Batman - Arkham Asylum (L'asile d'Arkham) (Batman: Arkham Asylum)

Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 14 avis)

Un Batman particulier illustré par Dave Mckean, un dessinateur issu de la bd indépendante américaine qui fait une intrusion étonnante dans le mainstream.


Auteurs britanniques Bâtiments et architectures Batman DC Comics Folie L'horreur en bande dessinée Super-héros Univers des super-héros DC Comics

Quand une émeute éclate dans l'asile d'Arkham, on se doute bien qu'il y a du Joker là-dessus. Plus de doute lorsque ceux-ci menacent de tuer le personnel soignant si Batman ne vient pas leur rendre une visite. Batman se rend donc à l'asile, mais il est loin d'imaginer les petites surprises que le Joker a prévues pour son vieil ennemi. Une seule chose est certaine : quand on pénêtre dans l'antre de la folie, on ne sait si l'on pourra jamais en ressortir tout à fait indemne.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1990
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Batman - Arkham Asylum (L'asile d'Arkham) © Urban Comics 1990
Les notes
Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 14 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

08/06/2002 | ArzaK
Modifier


Par Ems
Note: 3/5

Les récits de Batman dénotent dans la production des super-héros, surtout lorsqu'il s'agit d'un graphic novel comme celui-ci où les auteurs osent sortir du pur divertissement. Sur le fond et la forme, "Batman - L'asile d'Arkham" est limite exceptionnel. Le dessin de Mc Kean est fait de peintures et sied à merveille au scénario psychologique de Morrison. Ce récit exploite pleinement le côté torturé de Batman mais également de ses adersaires, le choix de placer l'histoire dans l'asile d'Arkham est idéal car la folie en est au coeur. Il faut s'accrocher pour apprécier ce one-shot, l'image et les comportements des personnages doivent être interprétés pour en extraire leurs sens. L'ensemble se tient bien mais manque de finalité sur le plan rationnel. Sur certains points, je rapprocherai ce récit à Batman - Gotham county line, moins réussi globalement. Destinée à un public de fans avertis, cette lecture est exigeante et riche pour peu qu'elle corresponde aux goûts du lecteur qui fera alors l'effort de s'y investir. Note affinée : 3.5/5

13/06/2011 (modifier)

L’asile d’Arkham. J’avais beaucoup entendu parler de ce « one shot » un peu particulier de ce bon vieux Bruce. Je l’ai acheté dans un magasin spécialisé en BD et j’ai demandé au vendeur ce qu’il en pensait : « le meilleur Batman de tous les temps ». Vous vous en doutez il ne m’en a pas fallu plus pour le dévorer en rentrant chez moi. Petite précision, j’avais déjà joué au jeu « Batman : Arkham asilym » qui se base sur le scénario de la BD (je connaissais donc « la fin » bien que ce ne soit pas le but de cette BD). Sans spoiler, Batman se rend dans l’asile d’Arkham qui est depuis peu aux mains des criminels qu’il renferme (pour la plupart des ennemis de Batman). C’est leur seule exigence. Batman est accueilli par le Joker qui lui propose de rendre visite aux différents détenus qui désirent le voir. Dès la première planche, on entre dans l’esprit de l’histoire. Les illustrations (ou devrais-je dire les peintures) transpirent la décadence mentale, le traumatisme, la folie. Le scénario est bidon car il est prétexte à une introspection. Batman ne va pas voir ses pires ennemis mais bien ses démons intérieurs. Pour au final trouver une place parmi eux, les gens masqués, détraqués et psychotiques. L’idée de similitudes entre le héros et les vilains est assez novatrice même si le concept fut développé dans l’excellent Batman - The Killing Joke (Rire et Mourir/Souriez !) du génialissime Allan Moore. Toutefois, le développement est un peu léger selon moi. Les vilains ne sont pas introduits, des détails dans l’image ne sont compréhensibles que par ceux qui connaissent déjà le vilain et leurs apparitions respectives ne durent pas longtemps (certains une double page tout au plus). Cependant l’évolution du questionnement du justicier est d’une part très structurée et d’autre part dynamisée par des flashbacks du créateur de l’asile ce qui permet une respiration et qui renforce la trame principale. Pour ma part, ces flashbacks sont vraiment très bien faits et créent à eux seul un certain suspens (ce qui est rare pour une histoire de second plan). Pour en revenir aux illustrations, elles m’ont littéralement subjugué. Le sombre, le noir, le désespoir, tous ces ressentis sont illustrés par de la couleur flash ; je n’avais encore jamais vu une atmosphère glauque retranscrite par des codes de couleur aussi clairs (il y a quand même aussi une bonne dose de noir et de gris). Dans l’ensemble, à lire une fois mais à regarder plusieurs fois.

