Batman - Arkham Asylum (L'asile d'Arkham) (Batman: Arkham Asylum)
Un Batman particulier illustré par Dave Mckean, un dessinateur issu de la bd indépendante américaine qui fait une intrusion étonnante dans le mainstream.
Auteurs britanniques Bâtiments et architectures Batman DC Comics Folie L'horreur en bande dessinée Super-héros Univers des super-héros DC Comics
Quand une émeute éclate dans l'asile d'Arkham, on se doute bien qu'il y a du Joker là-dessus. Plus de doute lorsque ceux-ci menacent de tuer le personnel soignant si Batman ne vient pas leur rendre une visite. Batman se rend donc à l'asile, mais il est loin d'imaginer les petites surprises que le Joker a prévues pour son vieil ennemi. Une seule chose est certaine : quand on pénêtre dans l'antre de la folie, on ne sait si l'on pourra jamais en ressortir tout à fait indemne.
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Date de parution | Janvier 1990 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
S’il est une chose que cette lecture a confirmée, c’est que je ne suis décidément pas grand amateur de récits de super-héros. Et la cause vient encore une fois autant du ton employé que des rebondissements proposés ou du style graphique utilisé. Le ton d’abord. Grant Morrison fait dans le mélodramatique à outrance, avec des scènes choc dans lesquelles le Joker se montre sans pitié… sauf que je n’ai jamais ressenti l’émotion espérée. Les méchants ne m’effrayent pas. Batman… bahhh, j’vais pas m’inquiéter pour lui, on sait bien qu’il gagne à la fin, donc pas la peine de nous faire croire que ouhhh lalà, comment va-t-il s’en sortir, plongé dans une telle noirceur ? Et là, j’en viens directement aux rebondissements. Les méchants, parce qu’ils sont très cons (comme d’habitude) vont attaquer Batman un à un, et Batman va les neutraliser. Comment ? la plupart du temps via une ellipse (et donc on ne verra rien). Sur cette histoire de Batman pris au piège dans Arkham se superpose celle du fondateur du célèbre asile. Et là encore, l’histoire nous est racontée via un journal intime plein d’emphase. Le début m’a plu, le milieu m’a lassé et, en définitive, je suis pas sûr d’avoir tout capté. Enfin, le dessin. Soyons clairs, Dave Mc Kean est une immense artiste. Ses planches sont des œuvres d’art… mais qu’est-ce que je trouve ça fatiguant à lire ! Les phylactères diffèrent en fonction des personnages et si j’ai bien aimé le style choisi pour Batman (en blanc sur fond noir), celui du Joker m’a épuisé. La mise en page est travaillée mais j’ai parfois passé plus de temps à chercher à comprendre un dessin qu’à lire la planche. Non, décidément, ce n’est pas pour moi. Bof, donc…
Ayant récemment découvert et surkiffé Dave Mc Kean grâce à Raptor, j'avais encore envie de goûter aux créations de l'artiste. Je voulais Cages, mais faut lâcher 60€, ça pique. Je fais travailler ma patience avec l'édition souple à 5€ de Arkham asylum. Je n'ai pas la culture Comics ni un attrait particulier pour le monde des super-héros. Mais si je devais en choisir un, ça serait Batman. Gamin, je me rappelle du dessin animé. J'ai pas du louper beaucoup d'épisodes. Et contrairement à ce que j'ai pu lire, je ne trouve pas qu'il faille savoir beaucoup plus que les bases de ce héros: il est devenu orphelin très jeune, ses parents sont morts dans ses bras et on a jamais découvert l'assassin. Et puis Joker est son meilleur ennemi. Il est donc accessible à tous. Enfin, à tous...A partir de quoi, 12 ou 13 ans peut-être? J'arrive pas à me rendre compte, mais c'est quand même bien dark. Graphiquement, ce Dave McKean m'éblouit encore un peu plus. Son dessin est à l'image de tous les personnages : torturé. J'ai tout de suite pénétré dans l'ambiance glauque, sombre et anxiogène. On ne finit pas de descendre dans les ténèbres sauvages pendant cette (courte) histoire. Et c'est bien dommage que le nombre de pages soit si limité. D'abord pour le plaisir des yeux, parce-que là franchement j'en redemande. Dommage aussi parce-que graphiquement c'est une affaire d'ambiance, et si l'évolution avait été plus lente on aurait fini pétrifié à descendre ainsi dans les abysses. Trop court aussi pour le développement du récit : il y a tous les ingrédients pour que je prenne un énorme plaisir à suivre les évolutions psychologiques des personnages, les questionnements que cela peut susciter, mais ça va trop vite pour qu'ils soient tous intéressants. Par exemple, les otages ne sont pas intéressants, même si on veut leur donner un rôle important. Je salue les différentes typo permettant d'identifier le personnage qui prend la parole. Aussi les bulles sont aérées pour profiter au maximum de l'univers graphique. Par contre, même