L'Escadron perdu (The lost squad)
‘’L’Escadron Perdu’’ relate les aventures d’une unité de soldats Alliés combattant les forces occultes du IIIème Reich et autres menaces surnaturelles durant la Seconde Guerre Mondiale.
1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Devil's Due Publishing Les petits éditeurs indépendants [Seconde Guerre mondiale] Europe de l'Ouest
Dès qu'une mission est trop dangereuse pour le commun des troupes américaines, à qui fait-on appel ? A l'escadron perdu. Nous sommes en 1942, et une Wehrmacht apparemment irrésistible est en marche. Alors que les nazis s'emparent chaque jour de nouveaux territoires en Europe, les scientifiques d'Hitler développent un outil qui pourrait leur garantir une victoire absolue !
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Date de parution | Septembre 2007 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Un album totalement inconnu, acheté au hasard dans un Emmaüs, et dont la lecture se révèle au final intéressante, mais aussi frustrante. Le pitch de départ me faisait craindre une bouse, avec une dose trop forte et - surtout trop maladroite - de fantastique et de n’importe quoi dans des aventures militaires, au cœur de la seconde guerre mondiale. En fait non, ça reste dans certaines limites – idem pour l’aspect uchronique, finalement peu développé. On a donc droit à des super nazis, une troupe d’élite dirigée par des « mages », les simples soldats, souvent transformés en zombies, avec des armes hyper modernes (leur permettant de voler par exemple, ou des "chars/araignées"). Pour mener des missions périlleuses en territoire contrôlé par les Nazis (on est en 1942), une dizaine de super soldats américains, eux aussi dotés de certains pouvoirs psychiques. Si j’ai bien vu la référence aux « Douze salopards » évoquée dans la présentation, celle à « X Files » ne m’est pas apparu très évidente. Le point fort de l’album, c’est le dessin, qui use bien du Noir et Blanc, qui est dynamique et très lisible et agréable. Mais pour ce qui est de l'intrigue, je pense que le concept a été sous-utilisé et je ressors avec quelques frustrations. En effet, il manque quelques bons mots dans les dialogues, et quelques délires au niveau fantastique ou « uchronique » (tant qu’à y aller, autant le faire à fond). De même sur la fin ça tombe trop dans l’action/bagarre/combats, le bourrin prend trop le dessus à mon goût. Ça reste une petite lecture sans prétention, mais pas sans qualité, à lire à l’occasion.
"L'escadron perdu" est un croisement des douze salopards avec X-files, une BD où le fantastique s'appuie et justifie l'uchronie. Cette BD est presqu'un recueil d'histoires car les chapitres peuvent être lus indépendamment. Il y a plusieurs missions avec des objectifs différents. Il est question de magie, de démons ou encore de soldats drones. Les scenarii sont de vrais défouloirs où l'action prime sur la réflexion. "L'escadron perdu" fait dans le divertissement à l'américaine, on est presque dans une logique cinématographique à grand spectacle. Il y a de très bonnes idées mais le background n'est pas assez développé. Il en va de même pour les personnages que l'on apprend pas vraiment à connaitre. Il y a clairement une sous-exploitation du potentiel du scénario mais le résultat n'est pas négatif pour cela. "L'escadron perdu" a un argument à faire valoir : son dessin noir et blanc. Il est superbe, le trait est ferme et le contraste blanc noir, sans nuances, très puissant. La partie graphique justifie à elle seule la lecture, j'espère retrouver cet auteur dans d'autres productions. Une bonne BD sans prétention mais aussi sans génie, juste un divertissement accessible mais violent.
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