17/12/2010 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

J'avais entendu du bien de ce Batman et je voulais absolument le lire même si le dessin ne me plaisait pas du tout. Heureusement, je me suis habitué au fil des pages et à la fin je trouvais que c'était ce style qu'il fallait à cette histoire ! Pour ce qui est du scénario, je l'ai bien apprécié. Le récit est bien mené et c'était moins compliqué que ce que j'imaginais. Toutefois, je m'attendais à quelque chose de mieux et j'ai été un peu déçu en refermant l'album. Si l'histoire du fondateur d'Arkham est excellente, j'ai trouvé que celle de Batman était un peu trop simple. Il ne fait que se promener dans l'asile et rencontrer plusieurs de ses ennemis et certains dialogues sont un peu trop convenus à mon goût. Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus profond.

10/12/2010 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaendoul

L'asile d'Arkham est un ovni. Cette bd est très originale et ne plaira pas à tout le monde, le "dessin" étant assez particulier je recommanderais à tout acheteur potentiel de feuilleter la bd avant de l'acquérir. Le scénario est assez basique mais efficace. Toutefois l'ensemble se lit un peu trop vite à mon goût. L'histoire d'Arkham aurait pu être mieux exploitée, on a l'impression à la lecture de lire un résumé d'une bd. Bref, une bonne bd mais un peu décevante et qui aurait mérité un traitement plus long.

02/07/2010 (modifier)

Je ressors relativement mitigé de cette lecture. Le scénario se révèle finalement très léger. Batman se rend à Arkham parce que ses pensionnaires en ont pris le contrôle. Là-bas, il rencontre bien entendu de nombreuses connaissances, à commencer par le Joker. En parallèle, l’on découvre l’histoire d’Amadeus Arkham, fondateur de l’asile éponyme. Graphiquement, c’est souvent flou et toujours très sombre, ce qui colle parfaitement à l’ambiance cauchemardesque du récit. Le personnage de Batman est incroyablement torturé (une fois n’est pas coutume ;)). Différents personnages dont je dois bien avouer que j’ignorais tout ont l’occasion d’intervenir tour à tour dans l'histoire. Aussi suis-je sans doute passé à côté de quelques références. Je pourrai relire cet album quand je serai plus familier avec l’univers de Batman, mais je crois que je serai toujours aussi partagé... À lire par curiosité, si vous êtes un inconditionnel du Dark knight.

28/06/2010 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
L'avatar du posteur Alix