si le texte n'est pas abondant, j'aurais aimé que le lettrage du Joker soit plus lisible. L'histoire originelle de la famille Arkham est angoissante comme il faut et se lie bien avec celle de Batman dans l'asile. Pas facile de faire du thriller en BD je trouve, mais là je dois dire que ces 2 histoires m'ont chacune mis dans un état relativement particulier. Et j'aime bien le basculement final, c'est comme un réveil en sursaut des suites d'un long cauchemar. Encore une fois, je n'ai pas pour habitude d'apprécier les comics mais j'en sors là agréablement surpris. Je suis même frustré de ne pas pouvoir profiter du récit plus longtemps, ç'aurait pu être un truc de fou avec plus de pages (et c'est le cas de le dire croyez moi). Je vous invite à lire Arkham Asylum, pas besoin de connaître grand chose à Batman, vous louperez des clins d'œil sans importance pour la compréhension du récit. Attention de ne pas l'offrir sur le chevet d'un enfant de 8 piges, ce sont quand même des cauchemars mis en pages. Ce dessin porte énormément l'histoire en lui donnant rythme, émotion et ambiance. Super moment, court mais intense. Bon, qui m'offre Cages maintenant?
Les récits de Batman dénotent dans la production des super-héros, surtout lorsqu'il s'agit d'un graphic novel comme celui-ci où les auteurs osent sortir du pur divertissement. Sur le fond et la forme, "Batman - L'asile d'Arkham" est limite exceptionnel. Le dessin de Mc Kean est fait de peintures et sied à merveille au scénario psychologique de Morrison. Ce récit exploite pleinement le côté torturé de Batman mais également de ses adersaires, le choix de placer l'histoire dans l'asile d'Arkham est idéal car la folie en est au coeur. Il faut s'accrocher pour apprécier ce one-shot, l'image et les comportements des personnages doivent être interprétés pour en extraire leurs sens. L'ensemble se tient bien mais manque de finalité sur le plan rationnel. Sur certains points, je rapprocherai ce récit à Batman - Gotham county line, moins réussi globalement. Destinée à un public de fans avertis, cette lecture est exigeante et riche pour peu qu'elle corresponde aux goûts du lecteur qui fera alors l'effort de s'y investir. Note affinée : 3.5/5
Batman, héros torturé et sombre parmi une palanquée de super héros assez lisses, revient dans un comics d'une qualité indéniable. Il est vrai que cet album peut choquer, voire déplaire de part les illustrations quelque peu brouillonnes, mais il faut vraiment s'y plonger pour apprécier cet opus. Néanmoins, cet album est-il vraiment indispensable ? Donne-t-il une nouvelle envergure au sombre chevalier ? L'histoire de ce "one-shot" est relativement simple. Le Joker appelle Batman pour lui dire qu'il a délivré tous les malades de l'asile d'Arkham et que s'il ne vient pas tout de suite, il butera les infirmiers et autres personnels de l'asile psychiatrique. Notre héros s'y rend et il va devoir passer des tests et sonder le plus profond de son âme pour en ressortir vivant. Voilà un scénario intéressant qui promet quelques scènes savoureuses. Si l'histoire reste simple, on a en parallèle l'histoire d'Abraham Arkham, fondateur de l'asile et de son histoire de fou, déchéance et descente aux enfers d'un homme qui ne souhaitait que guérir les malades mentaux dangereux. Le parallèle entre les deux histoires est relativement malin, il met en avant les sombres secrets de Batman et la folie grandissante du médecin. Certains passages sont forts comme le combat contre Killer Croc avec l'histoire du psychiatre en fond, ou encore l'association des mots, épreuve que doit passer le dark knight. Au final, le scénario se révèle bon, dur et solide pour un héros loin d'être sage et propre comme la plupart des super-héros DC Comics. Les dessins et les illustrations sont très réussis. En effet, le travail est juste en total accord avec le scénario et la mise en abîme du héros et des méchants. C'est sombre, torturé, dérangeant, parfois même hypnotique. Le dessinateur a fait un réel effort de concordance avec le scénario et on voit un grand travail d'équipe. D'ailleurs, cet album m'a fait penser à un album jeunesse dont le scénario est signé Neil Gaiman et on peut voir que le dessinateur est habitué à travailler avec lui. La mise en abîme est remarquable, la détresse et la tristesse sont palpables et le mal être nous envahit au bout de quelques pages. Malgré cela, on ne peut détacher les mains et les yeux de ce livre jusqu'à la fin tant il est réussi, ingénieux et osé. Finalement le noir sied très bien à Batman et son aspect psychologique demeure le plus intéressant à la place des combats contre des super méchants. Une belle réussite et un album que je conseille fortement!
