Le Monde de Maliang
Maliang, dessinateur en herbe se voit un jour offrir un pinceau magique, tout ce qu'il dessine avec devient réel...
Chine Les petits éditeurs indépendants
La Chine ancienne. Maliang travaille dur avec son grand-père qui est bûcheron. mais Maliang a une autre passion que le bois, c'est le dessin. L'intérieur de leur petite maison est d'ailleurs toute tapissée des dessins de Maliang faits directement sur les murs, car ils n'ont pas assez d'argent pour s'acheter du papier. Mais Maliang s'en moque du papier, il dessine n'importe où et il est très doué. Un jour un jeune riche et arrogant de son âge le met au défi de faire un plus beau dessin que lui, qui a la chance d'avoir du papier. Un vieil homme alors présent lui prête son pinceau pour relever le défi. Maliang gagne haut la main ce concours et le vieil homme lui offre le pinceau en récompense. mais il le met en garde en lui délivrant un grand secret : « dessine ce que tu veux, mais fais bien attention car tes dessins prendront vie ! »...
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Date de parution | 21 Octobre 2010 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
Les avis
Le monde de Maliang est un conte assez gentillet qui bénéficie d'une qualité graphique assez remarquable à commencer par la colorisation. Il est vrai que cela s'adresse tout particulièrement à la jeunesse. On fait un voyage dans le Chine ancienne qui connaissait également des inégalités flagrantes. Maliang est issu du petit peuple mais il possède des compétences indéniables comme celle de dessiner. Par la suite, la magie va l'aider à réaliser ses rêves. Pour autant, le pinceau va attirer bien des convoitises et nous voilà embarquer pour une grande aventure. C'est un beau conte exotique qui ne manque pas d'attrait. La lecture est très facile en raison de la destination de son public. Cela introduit également de belles valeurs. Pas de risques pour nos enfants !
La couverture m'a tapé dans l'oeil quand je l'ai vue, et son côté à la fois innocent et poétique m'a incité à ouvrir l'album. Comme le souligneront d'autres, l'histoire est d'une grande simplicité, ce qui fait souvent la force des contes, comme ceux que l'on retrouve dans la tradition chinoise en particulier. Le déroulement du récit n'offre pas de surprise particulière, mais il est bien mené, et c'est avec un plaisir non dissimulé que l'on continue à tourner ces jolies pages. Le personnage de Maliang n'est pas inintéressant, ce n'est pas un enfant au caractère exceptionnel, mais simplement un coeur pur, un petit garçon malin qui a envie de vivre tranquille. Le second tome revient un peu sur cette nature, proposant une pause -relative- dans l'aventure effrénée que constitue l'histoire. On y a en quelque sorte une transition entre les éléments introduits dans le premier tome (le rat, la montagne d'or...) et un autre récit. C'est bizarre, j'ai eu l'impression que la pagination était plus élevée qu'au premier tome, mais non, seulement 46 planches ; c'est peut-être la forte densité de ce deuxième tome qui m'a fait cette impression. "Seulement" traducteur sur le premier tome, Fuat Erkol signe le scénario sur le second, avec son complice Christian Simon. Le récit s'éloigne d'ailleurs de la forme du conte pour prendre une allure de récit d'aventure, une aventure ma foi menée de belle façon. Avec toujours ce dessin de Yang, qui est vraiment très très beau, je me suis surpris à regarder à nouveau certaines planches une fois l'album refermé. Il y a un mélange entre Segrelles et Vink, pour citer les deux auteurs qui me viennent à l'esprit sans réfléchir. La colorisation informatisée ne me gêne pas plus que ça, je pense que le côté terne est justement voulu pour ne pas créer une atmosphère trop enfantine, trop pétante. Dans ce monde un peu fantasmagorique, les auteurs veulent garder un peu de sobriété, de réalisme, au moins visuel. Dans le troisième tome le récit se poursuit, et il semble bien que ce soit une aventure plus longue qu'initialement prévue par Liu Yang. Il n'est d'ailleurs plus aux pinceaux, remplacé par Fabrizio Cosentino, dans un style très différent, au dessin plus plat, moins travaillé à première vue, bref, assez différent. Les amateurs de la première heure risquent d'être un peu désarçonnés par ce changement. Côté histoire c'est un poil poussif, les personnages semblent piétiner, même si les enfants découvrent un troisième objet magique, qui ouvre de nouvelles perspectives aux scénaristes. Pour que la série garde son charme, il va falloir, je pense, revenir peut-être un peu plus vers le côté "conte chinois", et ne pas trop aller vers du réalisme. L'avenir nous le dira ! Dans le quatrième tome, le dénouement est proche. Nous avons l'apparition d'un nouvel objet magique, et les masques commencent à tomber. Tous les personnages sont rassemblés pour une épreuve finale, qui va les amener à rencontrer leur destin, sans doute dans le tome 5. Pour l'heure les fils narratifs et les histoires de chacun des enfants sont à peu près bien liés, j'ai hâte de lire la conclusion. Un petit 3,5/5, réhaussé du fait du dessin de Yang dont je suis tombé vraiment amoureux.
