2, finalement, la série remonte un peu dans mon estime. En effet, celui-ci est un peu plus adulte et surtout beaucoup moins manichéen que le premier. Le dessin y est agréable et l'histoire intéressante. Bref, un meilleur avis sur ce tome que sur le précédent, même si ça reste toujours un type de série "additif" par rapport à Kookaburra, et que ce n'est pas le genre de BD que personnellement j'achèterais. Le tome 3 se révèle dans la même lignée. Pas vraiment une histoire ni un dessin que j'adore, mais c'est pas trop mal globalement. Ca se lit. Idem, le tome 4 m'a bien plu sans pour autant marquer plus que cela ma mémoire.
Bien sûr, on est en dessous de la série principale, mais le niveau reste très correct. Il faut dire qu'avec un background comme cela... Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, les auteurs s'en tirent plutôt bien dans un exercice (série satellite) réputé difficile. tome 1: le sniper Bon, scénario bon enfant, on retrouve un peu (un peu seulement) l'humour de la série principale, bien que le ton soit plus serieux, épique. L'ensemble reste très acceptable, malgré le final un peu trop mélodramatique à mon goût. tome 2 et 3: l'amazone Là, franchement, c'est digne de la série principale, l'humour en moins. Ange et Paty nous démontrent que la reprise d'un back ground peut donner de fort belles réalisations. Les dessins sont beaux, même s'ils sont très différents de ceux de Crisse. Et cotè scénario, vraiment bien, avec une belle montée en puissance sur les deux tomes et un final dramatique et très convaincant. Vraiment, deux tomes superbes. Seul petit bémol, l'humour, présent en permanence dans "Kookaburra", semble un peu faire défaut dans Kooka Universe.
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