L’asile d’Arkham. J’avais beaucoup entendu parler de ce « one shot » un peu particulier de ce bon vieux Bruce. Je l’ai acheté dans un magasin spécialisé en BD et j’ai demandé au vendeur ce qu’il en pensait : « le meilleur Batman de tous les temps ». Vous vous en doutez il ne m’en a pas fallu plus pour le dévorer en rentrant chez moi. Petite précision, j’avais déjà joué au jeu « Batman : Arkham asilym » qui se base sur le scénario de la BD (je connaissais donc « la fin » bien que ce ne soit pas le but de cette BD). Sans spoiler, Batman se rend dans l’asile d’Arkham qui est depuis peu aux mains des criminels qu’il renferme (pour la plupart des ennemis de Batman). C’est leur seule exigence. Batman est accueilli par le Joker qui lui propose de rendre visite aux différents détenus qui désirent le voir. Dès la première planche, on entre dans l’esprit de l’histoire. Les illustrations (ou devrais-je dire les peintures) transpirent la décadence mentale, le traumatisme, la folie. Le scénario est bidon car il est prétexte à une introspection. Batman ne va pas voir ses pires ennemis mais bien ses démons intérieurs. Pour au final trouver une place parmi eux, les gens masqués, détraqués et psychotiques. L’idée de similitudes entre le héros et les vilains est assez novatrice même si le concept fut développé dans l’excellent Batman - The Killing Joke (Rire et Mourir/Souriez !) du génialissime Allan Moore. Toutefois, le développement est un peu léger selon moi. Les vilains ne sont pas introduits, des détails dans l’image ne sont compréhensibles que par ceux qui connaissent déjà le vilain et leurs apparitions respectives ne durent pas longtemps (certains une double page tout au plus). Cependant l’évolution du questionnement du justicier est d’une part très structurée et d’autre part dynamisée par des flashbacks du créateur de l’asile ce qui permet une respiration et qui renforce la trame principale. Pour ma part, ces flashbacks sont vraiment très bien faits et créent à eux seul un certain suspens (ce qui est rare pour une histoire de second plan). Pour en revenir aux illustrations, elles m’ont littéralement subjugué. Le sombre, le noir, le désespoir, tous ces ressentis sont illustrés par de la couleur flash ; je n’avais encore jamais vu une atmosphère glauque retranscrite par des codes de couleur aussi clairs (il y a quand même aussi une bonne dose de noir et de gris). Dans l’ensemble, à lire une fois mais à regarder plusieurs fois.
J'avais entendu du bien de ce Batman et je voulais absolument le lire même si le dessin ne me plaisait pas du tout. Heureusement, je me suis habitué au fil des pages et à la fin je trouvais que c'était ce style qu'il fallait à cette histoire ! Pour ce qui est du scénario, je l'ai bien apprécié. Le récit est bien mené et c'était moins compliqué que ce que j'imaginais. Toutefois, je m'attendais à quelque chose de mieux et j'ai été un peu déçu en refermant l'album. Si l'histoire du fondateur d'Arkham est excellente, j'ai trouvé que celle de Batman était un peu trop simple. Il ne fait que se promener dans l'asile et rencontrer plusieurs de ses ennemis et certains dialogues sont un peu trop convenus à mon goût. Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus profond.
L'asile d'Arkham est un ovni. Cette bd est très originale et ne plaira pas à tout le monde, le "dessin" étant assez particulier je recommanderais à tout acheteur potentiel de feuilleter la bd avant de l'acquérir. Le scénario est assez basique mais efficace. Toutefois l'ensemble se lit un peu trop vite à mon goût. L'histoire d'Arkham aurait pu être mieux exploitée, on a l'impression à la lecture de lire un résumé d'une bd. Bref, une bonne bd mais un peu décevante et qui aurait mérité un traitement plus long.