J’adore le personnage de Batman, et je suis fan du dessin de Dave McKean, « L'asile d'Arkham » représente donc pour moi un mariage parfait entre ce personnage sombre et tourmenté et le dessin tellement particulier de McKean. Et de ce coté là, je ne suis pas déçu, ce dernier colle parfaitement à l’univers de Gotham, et je trouve cet album envoutant et graphiquement magnifique. Par contre je n’ai pas totalement accroché au scenario. L’idée de base me plait pourtant. J’aime les épisodes de Batman qui comparent l’excentricité d’un homme qui s’habille en chauve-souris à la folie des super méchants de Gotham, le Joker en tête. Je trouve aussi intéressant de se pencher sur cet asile qui passe d’habitude au second plan, et de découvrir son passé, son histoire, de le présenter comme un personnage à part entière. Mais j’ai trouvé l’histoire un peu poussive (amateurs d’action, passez votre chemin)… un peu trop amenée, voire sans surprise pour le fan assidu de Batman que je suis. Le message est intéressant, mais pas nouveau. De plus je trouve l’intrigue invraisemblable. Le fait que le personnel de l’asile ait décidé de rester de leur propre volonté pour s’occuper de leurs malades me semble surtout être une grosse ficèle scénaristique pour « fournir » des otages aux Joker et justifier le fait que Batman doit se prendre à son jeu. Un autre passage m’a également dérangé vers la fin : Batman n’arrive pas à se défaire d’un adversaire pourtant bien faible, ce qui amène un autre personnage à commettre l’irréparable. Je n’en dis pas plus pour ne pas gâcher, mais encore une fois j’ai trouvé la ficelle un peu grosse, et ça résume finalement bien mon impression après lecture : un superbe dessin, une bonne histoire de Batman, mais qui m’a paru un peu poussive et artificielle. A découvrir quand même, à condition d’être fan du personnage.

19/06/2009 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Pour commencer, je dirais ATTENTION, cette BD est à réserver à un type de lecteurs particuliers : ceux qui non seulement apprécient l'esthétisme de Dave Mc Kean mais qui également connaissent bien voire très bien l'univers de Batman. Concernant Dave Mc Kean, je craignais d'avoir du mal à apprécier une BD entière faite par lui. Car autant je trouve les couvertures de Sandman esthétiquement belles, autant je voyais mal un récit séquentiel et linéaire pouvoir prendre forme avec un tel style. Et pourtant, j'ai bien, voire beaucoup aimé cet album visuellement parlant. Bon, la plupart des visages sont souvent dans l'ombre ou masqués empêchant une lecture que je qualifierais de "claire et simplifiée" de la BD, mais la narration visuelle est tout à fait lisible, permettant une lecture aisée. Et même avec cette contrainte de la narration, Dave Mc Kean a su faire ressortir son esthétisme si particulier. Je trouve qu'une majorité des planches de cet album sont très belles voire vraiment prenantes graphiquement parlant et surtout parfaites pour un tel scénario. L'histoire, justement, est assez rapidement résumée : Batman est "invité" à se rendre dans l'asile d'Arkham qui est aux mains de ses pensionnaires, aussi fous qu'ennemis de Batman. On peut s'en douter, la chauve-souris va rencontrer successivement la quasi totalité de ses vieux ennemis mais non pas pour les combattre, plus... comme une rencontre, une redécouverte... Et c'est en cela qu'il faut vraiment bien connaître l'univers de Batman car dans cette foule de personnages rencontrés, la quasi totalité n'est tout simplement pas présenté ni par son nom ni par quoi que ce soit et il faut vraiment savoir qui Batman a en face de lui pour bien apprécier la rencontre, les dialogues ou les actions qui s'en suivent. Et moi-même qui aie quand même lu quelques Batman, il y a 1 ou 2 personnages que je n'ai pas su reconnaître et qui sont donc tout autant de moments de lectures tombés à plat pour moi. Par ces rencontres et par cette présentation de l'asile d'Arkham, de son créateur, de ses patients, c'est bien sûr une réflexion sur la folie qui est faite, folies des psychopathes emprisonnés, mais aussi de leurs médecins traitants et bien sûr la folie même de Batman qui une fois de plus se demande si sa place n'est pas entre les murs d'Arkham. Une histoire toute en ambiance, qui tient dans ses personnages et dans leur traitement visuel et psychologique. J'ai apprécié la force de cette œuvre même si je ne la conseillerais pas à tous et même si le scénario n'est pas vraiment exceptionnel.

09/05/2005 (modifier)