J’ai été agréablement surprise avec « Le Monde de Maliang », je m’attendais à une lecture plutôt axée jeunesse, mais ce n’est pas le cas, certes peut-être un peu au début, vu que le personnage principal est un enfant, mais l’histoire devient plus adulte au fur et à mesure qu’elle avance. Ce premier tome se lit assez vite et pourrait se résumer en quelques mots mais il s’enrichit au fil des pages pour arriver à une chute qui pose un réel suspense et dont j’attends la suite impatiemment. Par ailleurs les personnages sont attachants et l’auteur y a mis par moments une petite touche d’humour assez plaisante. Le seul défaut qui m’a réellement gênée concerne la colorisation. Celle-ci est informatisée et bien que le résultat ne soit pas vilain en soi, pour un récit se déroulant en Chine elle manque de finesse et de détails, qui sont à mes yeux deux des qualités majeures des arts asiatiques, de plus les couleurs ne sont pas très variées et restent dans les tons verts ou gris-bleus, l’ambiance est assez triste. Cette colorisation rabaisse un peu la qualité de la bd, du coup j’ai eu un peu de mal à rentrer dans cet univers au rendu informatique froid et relativement vide. Pour le reste c’est agréable, les personnages sont expressifs, les perspectives bonnes, la Chine ancienne est bien retranscrite, même si l’on en voit que peu de choses mais elles sont suffisantes. Par contre je n'ai pas bien saisi pourquoi dans la bd le nom de l'enfant s'écrit Maliang et sur la couverture ils ont clairement écrit : Ma Liang... En deux mots, une lecture agréable et distrayante. Tome 2 Retour à la réalité et déception totale. Le premier tome s'était montré légèrement enfantin à ses débuts, mais perdait sa puérilité au fil des pages, malheureusement il régresse totalement dans cette suite. C'est d'une naïveté absolue, une bd qui mérite être estampillée "jeunesse", la surprise que réservait la chute du tome 1 est, à mes yeux d'adulte, presque ridicule, sans parler de la suite que j'ai survolée et qui se réduit aux aventures d'un petit garçon et son grand-père. Ça m'a franchement agacée tant c'est cucul. Excellente lecture pour des enfants, et c'est tout, mais pour que la note soit en accord avec cette impression il aurait fallu vendre cette série paraisse sous le label "Jeunesse", en tant qu'adulte je me sens flouée. PS : pas vu, changement de scénariste... ceci explique cela...
Quelle belle surprise que ce début de série ! Passé l'attrait de la couverture très réussie, restait à voir ce que cette BD avait dans le ventre. Et là, on se laisse prendre par la magie des légendes chinoises... Sous le trait fin et expressif de Liu Yang, nous suivons les pas mouvementés d'un jeune chinois issu d'une pauvre famille de bûcheron, qui se retrouve en possession d'un pinceau aux pouvoirs immenses... Si au début, tout semble un peu trop rigide dans cette histoire, l'intrigue se dessine et s'épaissit petit à petit. On pique notre curiosité pour nous embarquer jusqu'à un final de toute beauté et une grande frustration... A quand la suite ??? Le dessin semi réaliste de Liu Yang est quant à lui assez remarquable, même s'il fait un peu dessin animé. Il pose à merveille les contours de ce conte fantastique d'une façon très douce et posée, tout en maintenant un rythme et une narration fluide. J'ai bien aimé l'absence de cadre de ses cases. C'est assez rare pour être remarqué, et je trouve que cela met en valeur certains plans originaux, quand on sait en jouer. Et c'est ici le cas, comme par exemple avec ces cases ne représentant que du ciel, parsemées au fil l'album, qui allègent la composition des planches. Bref, un très bon premier tome d'introduction, à qui, s'il fallait faire une remarque, on pourrait reprocher cette colorisation informatique un peu trop tranchée. Espérons que la suite soit d'aussi bonne facture !
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