Je ressors relativement mitigé de cette lecture. Le scénario se révèle finalement très léger. Batman se rend à Arkham parce que ses pensionnaires en ont pris le contrôle. Là-bas, il rencontre bien entendu de nombreuses connaissances, à commencer par le Joker. En parallèle, l’on découvre l’histoire d’Amadeus Arkham, fondateur de l’asile éponyme. Graphiquement, c’est souvent flou et toujours très sombre, ce qui colle parfaitement à l’ambiance cauchemardesque du récit. Le personnage de Batman est incroyablement torturé (une fois n’est pas coutume ;)). Différents personnages dont je dois bien avouer que j’ignorais tout ont l’occasion d’intervenir tour à tour dans l'histoire. Aussi suis-je sans doute passé à côté de quelques références. Je pourrai relire cet album quand je serai plus familier avec l’univers de Batman, mais je crois que je serai toujours aussi partagé... À lire par curiosité, si vous êtes un inconditionnel du Dark knight.
Batman : L'asile d'Arkham est avant tout quelque chose ressemblant à une folle expérimentation, mélangeant peintures, dessins en noir et blanc, photos, et autres assemblages en tout genre. On est, dès le début, totalement charmé par un style sombre et violent, sans pour autant tomber dans la gratuité. Au départ, je restais sceptique par rapport à la lisibilité de l'oeuvre, mais McKean a réussi le tour de force d'inclure dans cet ouvrage une simplicité de lecture incroyable, tout en y instaurant une image d'une grande complexité. On retrouve donc un Batman tourmenté, qui redoute de tomber dans la folie dans laquelle le Joker tente de l'amener. En parallèle, nous suivons l'histoire du créateur de l'asile, via son journal intime. Les deux histoires se complètent à la perfection, et nous rencontrons donc un Batman plus tourmenté que jamais. Et comme toujours, le Joker est savoureux... Seul bémol : on y voit beaucoup de vilains que Batman a envoyé en prison, et pour quelqu'un n'ayant pas suivi les aventures de Batman, il est dur de tous les reconnaître, d'autant plus qu'ils ne sont pas tous nommés dans l'aventures. De plus, quelqu'un n'appréciant pas le style graphique qui diffère énormément du comic de base ferait mieux de le feuilleter avant l'achat. Je noterai également le prix, qui est tout simplement remarquable pour une édition de cette qualité. En conclusion, ce Batman est un ovni graphique, et fait preuve d'un scénario remarquable, original, et avec la folie nécessaire à tout bon Batman. Je met 4/5, mais c'est un 4 vraiment à la limite du 5. Un incontournable pour tout fan de Batman, et aussi pour quelqu'un recherchant une certaine originalité graphique dans une bande-dessinée !
J’adore le personnage de Batman, et je suis fan du dessin de Dave McKean, « L'asile d'Arkham » représente donc pour moi un mariage parfait entre ce personnage sombre et tourmenté et le dessin tellement particulier de McKean. Et de ce coté là, je ne suis pas déçu, ce dernier colle parfaitement à l’univers de Gotham, et je trouve cet album envoutant et graphiquement magnifique. Par contre je n’ai pas totalement accroché au scenario. L’idée de base me plait pourtant. J’aime les épisodes de Batman qui comparent l’excentricité d’un homme qui s’habille en chauve-souris à la folie des super méchants de Gotham, le Joker en tête. Je trouve aussi intéressant de se pencher sur cet asile qui passe d’habitude au second plan, et de découvrir son passé, son histoire, de le présenter comme un personnage à part entière. Mais j’ai trouvé l’histoire un peu poussive (amateurs d’action, passez votre chemin)… un peu trop amenée, voire sans surprise pour le fan assidu de Batman que je suis. Le message est intéressant, mais pas nouveau. De plus je trouve l’intrigue invraisemblable. Le fait que le personnel de l’asile ait décidé de rester de leur propre volonté pour s’occuper de leurs malades me semble surtout être une grosse ficèle scénaristique pour « fournir » des otages aux Joker et justifier le fait que Batman doit se prendre à son jeu. Un autre passage m’a également dérangé vers la fin : Batman n’arrive pas à se défaire d’un adversaire pourtant bien faible, ce qui amène un autre personnage à commettre l’irréparable. Je n’en dis pas plus pour ne pas gâcher, mais encore une fois j’ai trouvé la ficelle un peu grosse, et ça résume finalement bien mon impression après lecture : un superbe dessin, une bonne histoire de Batman, mais qui m’a paru un peu poussive et artificielle. A découvrir quand même, à condition d’être fan du personnage.
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